Christine Douglass-Williams: L'Europe n'a commencé que récemment à s'opposer à la migration massive vers la Pologne due à la guerre hybride menée par Loukachenko contre l'UE. Le président biélorusse a envoyé des migrants vers des pays de l'UE, les utilisant comme instruments de représailles contre celle-ci. Depuis le début, les mondialistes de l'UE poussent à une immigration ouverte et non contrôlée de migrants musulmans, pénalisant et faisant pression sur la Pologne et d'autres membres du groupe de Visegrad (la République tchèque, la Slovaquie et la Hongrie) pour qu'ils acceptent des "quotas de migrants".
Aujourd'hui, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán reproche à l'UE son habitude persistante de "chercher à punir les États membres qui protègent leurs frontières, tout en finançant des organisations pro-immigration liées à George Soros."
Rien n'a vraiment changé avec l'UE, malgré ses actions dans son conflit avec la Biélorussie. Orbán a averti que le bloc était désormais "attaqué de trois côtés à la fois" depuis que les migrants ont trouvé de nouveaux moyens de contourner la Pologne, qui a construit une clôture et envoyé des renforts de police à la frontière.
"30'000 à 35'000 personnes quittent l'Afghanistan chaque jour", a averti M. Orbán. Ajoutez à cela les migrants musulmans nord-africains qui ne cessent d'arriver au Royaume-Uni en traversant la Manche. Bien qu'insoutenable, le flux régulier de migrants se poursuit en l'absence de toute volonté de l'arrêter, notamment dans les États gouvernés par des dirigeants mondialistes.
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"Orbán : EU ‘Wrecking Itself’ By Punishing Members Which Stop Migrants, Funding Soros Orgs", par Jack Montgomery, Breitbart, 1er décembre 2021 :
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán s'est plaint que l'Union européenne cherche à punir les États membres qui protègent leurs frontières, tout en finançant des organisations pro-migrants liées à George Soros.
Dans une interview accordée à la radio Kossuth, dont la transcription a été vue par Breitbart London, le leader national conservateur a averti qu'avec la pression exercée par la Biélorussie sur la frontière polonaise, qui a ajouté de l'huile sur le feu de la crise des migrants qui couve depuis longtemps dans l'Union européenne, le bloc était "attaqué de trois côtés à la fois".
"Des vagues de migrants atteignent l'Europe par l'Italie, par la mer, et parfois même jusqu'en Espagne. Nous voyons les images de la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, c’est-à-dire qu'ils ont aussi commencé à venir par l'Est. Et notre casse-tête, notre très gros problème, c'est que les migrants arrivent aussi par la route des Balkans via la Serbie, la Turquie et la Grèce. La pression augmente de ces trois côtés à la fois", a expliqué le Premier ministre hongrois.
Le Premier ministre Orbán a ajouté que, si l'Union européenne "ne donne pas d'argent pour la sécurité physique des frontières, elle donne de l'argent pour tout ce qui favorise l'immigration", alléguant en outre que Bruxelles "donne de l'argent aux organisations de George Soros..... [qui financent toutes les 'organisations de la société civile' - ou quel que soit leur nom - qui soutiennent l'immigration. Et ceux qui sont engagés dans la défense n'en reçoivent pas."
"Bruxelles doit comprendre qu'elle est en train de se démolir elle-même", a-t-il averti.
Orbán a déclaré que, pour sa part, la Hongrie avait "arrêté plus de 100 000 migrants" en 2021 à ses clôture frontalières bien défendues - "trois fois le nombre de l'année dernière" - mais que l'establishment de l'Union européenne à Bruxelles était loin de soutenir ses efforts.
Il a souligné que les migrants arrêtés sont "des gens qui commettent des crimes, qui traversent la frontière illégalement" et que la Hongrie serait dans son droit de les emprisonner - "Mais où mettrions-nous 100 000 prisonniers ?"
Notant en aparté que l'UE tentait en dernier recours de supprimer l'option de poursuivre les franchisseurs de frontières illégaux, Orbán a poursuivi en expliquant que la politique actuelle de la Hongrie consiste à expulser rapidement ces personnes, mais "l'UE n'accepte pas du tout cela: elle veut que ces 100 000 personnes soient ici en Hongrie."
Les fonctionnaires de l'Union européenne - ou "eurocrates" - ont adopté une position selon laquelle "les règles en vigueur en Hongrie aujourd'hui ne sont pas correctes... Ils disent que nous devrions accepter ces personnes ici, que nous devrions leur demander leurs documents, que nous devrions accepter une sorte de paperasse de leur part - ou au moins leurs déclarations verbales; selon eux, nous aurions dû entamer 100 000 procédures pour vérifier si nous voulons d'elles ici", a-t-il déclaré.
Telle a été la politique du gouvernement britannique dirigé par Boris Johnson lorsqu'il a accueilli des migrants clandestins traversant la Manche depuis la France et la Belgique, des États membres de l'UE sûrs et du premier monde. Aucun migrant n'a été renvoyé et tous ont été accueillis et hébergés aux frais des contribuables britanniques pendant le traitement de leurs demandes d'asile douteuses, de sorte que presque aucun n'a été expulsé, bien que très peu d'entre eux soient des réfugiés légitimes.
La Hongrie, quant à elle, attend des demandeurs d'asile potentiels qu'ils déposent leur demande auprès des ambassades hongroises dans les pays situés hors de ses frontières, principalement ses voisins du sud, la Serbie et la Macédoine.
"Le seul mot pour décrire ce que fait Bruxelles [en s'opposant à ce système]. c'est: stupidité", a déclaré M. Orbán, qui a prévenu que la crise migratoire de l'Union européenne "va s'aggraver, car 30 000 à 35 000 personnes quittent l'Afghanistan chaque jour".
Il s'est également dit préoccupé par le nouveau gouvernement de coalition de gauche en Allemagne, qui, selon lui, est encore plus favorable à l'immigration de masse que le gouvernement de centre-droit d'Angela Merkel.
"[L]e programme du gouvernement allemand vient d'être publié, dans lequel l'Allemagne est décrite comme un pays d'immigrants", a-t-il affirmé, suggérant qu'il existe désormais "deux conceptions complètement différentes de la nation" parmi les membres de l'Union européenne, à savoir "les pays qui reconnaissent ouvertement qu'ils veulent être des pays d'immigrants [et] les pays - nous, les Hongrois, par exemple - qui reconnaissent ouvertement qu'ils ne veulent pas être des pays d'immigrants"....
Source: Jihad Watch
Traduction Albert Coroz
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