« Une victoire plus que méritée. Toutes nos félicitations!"
– a envoyé Orbàns à Giorgia Meloni sur sa page Facebook lundi matin.
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Les médias suisse en plein de nazification de Georgia Meloni:
La droite postfasciste aux portes du pouvoir
Tribune de Genève, 24heures.ch, lecourrier.ch, etc.:
Italie: Le parti post-fasciste de Giorgia Meloni en tête des législatives
«Nous gouvernerons pour tous les Italiens»: la patronne de l’extrême droite italienne Giorgia Meloni, qui veut devenir Première ministre après sa victoire aux législatives de dimanche, a tenté de rassurer face aux inquiétudes exprimées dans son pays et à l’étranger.
Après la Suède, l’extrême droite fait une nouvelle percée en Europe, où pour la première fois depuis 1945 un parti post-fasciste se retrouve aux portes du pouvoir. En restant dans l’opposition à tous les gouvernements qui se sont succédé depuis les législatives de 2018, Fratelli d’Italia (FdI) s’est imposé comme la principale alternative, passant de 4,3% à un quart des voix, selon les premières projections, devenant ainsi le premier parti de la péninsule.
«Les Italiens ont envoyé un message clair en faveur d’un gouvernement de droite dirigé par Fratelli d’Italia», a réagi Mme Meloni, affirmant ainsi son ambition de devenir Première ministre. «Nous gouvernerons pour tous» les Italiens, a-t-elle promis. «Nous le ferons dans l’objectif d’unir le peuple», a-t-elle ajouté dans un discours de rassemblement et d’apaisement en reconnaissant que la campagne électorale avait été «violente et agressive».
La coalition qu’elle forme avec l’autre parti eurosceptique d’extrême droite, la Ligue de Matteo Salvini, et Forza Italia, le parti conservateur de Silvio Berlusconi, récolterait environ 43% des suffrages, ce qui lui assure la majorité absolue des sièges aussi bien à la Chambre des députés qu’au Sénat.
La formation fondée fin 2012 par Giorgia Meloni avec des dissidents du berlusconisme devance le Parti démocrate (PD, gauche) d’Enrico Letta, qui n’a pas réussi à susciter un vote utile pour faire barrage à l’extrême droite et passe sous la barre des 20%, dans un contexte de faible participation (64,07%, contre 73,86% en 2018).
La vice-présidente du PD Debora Seracchiani a reconnu la «victoire de la droite emmenée par Giorgia Meloni», ce qui marque «une soirée triste pour le pays».
Vox
Ce séisme intervient deux semaines après celui qui, en Suède, a vu la victoire d’un bloc conservateur comprenant les Démocrates de Suède (SD), parti issu de la mouvance néonazie qui a réalisé une forte percée, devenant la première formation de droite du pays nordique.
Dans ce qui a été (mal) perçu à Rome comme un avertissement sans frais, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait rappelé jeudi que l’UE disposait «d’instruments» pour sanctionner les Etats membres portant atteinte à l’Etat de droit et à ses valeurs communes.
«Les Italiens ont offert une leçon d’humilité à l’Union européenne qui, par la voix d’Ursula von der Leyen, prétendait leur dicter leur vote», a cinglé sur Twitter le président du Rassemblement national français Jordan Bardella.
Bêtes noire de Bruxelles, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et son homologue polonais Mateusz Morawiecki ont eux aussi adressé dès dimanche soir leurs «félicitations» à Giorgia Meloni. Viktor Orban, par la voix de son directeur politique, le député Balazs Orban, a ajouté ce message: «Nous avons plus que jamais besoin d’amis partageant une vision et une approche communes de l’Europe».
Meloni «a montré la voie vers une Europe orgueilleuse et libre de nations souveraines», s’est réjoui de son côté le leader du parti espagnol d’extrême droite VOX, Santiago Abascal.
«Grande inconnue»
Fratelli d’Italia doit son succès autant au vent de «dégagisme» qui souffle sur la péninsule qu’au charisme de sa dirigeante. Cette Romaine de 45 ans qui, jeune militante, disait admirer Mussolini, est parvenue à dédiaboliser son image et rassembler sur son nom les peurs et les colères de millions d’Italiens face à la flambée des prix, au chômage, aux menaces de récession ou à l’incurie des services publics.
Le prochain gouvernement devra notamment gérer la crise causée par l’inflation galopante, l’Italie croulant déjà sous une dette représentant 150% du PIB, le ratio le plus élevé de la zone euro derrière la Grèce. Dans ce pays à l’instabilité gouvernementale chronique, les experts s’accordent déjà sur la courte espérance de vie de la coalition victorieuse, un mariage de raison entre trois alliés aux ambitions concurrentes.
Pour Giorgia Meloni, «le défi sera de transformer son succès électoral en leadership de gouvernement qui puisse s’inscrire dans la durée, c’est cela la grande inconnue», a estimé dimanche soir Lorenzo De Sio, professeur de sciences politiques à l’université Luiss de Rome.
Giorgia Meloni, sans expérience gouvernementale à part un passage éphémère au ministère de la jeunesse (2008-2011), aura fort à faire pour gérer ses encombrants alliés, bien plus expérimentés: Silvio Berlusconi a été plusieurs fois chef de gouvernement et Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur et vice-Premier ministre.
Dans le dossier ukrainien, l’Europe et les alliés de l’Italie, membre de l’Otan, scruteront également la répartition des portefeuilles entre les trois partis. Car si Giorgia Meloni est atlantiste et soutient les sanctions frappant Moscou, Matteo Salvini s’y oppose.
AFP - source: https://www.tdg.ch/elections-en-italie-le-parti-post-fasciste-de-giorgia-meloni-en-tete-186948597850
laliberté.ch: https://www.laliberte.ch/news-agence/detail/legislatives-italiennes-le-parti-post-fasciste-de-meloni-en-tete/661172
https://web.journaldujura.ch/nouvelles-en-ligne/monde/litalie-plonge-dans-linconnu-apres-la-victoire-de-giorgia-meloni
lenouvelliste.ch: Législatives italiennes: victoire historique de l’extrême droite
Après la Suède, l’extrême droite fait une nouvelle percée en Europe avec la victoire de Giorgia Meloni aux législatives de dimanche en Italie. Pour la première fois depuis 1945 un parti post-fasciste est aux portes du pouvoir. [...]
article avec la vidéo d'Euronews: https://www.lenouvelliste.ch/monde/legislatives-italiennes-victoire-historique-de-lextreme-droite-1220626
https://www.youtube.com/watch?v=47Ti7wCzbnY
RTS info en continue:
La candidate d'extrême droite Giorgia Meloni revendique la direction du prochain gouvernement
- Les premiers sondages à la sortie des urnes donnent la coalition de droite et d'extrême-droite largement gagnante des législatives de dimanche en Italie.
- Cette coalition, composée du Fratelli d'Italia (FDI) de Giorgia Meloni, de Forza Italia (FI) de Silvio Berlusconi et de la Lega de Matteo Salvini, cumulerait 41 à 45% des voix, selon un sondage de la chaîne RAI. La coalition sociale-démocrate récolterait quant à elle entre 25,5% et 29,5% des suffrages. Le Mouvement cinq étoiles (M5S, populiste) arriverait troisième, avec 13,5% à 17,5%.
- Les bureaux de vote ont fermé à 23h00 et les résultats définitifs ne sont pas attendus avant lundi.
- La participation ne sera certainement pas très élevée. Selon le ministère de l'Intérieur, elle était de 50% en fin d'après-midi, en recul de huit points par rapport aux législatives de 2018.
Suivi assuré par RTSinfo
12h25
Berlin attend de l'Italie qu'elle reste très favorable à l'Europe
Berlin attend de l'Italie qu'elle reste attachée à l'Union européenne malgré la victoire du parti post-fasciste de Giorgia Meloni aux élections législatives, a indiqué lundi un porte-parole du gouvernement allemand.
"L'Italie est un pays très favorable à l'Europe, avec des citoyennes et des citoyens très favorables. Nous partons du principe que cela ne changera pas", a-t-il précisé au cours d'une conférence de presse.
10h35
"Les populismes finissent toujours en catastrophe", prévient l'Espagne
"C'est un moment d'incertitude. Dans les moments d'incertitude, les populismes gagnent toujours en importance, mais ils finissent toujours de la même manière: en catastrophe", a mis en garde lundi le ministre espagnol des Affaires Etrangères José Manuel Albarès après la victoire du parti post-fasciste de Giorgia Meloni dimanche aux législatives en Italie.
Ces mouvement échouent car "leur réponse est toujours la même: fermons-nous sur nous-mêmes et revenons au passé", a-t-il poursuivi.
Le chemin de la Hongrie et de la Pologne
La numéro trois du gouvernement de gauche espagnol, la ministre du Travail Yolanda Diaz, a qualifié pour sa part sur Twitter le résultat des élections italiennes de "très triste et préoccupant" et appelé l'Italie "à ne pas suivre le chemin de la Hongrie et de la Pologne".
Le parti d'extrême droite Vox, par la voix de son leader Santiago Abascal, s'est au contraire réjoui dans un tweet de la victoire de Giorgia Meloni qui "a montré la voie vers une Europe fière et libre de nations souveraines", et a estimé que "des millions d'Européens plaçaient leurs espoirs dans l'Italie".
09h25
Les titres de la presse italienne restent sobres
Alors que l'Italie devrait être dirigée pour la première fois par une femme, et par le gouvernement le plus à droite qu'elle ait connu depuis Mussolini, les titres de la presse italienne sont "étonnamment assez sobres" ce matin, a rapporté dans l'émission Tout un monde le correspondant de la RTS à Rome.
"Giorgia Meloni a gagné", a choisi par exemple le Corriere della Sera, qui écrit toutefois aussi que le passage de témoin en novembre prochain entre Mario Draghi et Giorgia Meloni comportera un coût en termes d'image et de perception du pays à l'étranger.
A un mois du centenaire de la marche sur Rome de Mussolini
Pour La Repubblica, "Giorgia Meloni s'empare de l'Italie". Le quotidien progressiste souligne qu'avec ce vote, le pays semble avoir amnistié dans l'indifférence la fascisme historique, au point de juger sans importance le lien que Fratelli d'Italia conserve avec lui.
"L'Italie vire à droite", titre La Stampa, qui estime que la victoire de cette coalition droite - extrême droite, même si elle était annoncée depuis longtemps, est un fait absolument nouveau dans la longue histoire républicaine du pays. Que cette victoire advienne à un mois du centenaire de la marche sur Rome et du début des 20 ans de dictature de Mussolini est une coïncidence, considère le journal de centre-droit, pour qui les Italiens n'auraient pas voté pour elle par nostalgie du fascisme.
>> Ecouter la revue de presse du correspondant de la RTS en Italie dans l'émission Tout un monde:
09h15
Les Bourses européennes se replient
Les Bourses de la zone euro ont ouvert en repli lundi, jaugeant avec prudence la victoire d'une coalition d'extrême droite aux élections législatives en Italie, un résultat cependant largement attendu.
La Bourse de Paris a ouvert en baisse de 0,67% à 5744,49 points, Francfort de 0,43%, Milan de 0,54%. Londres gagnait pour sa part 0,41% dans les premiers échanges.
08h50
Les résultats des législatives ne menacent pas la démocratie en Italie, selon Fabrizio Sabelli
En Italie, la coalition de droite et d’extrême-droite raflerait 44% des suffrages dans le cadre des élections législatives et devrait ainsi s’assurer la majorité absolue. Giorgia Meloni, du parti post-fasciste Fratteli d'Italia (FdI), est arrivée en tête et a revendiqué la direction du prochain gouvernement.
Pour Fabrizio Sabelli, anthropologue, économiste et professeur honoraire à l’Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, ces résultats sont une "véritable surprise". "On ne s'attendait pas à une victoire aussi forte de Giorgia Meloni", a-t-il réagi lundi dans La Matinale.
Malgré ces résultats, le spécialiste de l'Italie estime que la démocratie dans le pays n'est pas en danger. "Giorgia Meloni a bien préparé sa victoire. Je pense que ce n’est pas dramatique." Fabrizio Sabelli s'inquiète en revanche davantage de la faible participation des électrices et électeurs italiens. Il l’explique par la "déception" de la population causée par la crise économique que traverse l’Italie. "Il y a énormément de mécontentement et de dépression collective", a-t-il souligné.
L'Italie est frappée par une forte inflation et une dette de plus de 150% de son PIB. Et la situation risque de prendre du temps à s’améliorer, selon l’économiste. Fabrizio Sabelli estime néanmoins que les rapports entre l'Italie et l’Union européenne (UE) resteront bons. "Le programme mis en place par l’Europe en ce moment pourra se poursuivre sans problème", a-t-il affirmé.
>> L’interview complète de Fabrizio Sabelli dans La Matinale:
08h25
La Première ministre française Elisabeth Borne se refuse à commenter le choix des Italiens
La 1ère ministre française Elisabeth Borne. [Francois Mori - Keystone/AP]La Première ministre française Elisabeth Borne s'est refusée lundi sur les chaînes BFM TV et RMC Info à commenter "le choix démocratique du peuple italien" après la victoire d'une alliance entre droite et extrême droite aux élections législatives anticipées.
Elle a toutefois glissé un peu plus tard que la France serait "attentive" au "respect" des droits de l'Homme et du droit à l'avortement en Italie après la victoire du parti post-fasciste de Giorgia Meloni. [...]
lien vers l'article: https://www.rts.ch/info/monde/13409058-la-candidate-dextreme-droite-giorgia-meloni-revendique-la-direction-du-prochain-gouvernement.html
En résumé , quand on n’est pas de gauche, on est fasciste.
Cette même gauche qui applaudit l’ Ukraine et sa volonté légitime de conserver ses valeurs, ses traditions et sa culture.
Mais toujours cette même gauche qui hurle au racisme lorsqu’ un pays occidental prétend en faire de même.