New Delhi est classée parmi les villes les plus polluées de la planète, tant pour ses émissions de gaz toxiques provenant de l'industrie que pour celles de son trafic routier ou encore des brûlis agricoles qui emplissent l'air chaque hiver.
Ses 20 millions d'habitants se sont réveillés dans une brume grisâtre et jaunâtre, qui devrait encore s'épaissir dans les jours qui viennent, prédisent les experts.
Les niveaux de particules PM2,5 - les plus fines et donc les plus dangereuses particules de pollution dans l'air - ont atteint un pic à près de 389 jeudi, selon les stations de mesure de la qualité de l'air de l'agence gouvernementale SAFAR.
Ce relevé est 15 fois plus élevé que les limites de sécurité préconisées par l'Organisation mondiale de la santé.
SAFAR a recommandé aux habitants d'éviter les activités en extérieur et de porter un masque.
L'agence a aussi prévenu que les feux d'artifices illégaux, traditionnellement tirés pour Diwali pourraient encore élever le taux de pollution vendredi.
Un phénomène aussi accentué par les brûlis des agriculteurs des états voisins qui utilisent le feu pour nettoyer leurs champs avant les prochains semis.
La pratique, pourtant interdite en 2015, se poursuit et provoque des pics de pollution annuels en hiver.
"La part de la pollution due aux brûlis est passée de 8% à 25% aujourd'hui et sera de 40% vendredi", a affirmé le directeur des programmes de la SAFAR, Gufran Beig, à l'AFP.
Un rapport de l'ONG suisse IQAir a relevé en 2020 que 22 des 30 villes les plus polluées du monde se trouvaient en Inde, New Delhi recevant le titre de la capitale la plus polluée de la planète.
La même année, la revue Lancet a indiqué que 1,67 million de morts pouvaient être attribués à la pollution de l'air sur l'année 2019 en Inde, dont 17.500 à New Delhi.
Extrait de: Source et auteur
Et vous, qu'en pensez vous ?