Sous prétexte des valeurs européennes et sous l’influence des ONG, l’UE fait un procès à la Hongrie

post_thumb_default

Un rapport de l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne reflète l'influence des ONG

La guerre fait rage en Europe et le continent est confronté à une crise énergétique sans précédent et généralisée, mais Bruxelles continue de mener une guerre idéologique contre ses propres États membres, en particulier ceux qui rejettent la migration et les tendances politiques extrêmes.
Le dernier rapport de l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne, basé notamment sur un rapport d'ONG financées par George Soros se disant défenseurs des droits de l'homme et des civils, contient plusieurs allégations fausses contre la Hongrie et le fonctionnement de notre pays.
Or ce document servira probablement de référence pour le rapport sur l'État de droit que la Commission européenne doit publier en juillet.

L'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne (FRA) a publié son Rapport sur les droits fondamentaux 2022: Hongrie (ci-après: rapport) le 8 juin 2022.

La FRA est une référence indépendante et un centre d'excellence pour la promotion et la protection des droits de l'homme dans l'Union européenne (ci-après: UE). Par son travail, elle fournit aux décideurs européens et nationaux des conseils fondés sur les faits, de façon à les informer et à les aider à mieux cibler les débats, les politiques et la législation en matière de droits fondamentaux.
Le document compilé par la FRA est en ligne avec les rapports annuels de la Commission européenne (ci-après: CE) sur l'État de droit, non seulement par son contenu, mais aussi par le fait que tous deux contiennent des allégations politico-idéologiques, déguisées en questions juridiques, à l'encontre de pays dont les gouvernements n'embrassent pas l'idéologie des sociétés ouvertes et ne partagent pas les idées libérales qui dominent la vie publique occidentale.

Le document comporte huit chapitres :

  • Égalité et non-discrimination
  • Racisme, xénophobie et tolérance associée
  • Égalité et inclusion des Roms
  • Asile, visas, migration, frontières et intégration
  • Société de l'information, vie privée et protection des données
  • Droits de l'enfant
  • Accès à la justice
  • Développement de la mise en œuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées.

----

Déjà le premier chapitre du Rapport soutient la propagande des théories du genre et condamne la Hongrie pour ses mesures de protection de l'enfance et de la famille, en mettant particulièrement l'accent sur l'article L (1) et l'article XVI (1) de la Loi fondamentale de la Hongrie (ci-après : Loi fondamentale). Ces deux dispositions sont les suivantes :

  • La Hongrie protège l'institution du mariage en tant qu'union d'un homme et d'une femme établie par une décision volontaire, et la famille en tant que base de la survie de la nation. Les liens familiaux sont fondés sur le mariage ou sur la relation entre les parents et les enfants. La mère est une femme, le père est un homme. (Article L (1) de la Loi Fondamentale).
  • Tout enfant a droit à la protection et aux soins nécessaires à son bon développement physique, mental et moral. La Hongrie protège le droit des enfants à une identité propre correspondant à leur sexe à la naissance et leur assure une éducation conforme aux valeurs fondées sur l'identité constitutionnelle et la culture chrétienne de notre pays. (Article XVI (1) de la Loi Fondamentale).

Il est important de faire la distinction entre un "droit" et une "institution". Le mariage est une institution. Si personne ne peut être privé d'un droit sans raison valable et légitime, il peut y avoir certaines conditions préalables au mariage, notamment le sexe et l'âge. Déjà dans son préambule, la loi fondamentale nationale relève l'importance de nos traditions chrétiennes, et l'article R (4) stipule que "la protection de l'identité constitutionnelle et de la culture chrétienne de la Hongrie est une obligation de chaque organe de l'État."

La reconnaissance des personnes de même sexe en tant que conjoints est incompatible avec l'interprétation chrétienne du mariage. Mais cela ne constitue pas une privation de droits.

L'article XV (1) de la loi fondamentale déclare la non-discrimination et, par conséquent, les personnes de même sexe peuvent cohabiter, ce qui peut être officiellement enregistré conformément aux dispositions de la loi XXIX de 2009 sur le partenariat enregistré et la législation connexe et sur la modification d'autres lois pour faciliter la preuve de la cohabitation. Lorsque quelqu'un conteste que la mère soit une femme ou que le père soit un homme, il remet essentiellement en question un axiome.

Le droit des enfants à un développement physique, mental et moral adéquat est indiscutable, ce qui est étroitement lié au fait que tant qu'ils n'ont pas la pleine capacité d'agir ou qu'ils décident de ne pas le faire, ils ne doivent pas être soumis à un traitement souvent irréversible tel que le changement de sexe.

Le rapport mentionne deux cas qui ne pourraient être interprétés comme une attaque contre la communauté LGBT que par une grave erreur d'interprétation:

▪ Le 19 janvier, l'Autorité nationale de protection des consommateurs a exigé de l'éditeur qu'il indique dans les livres pour enfants s'ils dépeignent "des comportements autres que les rôles traditionnels de genre",

▪ En mars 2021, le Conseil des médias a intenté une action en justice contre RTL Klub pour avoir diffusé avant 21 heures une vidéo promotionnelle communautaire intitulée "Une famille est une famille" mettant en scène des familles arc-en-ciel.

L'argument de la CE, selon lequel cela constitue une discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et porte atteinte au droit des auteurs et des éditeurs à la liberté d'expression et donc au droit communautaire, est sans fondement. En réalité, cette mesure a permis de mieux protéger la santé physique et mentale des enfants après application des critères de nécessité et de proportionnalité. L'action et la prévention contre le lobbying sexiste n'est donc pas un moyen d'exclusion mais un moyen de protéger le droit fondamental des enfants à un bon développement. La propagation et la diffusion agressive de cette idéologie violente présentent de graves dangers, ce qui s'est traduit par une augmentation significative du nombre d'adolescents cherchant à changer de sexe au cours des dernières années.

Ainsi, une multiplication par vingt a été observée entre 1980 et 2015 dans une clinique d'Amsterdam, et une multiplication par trente en Angleterre et au Pays de Galles en une décennie. Dans le cas des mineurs, il peut facilement arriver qu'ils reviennent sur leur décision, mais revenir sur un changement de sexe est coûteux, compliqué et souvent impossible. Consciente de tout cela, et en dépit de cela, la CE attaque la Hongrie au sujet de la loi sur la protection de l'enfance, et la FRA a repris le faux récit de Bruxelles selon lequel la loi confond les personnes LGBT avec des délinquants pédophiles.

----

Le deuxième chapitre, intitulé "Racisme, xénophobie et tolérance connexe", commence par un rapport publié en mars 2021 par le Groupe européen pour les droits des minorités, disant avoir "trouvé des problèmes systématiques liés à l'existence de la discrimination, au manque de connaissance de la législation anti-discrimination et au manque d'accès à la justice, y compris des avocats qui ne sont pas connus dans les litiges anti-discrimination". Selon le rapport, le gouvernement ne fait pas d'efforts significatifs pour atteindre les communautés victimes de ségrégation et autres communautés défavorisées dans tout le pays.

Cette affirmation est réfutée par le programme de travaux publics, qui permet aux couches les plus défavorisées de la société de commencer à vivre de salaires et d'allocations au lieu d'aides, s'intégrant ainsi dans la société du travail, et par le fait que le salaire minimum est actuellement plus élevé que le salaire moyen de 2010. La pitié infondée que suscite la situation des minorités en Hongrie et l'image d'une connaissance incomplète de la société juridique hongroise font partie de l'attitude libérale qui caractérise les politiciens de gauche et les organisations non gouvernementales (ONG) occidentales. Ce n'est pas une coïncidence si le Groupe européen sur les droits des minorités partage ce point de vue, puisque l'ONG a reçu 26'290 dollars US de l'Open Society Foundations (OSF), liée à George Soros, pour son seul programme de stages en 2018 et 2019. Le rapport de la FRA critique le fait qu'aucune nouvelle disposition légale ne fait référence à la directive 2000/43/CE du Conseil relative à la mise en œuvre du principe de l'égalité de traitement entre les personnes sans distinction de race ou d'origine ethnique.

La raison en est peut-être que la loi répond à des phénomènes sociaux, et comme il n'y a pas de racisme systémique en Hongrie, ces directives ne sont pas nécessairement appliquées, ou du moins il n'y a pas de précédent qui rendrait nécessaire de s'y référer. Une sorte de dissonance cognitive apparaît dans la communication de Bruxelles lorsqu'elle attaque la politique anti-migratoire du gouvernement hongrois, mais qu'en même temps, elle dit s'inquiéter de la situation des minorités sexuelles et religieuses. Bien que les groupes politiques libéraux extrémistes aiment à dire que les homosexuels sont opprimés et que l'antisémitisme est élevé en Hongrie, la réalité est différente: en Hongrie, où aucun immigrant illégal ne peut venir, et donc aucun groupe islamiste extrémiste non plus, la société LGBT et les communautés juives peuvent vivre dans une sécurité bien plus grande que dans les pays d'Europe occidentale, notamment la France et le Royaume-Uni.

----

En ce qui concerne l'accès à la justice et la violence à l'égard des femmes, le rapport se réfère, entre autres, à la position des associations hongroises Patent (Société des opposantes au patriarcat) et NANE (Femmes pour les femmes, ensemble contre la violence). Selon ces deux organisations, la violence domestique et la violence sexuelle sont en Hongrie des problèmes graves, pour lesquels les instruments juridiques n'apportent pas de solution adéquate. Elles considèrent que le système de protection des victimes n'est pas adéquat, que la formation de la police est insuffisante en quantité et en qualité et que les autorités ont une attitude de reproche envers les victimes. Une partie essentielle de la communication politique libérale consiste à dénigrer les autorités et à placer les femmes dans le rôle de victimes. La violence, où qu'elle soit présente, dans quelque mesure que ce soit et quel que soit son auteur, ne peut jamais être acceptable et doit être combattue, mais il n'est pas vrai que le gouvernement hongrois ne la combatte pas. C'est pour cela que les centres d'aide aux victimes ont été créés et que le code pénal a été renforcé à plusieurs égards. Il y a des intérêts évidents derrière les pratiques de ces deux ONG, qui décrivent négativement les autorités hongroises et les mesures gouvernementales. En 2019 et 2020, Patent a reçu 119'925 dollars et NANE 96'325 dollars de la part de l'OSF.

Outre le Groupe européen des droits des minorités, et les associations Patent et NANE, la FRA fonde son rapport sur les avis, nullement impartiaux, de plusieurs autres ONG ayant de multiples liens avec George Soros.

Tels sont Amnesty International, dont la branche hongroise a reçu à elle seule 25'000 dollars de financement de la part de l'OSF en 2020, l'Union hongroise des libertés civiles (HCLU), qui a reçu 870'000 dollars de la Fondation Soros entre 2016 et 2020, le Comité Helsinki, auquel l'OSF a alloué un total de 1510 millions de dollars en 2016, 2018 et 2019, ainsi que la société Háttér (Background), qui mène ouvertement une propagande LGBT, et l'association lesbienne Labrisz, cette dernière s'étant enrichie de 45'000 USD entre 2016 et 2018 grâce à George Soros.

L'UE, et donc la FRA, entendent donner aux ONG, qui n'ont pas de légitimité populaire, un rôle plus important. Comme il a été dit le 7 décembre 2021 lors du webinaire de la FRA intitulé "Mécanisme de l'État de droit de l'UE - Quel est le rôle des ONG ?", la "contribution dédiée" des ONG est particulièrement importante pour la Commission.

Des organisations comme celles-là, principalement financées par George Soros, sont prêtes à aider les politiques libérales occidentales et les grandes entreprises à diffuser l'idéologie des sociétés ouvertes en Europe.

----

Radar des ONG

Récemment, les preuves se sont accumulées que les organisations non gouvernementales (ONG) couvrant une part importante de leurs activités à l'aide de ressources étrangères ont l'intention d'acquérir une influence toujours plus grande dans l'arène politique nationale, éclipsant leur ancienne fonction, purement liée aux droits de l'homme. Aux États-Unis, des entités similaires sont traitées comme des organisations d'agents étrangers, et leur activité est étroitement surveillée et soumise à enregistrement. En Hongrie, la Fondation Századvég est attachée à la souveraineté nationale, à la sécurité juridique et à la transparence. C'est pourquoi, dans un système de surveillance appelé Radar des ONG, elle analyse en permanence le fonctionnement de ces organisations en Hongrie.

----

Source: The report of the European Union Agency for Fundamental Rights reflects the influence of NGOs - Századvég

Traduction: Cenator

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.