RTS - Forum - Résumé et commentaires par Carla Montet
Mazzone n'est pas contente: après le mariage pour tous, elle veut que le Parlement s'attaque au prochain pilier sur lequel repose l'institution de la famille depuis des millénaires, qui est la notion de la filiation dans les familles conventionnelles.
Mazzone martèle que la société a évolué: la présomption de paternité date de plus d'un siècle, elle a pour but de protéger le couple, le mariage, la paix familiale, l'ordre social, mais pas les enfants.
Nous savons que Mazzone n'est pas mariée avec le père de son fils Bela (avec un seul L svp), et elle trouve que les démarches de reconnaissance en paternité doivent également être exigées des couples mariés. Mazzone, qui n'en est pas à une contradiction près, soutient que puisque les couples de lesbiennes ont peu de démarches à faire pour la reconnaissance de parent 2, il n'y a aucune raison pour que les couples mariés soient réticents à faire les mêmes démarches. Autrement dit, la gauche exige de nouveau que la majorité se plie à la minorité, et espère secrètement qu'en obtenant cette nouvelle "réforme", plus de familles vont exploser.
Mazzone affirme que le père génétique d'un enfant n'a aucun accès à la justice. Et elle relève l'inégalité de traitement entre les couples mariés et non mariés, car seul le père génétique non marié aurait accès à la justice pour demander un test de paternité.
En bref, ce que Mazzone demande, c'est par exemple le droit de perturber la vie d'une famille si une tierce personne exige que la paternité de l'enfant soit réexaminée, sans l'avis du couple - et ceci, bien entendu, dans l'intérêt de l'enfant!
Remarquons également que brusquement la biologie compte.
Alors que la gauche nie les différences entre les genres, subitement la filiation génétique a de l'importance, alors que durant toute la campagne sur le "Mariage pour Tous", l'homme n'avait aucun droit sur la filiation venant de sa semence.
L'avocat rappelle que plus de 3/4 des enfants naissent de couples mariés. Il arrive, très rarement, que la femme en cours de procédure de séparation tombe enceinte d'un autre.
Et ces cas (rares) se règlent actuellement sans aucun problème, aucun cas contraire ne peut être cité par le "camp du progrès", l'ennemi juré de la famille traditionnelle.
Mais Mazzone veut supprimer la présomption de paternité, puisque pour les couples lesbiens il y a l'obligation de démontrer être le deuxième parent.
Uniquement par souci d'égalité (?), il faudrait donc que les couples mariés prouvent eux aussi que l'enfant né dans le cadre d'un mariage est effectivement l'enfant du mari.
Mazzone insiste: la réalité est que les modèles ont évolué, il est anachronique que la paternité aille de soi au temps du mariage pour tous. Par conséquent, il y a une nécessité de réformer la loi pour que le quart des enfants nés hors mariage ait droit à un traitement équitable.
Nous aimerions savoir où Mazzone situe l'égalité de traitement. Apparemment, ce n'est pas le droit de chaque enfant de grandir dans un environnement stable et sain, avec un père et une mère.
Mazzone permet généreusement que tous ceux qui veulent encore continuer à vivre selon le mode traditionnel puissent le faire, mais elle veut juste protéger les liens réels. (sic!)
Et elle insiste sur le fait que ce qui doit primer, c'est le bien de l'enfant. C'est pourquoi, faire passer en priorité le mariage, la paix familiale, l'ordre social, avant l'intérêt de l'enfant, comme c'était la coutume, cela ne peut plus durer.
L'enfant a donc le droit de savoir qui est son père, il faut un acte de reconnaissance génétique, reconnu par tout le monde.
Si la femme qui accouche est mariée, l'enfant est automatiquement reconnu. Pourquoi pas le parent 2, alors? Pour Mazzone, il suffit de faire remplir des formalités supplémentaires aux couples mariés pour arriver à l'égalité.
La loi actuelle est déjà fortement en faveur de la femme, et selon Kamerzin la réforme proposée donnerait porte ouvertes aux actes de vengeance de la mère en cas de séparation (ce qui est bien loin de l'intérêt de l'enfant!). En effet, si le père reconnaît un enfant né dans le cadre du mariage mais que la mère s'y oppose, elle pourrait faire radier la paternité de l'homme.
Mais pour le lobby LGBT et toutes les nuances de rouge, le statu quo n'est pas satisfaisant et ne le sera jamais, tant qu'il restera encore quelque chose à détruire de l'institution de la famille traditionnelle.
Lisa Mazzone est une imposture, tout comme l'utilisation du climat, des migrants, du féminisme, des inégalités, etc. par son camp. Tous leurs combats ne sont que des prétextes pour faire avancer leurs idéologies viciées, hors sol, qui visent la destruction de notre civilisation.
C'est absolument tragique qu'une femme aussi vide puisse faire carrière politique, juste parce qu'elle sait manier les sophismes.
lien vers l'audio (8 min): https://www.rts.ch/audio-podcast/2021/audio/le-conseil-federal-veut-reformer-le-droit-de-la-filiation-debat-entre-sidney-kamerzin-et-lisa-mazzone-25789975.html
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Dans ce contexte, Watson.ch se dépêche de publier un sondage britannique trouvé sur internet, dont on ne connaît ni la véritable source, ni l'échantillon utilisé, bref, sans aucune crédibilité:
Marine Brunner Vous avez 1 chance sur 10 que votre père ne soit pas le vrai
[...] En effet, près d'une femme sur dix avoue ignorer qui est le véritable père de leur enfant. Sur 1000 femmes interrogées, près de 7,81% reconnaissent avoir menti à leur partenaire sur ce sujet. Si on extrapole, cela signifie qu'il existerait 2,1 millions de couples au Royaume-Uni au sein desquels le père n'est pas le géniteur biologique. [...]
article complet: https://www.watson.ch/fr/international/royaume-uni/902480444-1-femme-sur-10-n-est-pas-sure-de-l-identite-du-pere-de-leur-bebe
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C'est dans l'air du temps..... Noël 2021, pub pour la Poste
https://www.youtube.com/watch?v=Wtegt98ZHhg
Et vous, qu'en pensez vous ?