Carla Montet: Nos médias regorgent de bons conseils pour répondre à l'explosion du prix des carburants: "Vélo ou transports publics?"

La majorité des Vert-e-s sont des bobos habitant en ville, sont jeunes, étudient ou s'occupent avec un job agréable, financé partiellement ou totalement par les contribuables, assorti d'un horaire flexible. Ils n'ont jamais dû se frotter à la réalité de la vie, c'est pourquoi ils peuvent se permettre de vivre de théories gauchistes et de postures, comme les zadistes.
Ils savent que l’État (ou papa) va très certainement ajuster les contributions aux frais de déplacements en cas de renchérissement. Pour le reste, leurs vélos - également subventionnés par l’État - sont assez agréables, sinon, c'est la voiture de papa, le train ou au pire le taxi...

Le bobo Vert est incapable de comprendre pourquoi les gueux sont encore "attachés" à leurs voitures, alors que le GIEC a déjà dit qu'elles détruisaient la planète.
Cette population hors sol, qui a toujours vécu dans l'opulence tout en réclamant la décroissance, n'a aucune idée des efforts accomplis par la classe moyenne qui l'entretient, qui rame pour gagner sa vie et leurs vies. Leurs têtes bourrées d'idéologies révolutionnaires anticapitalistes se rêvent en rebelles, dans une carrière publique grassement payée, dans le camp du bien.

Toute cette jeunesse néo-marxiste est inconsistante, insignifiante, et sans le matraquage des médias, les Verts en tant que parti politique n’existeraient tout simplement plus depuis longtemps.

Nous lisons dans la TDG que l'élue vaudoise Vert-e Sophie Michaud Gigon a dit sous la Coupole le 9 mars 2022: "L’État ne va quand même pas subventionner l'essence en 2022".

Pierre-André Page, UDC/Fribourg: "Nous devons garder les taxes prévues pour l'assainissement des routes."

Et l'UDC est d'avis qu'avec le renchérissement, les 1.20 fr. de charges fiscales et taxes sont excessives pour la population.

Avec les confinements successifs - que rien ne justifiait déjà à partir du deuxième - nos autorités ont fabriqué artificiellement une récession économique, une explosion des dettes de la Confédération, et des faillites.

A présent, la guerre en Ukraine est venue s'ajouter à ce sombre tableau, alors que nous aurions pu ne pas nous rallier aux sanctions de l'UE et des USA.
La Hongrie, membre de l'UE et de l'OTAN, a exclu l'énergie du boycott russe. Les USA ont exclu l'uranium, et achètent leur carburant au Venezuela, pays très démocratique comme chacun sait. L'Europe n'a pas d'autre solution viable que l'énergie russe: suivre les USA dans cette aventure, c'est devenir les dindons de la farce. Les Russes sont déterminés à aller jusqu'au bout de leur plan de guerre en Ukraine, et quel que soit le prix à payer, ils continueront pour atteindre leur but. Ce n'aurait nullement été de la lâcheté de s'abstenir de prendre position, car l'Occident ne fait que prolonger la guerre, avec une issue qui lui échappe et qui de toute façon ne lui sera pas favorable.

A présent, dans l'intérêt des citoyens, l’État devrait supprimer ou diminuer les taxes pour permettre à la population de garder la tête hors de l'eau. Hélas, ce n'est pas le cas: de toute évidence, la population n'est pas le premier souci de nos élus, et curieusement, ils ne craignent pas la réponse du peuple par les urnes.

Le pire est probablement à venir: nous allons payer cher ce boycott, une décision folle qui découle en toute logique du fait que les Suisses, hystérisés par le bobard climatique, ont verdi et encore pire, féminisé leurs parlements.

Il se peut même que nous devions mordre la poussière encore longtemps avant que les électeurs reprennent leurs esprits et cessent de voter bienpensant.
La réponse que la Chine et la Russie sont en train de nous préparer sera sans appel, quelle que soit l'explication de nos "spécialistes" pour se justifier.

Actuellement, les Russes ont quitté les collaborations spatiales avec les Occidentaux et s'allient avec la Chine. La Chine dispose actuellement de moyens pour détruire les satellites d'une manière indétectable (voir ici, et ici et ici), et même si la destruction d'un satellite est illégale, et constitue un casus belli, la Chine déjà très en avance sur l'Occident pourra avoir le dernier mot. Et à cause de notre mauvaise stratégie, cumulée avec l'hystérie antirusse, la Russie s'est maintenant alliée avec la Chine, si bien que nous sommes pratiquement KO, car par exemple, sans internet, sans GPS, les armes modernes sont inopérantes.

Avec le monde multipolaire qui se dessine, la Suisse a deux choix.

Soit nous continuons à nous enfoncer, enchaînés au déclin de l'Occident, USA en tête, soit nous nous détachons du navire qui coule.

Pensons que les Russes ont encore quelques justifications historiques et moralement tangibles pour motiver la guerre en Ukraine, la présence de 130'000 soldats de l'armée ukrainienne qui avaient comme projet de reconquérir le Donbass et la Crimée, ainsi que la menace par le gouvernement Zelensky de rompre le mémorandum de Budapest de 1994.

En face, le camp occidental n'a plus aucune ligne de conduite qu'on puisse appeler morale. Ils vocifèrent, diabolisent, sanctionnent les Russes pour avoir déclenché une guerre en "violant la souveraineté nationale de l'Ukraine". Mais il n'y a pas eu de condamnations, de boycotts, de diabolisation, lors des guerres que l'Occident a menées en Serbie, en Syrie, en Irak, etc. Les cris d’orfraie pour crimes de guerre ne peuvent toucher le camp du bien, puisqu'il détient les institutions qui décident ce qui est une guerre juste ou ne l'est pas.

La Suisse a encore le choix de prendre ses distances face à l'affrontement des puissances, qui n'est pas son affaire, et de s'occuper plutôt de sa parasitocratie qui dicte actuellement le tempo.
Pour comprendre le monde réel, les Suisses devraient commencer par rejeter l'idéologie pastèque qui nous conduit dans le mur, et arriver à comprendre, à identifier ce qu'est le marxisme, sous toutes ses formes. Puis à le sarcler, au même point que l'Occident a extirpé le nazisme après la seconde guerre mondiale.

A cause de l'infiltration massive des universités après mai 68, et même avant, depuis que les idéologues marxistes et l "École de Francfort" font partie des programmes universitaires, l'Occident a commencé à creuser sa tombe.

Les futures élites ainsi formatées se sont diffusées dans la société, et occupent partout les postes clefs, d'une manière quasi héréditaire.
Les médias sont leurs fortifications, se dressant comme des remparts contre toute autre information que ce que la gauche décrète comme point de vue acceptable.

Il y a quelques années, Zemmour a créé la polémique en disant:
« Au lieu de bombarder Raqqa, la France devrait bombarder Molenbeek d’où sont venus les commandos. »

Et nous, devrions-nous commencer par nos universités ou par nos médias?

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image en avant: la page web du Collège des humanités de l'EPFL,

https://www.gendercampus.ch/fr/hautes-ecoles/institutions/detail/college-des-humanites-epfl

Samuel Bendahan est professeur au Collège des Humanités à l'EPFL et également à l'UNIL. Il n'y a pratiquement pas de semaine qu'il ne soit invité par l'émission Forum de la RTS pour exprimer son avis anticapitaliste et totalement hors sol.