Analyse du sabotage des gazoducs par le journaliste Luis Lema
Luis Lema - analyse - 28 septembre 2022
Face à la résistance des Ukrainiens, la Russie semble déterminée à mener la guerre à tous les étages. Au point de détruire ses propres installations?
Bienvenue dans la guerre hybride! Ce n’était sans doute pas dans les intentions premières de l’état-major russe, qui comptait occuper l’Ukraine entière […]
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Résumés Carla Montet
Luis Lema dit qu'a priori, il semble totalement aberrant que le Kremlin ou l'état-major russe puissent décider de s'en prendre de la sorte à leurs propres installations, de surcroît à l'arrêt, mais il "démontre" que ce n'est pas si absurde; pas plus que d'envoyer au front des centaines de milliers d'hommes mal équipés, mal formés, dans un gigantesque mouroir, car - raisonne le journaliste - la destruction des gazoducs fait monter les peurs, les tensions et le prix de l'énergie.
Pour Luis Lema, c'est également un signal pour les Occidentaux que ce type d'installation est vulnérable (cela nécessitait quand même 500 kilogrammes de TNT pour les rendre "vulnérables"...).
Puis, il y a le dernier flux de gaz à destination de l'Europe, sur lequel Ukraine exige des taxes en faisant appel à l'arbitrage de la Banque des règlements internationaux à Bâle.
Et surprise, Gazprom n'accepte pas la procédure, car la Suisse est désormais un pays "inamical" pour la Russie, donc, ne peut plus prétendre à l'impartialité.
Ainsi, la Suisse fait désormais partie de la guerre hybride, conclut Luis Lema.
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RTS: Luis Lema a été journaliste au journal de Genève puis au journal Le Temps depuis sa création en 1998 jusqu'à aujourd'hui.
Luis Lema a aussi été correspondant à Jérusalem et New York.
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RTS - Forum du 29.09.2022
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RTS info: La vulnérabilité des infrastructures critiques de l'Europe mise en évidence
Gazoducs, pipelines, réseaux électriques et de télécommunication, hôpitaux, etc. Notre vie quotidienne dépend de multiples installations névralgiques. "Si vous voulez faire pression sur un Etat, vous allez identifier ses centres de gravité", note Jean-Marc Rickli, directeur des risques globaux au Centre de politique de sécurité de Genève.
[...][...] [...] "Il faudrait rompre un ensemble de câbles, ce qui n'est pas possible", avance-t-il. Du reste, "il y aura toujours les satellites pour prendre le relais", ajoute-t-il. Bien que ceux-ci "ne peuvent pas absorber toutes les communications des câbles", s'attaquer à un seul d'entre eux n'aura en fin de compte "que peu d'impact", estime l'expert. [...]
Concepts de protection [...]
Guerre des étoiles [...]
Effet boomerang [...]
Impacts sur tous les acteurs [...]
Les conséquences des dommages au gazoduc Nord Stream, quel qu'en soit l'auteur, se feront ainsi ressentir sur toutes les parties à des degrés variables.
Sujet radio: Patrick Chaboudez Adaptation web: ami
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