Un article récent publié dans le quotidien égyptien Al Ahram , intitulé «Le Jihad est-il un terrorisme ?" a été rédigé par le "docteur" Abdul Fatah Idris , professeur et président du Département de droit comparé à la faculté de charia de l'Université Al Azhar, la première université islamique du monde. Il est un juriste sunnite de grande renommée.
C'est l'occasion pour lui de rappeler la définition du Jihâd, qui n'est évidemment pas que spirituelle ou défensive, comme veulent le faire croire les islamophiles en France :
"Le jihad dans le sentier d'Allah, pour rendre sa parole la plus élevée [note: que les autres religions], répandre sa religion, défendre l'honneur de la nation islamique [umma] et de riposter à l'agression contre les musulmans autour de la terre, c'est le djihad: quand un musulman combat un infidèle non bénéficiaire d'un traité [note: c-a-d qui n'a pas été humilié par le pacte de la Dhimma] pour rendre la parole d'Allah le Très-Haut supérieure, le forçant à combattre ou en envahissant son pays [ note: le pays de l'infifèle], c'est une action autorisée selon le consensus des juristes. En effet, il s'agit d'une obligation pour tous les musulmans. Maintenant, si lors des actions du jihad, y compris lors de la lutte contre les infidèles lorsque leur colonne vertébrale est brisée par tous les moyens possibles, cela étant autorisé conformément à la charia, il est néanmoins impossible de soutenir les actes de terrorisme, que les preuves basées sur la charia ont rendu illégitime. Un écart important existe entre eux[jihad et le terrorisme]. Et il n'y a aucun lien entre ce qui est obligatoire [djihad]et ce qui est interdit [le terrorisme]. "
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Il y a d’excellents ouvrages qui traitent de l’islam en général et de l’islam médiéval en particulier. C’est tout simplement passionnant. Pourquoi ne pas user d’intelligence et de soif de connaissance au lieu de faire montre de paresse intellectuelle. N’oublions pas que l’islam à près de 15 siècles et ne peut se résumer à quelques lignes.
“Le jihad dans le sentier d’Allah, pour rendre sa parole la plus élevée [note: que les autres religions], répandre sa religion, défendre l’honneur de la nation islamique”
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Hier soir sur Antenne2 , excellente émission “Envoyé spécial” ; l’un des dossiers est consacré au Qatar, vous savez ce pays le plus riche du monde (qui pourrait accueillir tous les naufragés de Lampédusa sans problème!) qui va recevoir dans quelques années la coupe du monde de foot et déverse son fric sur la France ainsi muselée ( 12 milliards investis en France , de quoi renflouer la Sécu sans que l’incapable de l’Elysée soit obligé d’aller racketter les petits épargnants!)
Là-bas un Qatari ne doit pas savoir avant l’âge de 18 ans qu’il existe une autre religion que l’islam
Ecoutez et regardez vers 37 mn 50 environ ,ce qui est arrivé à cet enseignant ..
Ce dossier de l’émission serait-il la preuve que les médias commencent à ouvrir les yeux sur le problème que pose l’islam? Disons 1 oeil, c’est déjà une promesse…
http://www.france2.fr/emissions/envoye-special/la-face-cachee-du-qatar_144403
“… lorsque leur colonne vertébrale est brisée par tous les moyens possibles…”: il doit s’agir d’une métaphore qui sous-entend une colonne vertébrale organisationnelle et sociale; l’Islam étant incapable de cruautés moyenâgeuses comme l’égorgement, le coup de fouet et coupé de main pour la route.
“il est néanmoins impossible de soutenir les actes de terrorisme, que les preuves basées sur la charia ont rendu illégitime”: sans doute ont-t-ils déjà mis le feu aux preuves ou les ont égorgées avant que l’on puisse examiner l’illégitimité des actes terroristes sous rubrique. Cette règle généreuse doit relever de la théorie, sans application pratique.
Cette position est intéressante, venant d’une université islamique et officialise encore un peu plus la vision qu’il y a lieu d’avoir de la religion de paix et d’amour.
Je me marre Akbar