Renée Greusard, victime du “régime de l’hétérosexualité”, milite pour un consentement à la maternité
Tout un programme…
L’essayiste part en lutte contre l’injonction sociétale à la maternité qui pèse sur les femmes. Choisir d’être mère est un bijou brut, un rubis, un diamant qui brille des mille feux de la sottise!
Les néo-féministes cherchent toutes leur filon. Après Rose Lamy (cf. papier de Frédéric Magellan dans ces colonnes), je vous présente Renée Greusard. Elle aussi cherche depuis un bon moment de quoi elle a bien pu être victime. Après avoir compulsé les « essais » dénonçant, au choix, la charge mentale, la charge maternelle, une sournoise injonction patriarcale et/ou hétérosexuelle (au maquillage, au soutien-gorge, à l’épilation ou au désir), l’absence de consentement (ou le consentement non explicite, ou l’emprise), un tabou (celui des règles, des seins qui tombent ou de la masturbation féminine), cette journaliste a compris que l’inspiration ne pourrait venir qu’à la suite d’une introspection intime et totale.
[...] Choisir d’être mère (JC Lattès) est un livre dénonçant le “tabou de la maternité” et s’adressant « plutôt à des femmes cisgenres parce qu’elles subissent, notamment dans le régime de l’hétérosexualité, des oppressions spécifiques ». [...]
« Je ne crois pas qu’on puisse consentir à quoi que ce soit sans être informée. Si je me sens prête à vous parler, c’est que mon propre consentement à la maternité n’a pas été éclairé. J’aurais aimé qu’on me prévienne plus et qu’on me dise la vérité », écrit Renée Greusard en introduction de son ouvrage.
[...] « Je ne vous connais pas, vous qui lisez ces mots. […] Peut-être souhaitez-vous vous conforter dans l’idée que jamais, au grand jamais, un enfant ne passera par votre utérus. »
[...]
« J’ai beaucoup douillé en devenant mère et j’ai été scandalisée de découvrir qu’on envoie les femmes en enfer sans les prévenir en amont de ce qui les attend ! » dit Renée Greusard. Elle a eu bien du mérite de se lancer dans cette aventure « la fleur au fusil comme ça », sans être « briefée ». [...]
Une démonstration puissante
Pour expliquer à la journaliste ce qu’elle entend par « n’avoir pas consenti à être mère », Renée Greusard se livre à un exercice intellectuel que je n’hésite pas à qualifier de thuramien [1] : « Pour consentir, il faut choisir, et pour choisir, il faut être éclairée. Je vais prendre un exemple très simple : on propose à une personne deux verres, dans l’un, il y a du jus de pomme et dans l’autre un jus dont on ne connaît pas la saveur. Peut-on vraiment choisir si on ne sait pas ce qu’il y a dans l’un des deux verres ? J’ai désiré être mère, mais je n’ai pas consenti à l’être dans le sens où je ne savais pas ce qui m’attendait réellement. » Puissant, non ?
[...] « Six ans après sa naissance, je n’en reviens toujours pas de constater à quel point quand on est parents, on n’est JAMAIS tranquilles : même aux toilettes qui devraient pourtant être un sanctuaire. […]
« Quel message as-tu envie de faire passer aux femmes qui sont en passe de basculer (sic) dans la parentalité ? », questionne Julie Tissier. Réponse : « Si elles ne sont pas enceintes, je leur dirais de s’assurer qu’elles désirent prendre cette voie, de questionner leur désir pour être certaines de ne pas céder à une injonction sociétale. » [...]
[...]Robert, homme transgenre « assigné » fille à la naissance ayant conservé son utérus et portant l’enfant de sa compagne Isabelle (alias Jérôme au départ), [...]
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[1] En référence au philosophe à crampons Lilian Thuram dont j’ai déjà rapporté quelques unes des plus stupéfiantes expériences dans un article paru sur ce site le 3 juin 2021.
Iels (ou Eils?) me font bien rire avec leurs fanatisme et leurs prises de têtes qui ressemble étrangement à de la démence. C’est vraiment drôle de lire leurs remises en questions permanentes sur des choses de la vie pourtant simplissime. Ces gens continuerons à nous faire rire tant qu’ils touchent pas à nos gosses ! Un jours les enfants de ces fanatiques vont bien vouloir retourner la manivelle à l’envers (ou à l’endroit) et revenir à des standards normaux. D’ici là ! amusons-nous encore un peu 🙂
Quand la parole et l’écrit sont donné à des malades mentaux…. Voilà le résultat, une énorme débilité, soutenu par des débiles..forcément.