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Et voici le résumé qu'en donne l'AFP, une démonstration de ce que produit un média subventionné, incapable de faire autre chose que du journalisme militant:
UE: Zemmour reproche à Macron de vouloir "imposer les valeurs du progressisme" - AFP le 19.01.2022
Eric Zemmour a accusé Emmanuel Macron et Bruxelles de vouloir "imposer les valeurs du progressisme occidental" à des pays comme la Pologne et la Hongrie, lors d'une visite chahutée par quelques opposants mercredi à Calais, symbole selon lui de "l'immigration folle".
"Il n'a pas le droit et la Commission de Bruxelles n'a pas le droit d'imposer les valeurs du progressisme occidental contemporain à des pays comme la Pologne et la Hongrie, qui le refusent", a estimé le candidat d'extrême droite à la présidentielle.
Un peu plus tôt, devant le Parlement européen, où il présentait les priorités de la présidence française du Conseil de l'Union européenne, Emmanuel Macron a plaidé pour l'intégration du droit à l'avortement et de la protection de l'environnement dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE.
Pour lui répondre, M. Zemmour a choisi de se rendre sur le site de l'ancienne "jungle" de Calais, le plus grand bidonville de France qui avait accueilli jusqu'à 10.000 migrants avant son démantèlement en 2016.
Calais, c'est "le symbole évidemment du traité de Schengen qui ne fonctionne pas, d'une immigration folle qui détruit tout sur son passage" et "d'une Europe qui a complètement renoncé à se protéger des invasions migratoires", a estimé le candidat, perché, en plein vent, en surplomb de l'ancienne "jungle", sur une batterie d'artillerie en béton, bâtie par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il a reproché à M. Macron un "discours d'abdication d'un homme qui fait mine de diriger un pays qu'il trouve trop petit pour ses ambitions. (...) Contrairement à ce que croit Emmanuel Macron, l'Europe n'est pas une Nation".
Le président de la République a fait "l'éloge (...) de l'Etat de droit, il oublie et il ne veut pas voir que l'Etat de droit est devenu aujourd'hui le paravent du gouvernement des juges" qui veulent "nous imposer leur vision idéologique", a ajouté M. Zemmour.
Au loin, une poignée de militants antifascistes ont crié au mégaphone "Zemmour, on ne veut pas de toi ici, repris de justice", alors que le candidat a fait appel lundi d'une nouvelle condamnation pour provocation à la haine pour des propos de 2020 sur les mineurs isolés.
Le député ex-LREM Aurélien Taché, soutien du candicat écologiste Yannick Jadot à la présidentielle, a aussi brièvement interpellé Eric Zemmour, pour contester sa vision de l'immigration.
Le candidat avait ensuite prévu de se rendre sur des "points de présence de clandestins" pour échanger "avec des représentants des forces de l’ordre", mais il a renoncé pour les rencontrer dans un bistrot de Marck.
Une trentaine de militants associatifs étaient encore présents à l'extérieur, sous une pluie battante. Le candidat est finalement parti par une porte dérobée, avant de s'engouffrer dans une voiture.
"Le bruit des opposants nous a empêchés de faire un dernier échange avec la presse malheureusement", a regretté Antoine Diers, membre de son équipe de campagne.
"Quelle misère de lire ce que pense le candidat d’extrême droite de Calais, qui pense avoir le niveau d’accéder au pouvoir (...) en insultant le maire de Calais, ses habitants et les milieux économiques", a pour sa part twitté la maire de Calais, Natacha Bouchart (LR). "J’espère qu’il n’aura pas ses 500 signatures" de parrainages.
Et vous, qu'en pensez vous ?