Nouvelle polémique aux Etats-Unis concernant le fact-checking de Facebook (VIDEO)

post_thumb_default

 

La mésaventure d'un journaliste américain a ouvert la voie à un étonnant aveu de la part de Facebook. Les avocats de l'entreprise (désormais nommée Meta) ont reconnu le 29 novembre que le système de vérification des informations qui circulent sur le réseau social n'était pas neutre.

L'étonnant argument de Facebook 

Tout part d'une plainte déposée contre la plate-forme par le journaliste et animateur de Fox News John Stossel, ancien d'ABC News plusieurs fois récompensé pour ses enquêtes. Facebook avait qualifié de «partiellement fausse» l'une de ses vidéos en septembre 2020, dans laquelle il affirmait que la principale cause des incendies qui avaient détruit les forêts californiennes était la mauvaise gestion forestière du gouvernement américain, sans balayer pour autant la responsabilité de causes naturelles comme le réchauffement climatique. Il se basait notamment sur l'intervention dans la séquence du militant écologiste Michael Shellenberger.

La plainte pour diffamation de John Stossel a abouti à un procès au cours duquel Facebook a fait valoir un argument qui pourrait se retourner contre l'entreprise : «Les mentions en elles-mêmes ne sont ni fausses ni diffamatoires, au contraire, elles constituent des opinions protégées», ont déclaré ses avocats. En creux, le réseau a donc admis que son fact-checking n'était pas neutre. Or, dans un communiqué en août 2020, Facebook expliquait que «la publication de contenu relevant de l'opinion ne donne pas l'autorisation de diffuser des fausses informations». Nouvelle illustration donc du manque de neutralité du réseau social.

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.