La Suisse compte à présent plus de 12’000 réfugiés ukrainiens. Alors que le SEM se dit débordé, les premiers arrivés révèlent à Blick leurs conditions de vie difficiles dans le centre d’asile de Chevrilles et la lourde bureaucratie qui a ponctué leur procédure. Enquête.
« Nous ne nous sentons pas en sécurité dans cet endroit. Impossible de laisser ses affaires dans la chambre, les vols sont monnaie courante. Nous sommes ici depuis un mois, mais nous n’avons eu droit à un traducteur qu’hier. Il n’y a aucune solution scolaire pour les enfants, livrés à leurs parents, qui sont eux-mêmes traumatisés. Nous avons parfois été victimes de violences racistes de la part d’autres réfugiés, devant des agents de sécurité restés de marbre… »
(…) Anna, comme les trois autres femmes, a peur et honte. Toutes sont arrivées avec la première vague de réfugiés ukrainiens, deux à cinq jours après le début de l’invasion. D’entrée de jeu, elles martèlent être plus que reconnaissantes pour l’asile offert: «Nous ne sommes surtout pas là pour nous plaindre! Ils ne vont pas nous renvoyer parce que nous avons parlé, n’est-ce pas, vous promettez?»
La semaine dernière, Vika a contacté Blick pour témoigner des conditions de vie difficiles et du chaos bureaucratique qui ont ponctué son arrivée en Suisse. Sur place, j’ai pu recueillir les témoignages de trois autres réfugiées ukrainiennes. Des propos corroborés par un employé de la structure de Chevrilles (qui a souhaité préserver son identité), et appuyés par les difficultés que le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) confesse lui-même subir depuis le début du flux migratoire ukrainien. Et ce n’est pas une première. Des histoires sordides, dont ces centres d’asile et de procédure – première étape de l’arrivée d’un requérant d’asile en Suisse – sont le théâtre finissent régulièrement dans les colonnes de la presse suisse.
Les réfugiés en provenance d’Ukraine bénéficient, à compter du 12 mars, du statut spécial de protection «S». Statut qui «permet aux personnes concernées d’obtenir une protection rapide et non bureaucratique en Suisse, sans passer par une procédure d’asile ordinaire», indique le SEM dans un communiqué.
Problème: les personnes ukrainiennes arrivées avant cette date sont traitées à la même enseigne que tous les autres requérants d’asile. Y compris administrativement. Beaucoup de confusion en résulte: «Cela fait un mois que l’on a réquisitionné mon passeport, sans m’expliquer pourquoi ni quand je pourrai le récupérer», confesse Anna, arrivée en Suisse avant le début du mois de mars. Idem pour son amie Vika.
(…) « Certaines communautés présentes ici, comme les personnes algériennes, malheureusement, soutiennent en bloc la Russie dans son invasion. Elles sont peu nombreuses. Mais l’on nous a déjà menacées et insultées, confie Lubov. Hier, je suis passée à côté d’un homme qui m’a fait un signe de coupe-gorge, en me criant «fuck you», devant un Securitas qui s’est contenté de hausser les épaules. Je ne m’attendais pas à cela… » Les trois autres femmes relaient des incidents très similaires.
A relire :
Extrait de: Source et auteur
Comme c’était (et continue à être) intelligent et judicieux de dérouler le tapis rouge chez nous devant les énormes masses de ce que l’humaniste a produit de pire, leur ouvrir les bras, les “accueillir”, les combler d’allocations, de logements, de “droits” sans aucun devoir, et surtout les assurer qu’ils sont, eux, notre chance, et qu’ils sont ici chez eux!!!
La conséquence complètement prévisible, évidente, implacable et inévitable de cette folie est l’installation de la violence, la barbarie, la corruption, la déshumanisation, et toutes les autres belles valeurs qui ont fait des pays d’origines de ces chances, l’enfer que l’on connait. On est en bonne voie !!
Les Ukrainiens qui n’imagineraient meme pas dans leurs pires cauchemar un tel suicide civilisationnel, doivent ne pas croire leurs yeux en arrivant ici…
Jamais dans le 10,000 d’histoire humaine des pays n’ont choisi librement et sans contrainte de se suicider, et non seulement de se suicider de la façon la plus avilissante et cruelle possible, mais avant de s’achever, ils insistent de liquider et mettre à la poubelle tous leurs biens, leurs acquis, leur richesse culturelle accumulée sur des siècles…
Et les peuples ne disent rien…
Allez comprendre…
“…devant des agents de sécurité restés de marbre…”
Il faut comprendre ces agents, ils ne peuvent pas réagir, ce serait du racisme.
Car entrer dans une thématique raciale (répétez après moi: “la race, ça n’existe pas”), même pour mettre fin à une agression raciste, c’est du racisme. Quand on est blanc, faut-il le préciser.
Le racisme ANTI-BLANCS n’est plus à démontrer !! Il est réel !
Chez nous, ici en Suisse !
Et ce sont des Ukrainiens réfugiés de guerre qui le ressentent et le disent !