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Les élèves noirs et latinos s'en sortent moins bien dans les écoles dotées de "responsables de la diversité"

Kyle Smith

Une étude récente indique que la présence dans les écoles d'un bureaucrate de la diversité grassement payé peut en fait péjorer la situation des élèves noirs et latinos. Les districts scolaires dotés de "responsables de la diversité" présentent des écarts de résultats plus importants entre les riches et les pauvres, entre les blancs et les noirs, et entre les blancs et les latinos.

Il est donc grand temps de passer à la déchiqueteuse tous ces livres d'Ibram X. Kendi et de Robin DiAngelo qui expliquent que vous devriez dépenser 15'000 dollars pour engager des gens comme Kendi ou DiAngelo pour vous faire la leçon sur le privilège blanc. Du moins si votre souci est réellement d'améliorer le sort des minorités défavorisées et non d'apaiser la culpabilité des Blancs en jetant l'argent par les fenêtres.

Une étude empirique réalisée par la Heritage Foundation, qui a analysé les données de 554 districts accueillant 22,5 millions d'élèves, a révélé que, maintenant que des responsables de la diversité (CDO) ont été engagés sur pratiquement tous les campus universitaires, 79 % des plus grands districts de l'enseignement primaire et secondaire ont également engagé de tels responsables, et que même les districts ruraux les engagent à un rythme soutenu. Résultat ? Les districts dotés de CDO présentent des écarts de résultats plus importants entre les riches et les pauvres, entre les blancs et les noirs, et entre les blancs et les latinos !

"Dans les districts sans CDO, rapporte Heritage, l'élève noir moyen a 1,9 point de retard par rapport à l'élève blanc moyen sur les résultats des tests standardisés. Avec les CDO, cet écart passe à 2,4 point. Le même schéma apparaît entre les élèves blancs et latinos, bien qu'avec des écarts plus faibles.

Mais si ces écarts n'étaient qu'une conséquence de la pauvreté ? Les districts avec CDO, qui sont concentrés dans les villes, ont une proportion plus élevée d'élèves qui ont droit à des repas gratuits. Les districts suburbains et ruraux sont plus riches.

Les auteurs de la recherche ont pensé à cette question, et ils ont examiné les résultats des tests au fil du temps. Sur une décennie se terminant en 2018, "l'écart de réussite entre Blancs et Noirs a augmenté de 0,03 point chaque année dans les districts avec CDO par rapport aux districts sans ce poste." Entre les Blancs et les Latinos, ce chiffre était de 0,02.

Heritage a effectué des analyses de régression pour éliminer l'effet d'autres facteurs (tels que les budgets des écoles, la composition raciale, les niveaux de base des résultats des élèves, etc.) et a obtenu toujours les mêmes résultats : la présence de CDO est corrélée avec de moins bons résultats pour les minorités, et les écarts se creusent dans ces districts.

Coïncidence ? Peut-être, mais il y a beaucoup de données qui indiquent que non. Les districts étudiés accueillent environ 44 % des élèves américains de la maternelle à la terminale. À tout le moins, les CDO - que vous les appeliez "directeurs de l'équité éducative", "directeurs de la diversité, de l'équité et de l'inclusion" ou un autre titre ronflant - ne semblent pas tenir leurs promesses.

Logiquement ils devraient démissionner en masse, en déclarant : "J'ai échoué avec mes étudiants, je suis vraiment désolé. Je vais faire don de tous les salaires et avantages que j'ai reçus des contribuables aux minorités nécessiteuses."

Mais cela n'arriverait que dans un système qui se préoccupe réellement de l'apprentissage des élèves noirs et latinos. Pourquoi les écoles publiques commenceraient-elles à le faire maintenant ? Le racket de la diversité est un trop bon filon, et pour le bien de tous les bureaucrates qui en profitent, il faut continuer à l’exploiter.

Source : https://nypost.com/2021/10/27/black-latino-students-did-worse-with-diversity-officers/

Résumé Albert Coroz pour LesObservateurs.ch