Cent milliards d’euros à distribuer d’ici 2030 à des villes européennes pour devenir « neutres pour le climat » ! Et allons donc !
La foire aux subventions tous azimuts pour les villes neutres en carbone
La foire aux subventions juteuses continue. Les milliards d’euros européens qui semblent tombés du ciel mais qui sont directement prélevés dans la poche des contribuables continuent d’abreuver le marché honteux des malins qui se pressent pour récupérer cette manne issue des impôts et taxes prélevés sur tous les citoyens.
Soyons cyniques jusqu’au bout : il vaut mieux que ces milliards dilapidés reviennent partiellement en France plutôt que d’alimenter nos « chers » pays européens…
Sur 377 communes candidates pour recevoir une partie du pactole européen (rappel : payé par tous), neuf villes ou métropoles ont été sélectionnées par la Commission européenne (Lyon, Grenoble Alpes Métropole, Paris, Marseille, Angers Loire métropole, Dijon métropole, Bordeaux métropole, Dunkerque, et la métropole de Nantes). Toutes ces villes devront signer un Climate City Contract (une lettre au Père Noël d’intentions lénifiantes et d’objectifs) afin de contractualiser leurs engagements.
Mais que valent ces « engagements » ?
Y-a-t-il une obligation de résultat ou chacun fait comme il l’entend ?
Si l’objectif n’est pas atteint, les villes doivent-elles rembourser tout ou partie de cet argent public dilapidé ?
En retour, la commission européenne s’engagera à leur prodiguer « des conseils et une assistance […] et à leur accorder « des financement supplémentaires » par le biais du programme Horizon Europe (2022-2023) doté d’un budget de 360 millions d’euros.
Yaka Fokon…
Yaka limiter l’industrie, le tourisme, nos déplacements, notre consommation, le chauffage… et il faut fokon diminue les émissions de carbone de 55 % d’ici 2030 pour atteindre l’objectif du Green Deal fixé par la Commission européenne.
Ces limitations de plus en plus imposées par la loi compliqueront la vie quotidienne des citadins qui devront se déplacer en agglomération. Elles constitueront un danger pour l’industrie et le commerce.
La Commission européenne prévoit des « échanges de bonnes pratiques » entre les villes et « un soutien pour faire participer les citoyens ».
Cette pseudo-participation est un écran de fumée puisque tout est décidé en amont sans l’avis des citoyens. Et ces derniers auront bien besoin d’un « soutien » (qu’ils paieront) : ils risquent de « participer » obligatoirement financièrement et physiquement plus qu’ils ne le souhaitent : l’enfer est pavé de bonnes intentions.
Plus vert que moi tu meurs…
La Commission Européenne indique en préambule de ce programme :
« En Europe, on estime qu’en 2050, près de 85 % des Européens vivront dans des zones urbaines. C’est la raison pour laquelle l’urgence climatique actuelle doit être traitée dans les villes et par leurs citoyens »
« Nous sommes une grande ville dans une grande région industrielle, nous avons une responsabilité particulière », avait déclaré le maire de Lyon qui souhaite « en même temps » remettre l’industrie au cœur de la ville… Promettre tout et son contraire est un grand classique en politique, particulièrement ces cinq dernières années en France.
Plus fort encore, Grenoble a récemment inauguré son titre de « Capitale Verte Européenne », également décerné par la Commission européenne.
Les deux métropoles d’Auvergne Rhône-Alpes (Lyon et Grenoble) se retrouvent ainsi au sein du même programme vert de la commission européenne sans que jamais personne ne mentionne nulle part la première place de cette région en Europe dans la production décarbonée… d’électricité nucléaire (22,4 % de l’électricité nucléaire française avec 4 sites de production) !
« En intégrant le programme des 100 Villes climatiquement neutres, la Ville de Lyon bénéficiera dès cette année de possibilités de financement dans le cadre de projets pilotes », indique la Ville dans un communiqué, sans préciser ce que recouvrent ces « projets pilotes » fièrement présentés.
D’après la Commission européenne ce programme permettrait de « présenter 100 villes européennes dans le cadre de leur transformation vers la neutralité climatique d’ici à 2030, et d’en faire des pôles d’expérimentation et d’innovation pour toutes les villes ».
Des exemples débiles à mettre en avant et à suivre en quelque sorte.
Une époque formidable
« On vit une époque formidable ! » écrivait l’humoriste Reiser. Les milliards d’euros d’investissements dans des moyens improductifs pleuvent comme par enchantement. Pour le moment, il vaut peut-être mieux en rire qu’en pleurer mais, à force d’idioties, viendra le temps de la décroissance (souhaitée par certains écologistes) où chacun se regardera benoitement en disant : l’Europe était prospère, comment avons-nous pu en arriver là ?
Sous couvert d’écologie pour sauver la planète, la folle course en avant ravageuse de la Commission européenne continue dans le masochisme vert. Elle se gargarise de mots creux (« pôles d’expérimentation et d’innovation ») pour atteindre le nirvana de la « vertitude » qui finira en suicide collectif si personne ne se met en travers de son délire vert.
Extrait de: Source et auteur
Le con-tribuable passera à la caisse et plutôt 2 fois qu’une !
Tout cela imposé par le parti du ”bien” qui veut du bien à votre porte-monnaie !
Le climat a varié, varie et variera dans le futur !
Les aménagements pour les piétons avec des bancs et des arbres c’est bien, mais malheureusement cela ne va PAS résoudre le problème des îlots de chaleur urbains (ICU) !
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Elot_de_chaleur_urbain
Comme aujourd’hui les stations météo se trouvent dans les villes ou dans les aéroports, l’ICU influence à la hausse toutes les mesures et ainsi est créé le réchauffement climatique !
” … l’Europe était prospère, comment avons-nous pu en arriver là ?”
C’est simple, voire très simple !
Une idéologie ”verte” et une main mise sur les merdias auront suffi pour mettre à genoux ce qui fonctionnait et qui permettait aux ouvriers/employés de gagner leur vie (décente).
L’idéologie et la croyante ”verte” ont détourné la vraie valeur du travail !
Pour se chauffer pendant le prochain hiver, il serait judicieux d’investir dans quelques stères de bois !
Sans mazout, sans gaz et avec des coupures d’électricité, il vaut mieux être fourmis que cigale … !! ( J. de La Fontaine)