La députée féministe qui a renoncé à participer à la conférence du Parti travailliste pour des raisons de sécurité a accusé ses collègues de l'avoir "jetée sur les rails" parce qu'elle voulait utiliser le mot "femme".
Rosie Duffield, députée travailliste de Canterbury, avait refusé de participer à l'assemblée officielles du parti pour des raisons de sécurité, suite aux menaces de la faction progressiste d'extrême-gauche du Labour. En affirmant que seules les femmes peuvent avoir un col de l'utérus, elle a déclenché une polémique qui a éclipsé les autres débats, révélant un parti en pleine implosion avec des personnalités de haut rang incapables de dire clairement s'il est "transphobe" ou non d'énoncer des faits sur l'anatomie féminine.
De nombreux députés du parti ont pris leurs distances par rapport aux propos de Mme Duffield. Pour le chef du part Sir Keir Starmer, le fait que seules les femmes ont un col de l'utérus "ne devrait pas être dit" car "ce n'est pas bien". La chancelière de l'ombre Rachel Reeves a prétendu qu'elle ne savait absolument pas comment répondre à de telles questions de biologie de base. La vice-présidente du parti, Angela Rayner, n'a pas non plus voulu confirmer ou nier la spécificité anatomique des femmes, tandis qu'Emily Thornberry est allée jusqu'à dire que l'affirmation de Duffield étaient "factuellement inexacte". Le ministre de la Justice de l'ombre, David Lammy, a semblé traiter Duffield de "dinosaure".
Duffield, 50 ans, a déclaré lors d'un événement non officiel organisé par la Déclaration des femmes travaillistes: "C'est ridicule et je n'ai rien un dinosaure. Je suis en colère contre mes collègues qui m'ont ‘jetée sur les rails’. Je n’en suis que plus déterminée. Je ne suis pas une transphobe, je ne l'ai jamais été et je ne le serai jamais. Je veux simplement utiliser le mot ‘femmes’".
La présence de la député de Canterbury n'avait pas été annoncée à l'avance pour des raisons de sécurité; mais malgré cette précaution, 25 militants trans radicaux avaient tout de même réussi à se rassembler devant le lieu de rencontre pour protester. L'événement était également étroitement surveillé par des agents de sécurité.
Après son apparition surprise à l'événement de Brighton, Mme Duffield a réaffirmé sa position selon laquelle les espaces non mixtes, notamment pour les femmes, comme les vestiaires, les toilettes et les refuges, devraient être protégés. En revanche, elle s'est déclarée favorable à ce qu'il soit "plus facile" de changer de sexe.
"Ce que veulent les femmes comme moi, c'est simplement une promesse que les exceptions réservées à l'un des sexes seront maintenues dans la loi sur l'égalité de 2010", a déclaré la députée europhile à Sky News, poursuivant : "Nous sommes absolument d'accord pour que le chemin vers l'auto-identification soit facilité et que les droits des trans soient facilités, mais nous devons avoir des espaces non mixtes protégés et c'est tout ce que nous voulons vraiment."
La députée féministe a également affirmé que d'autres députés travaillistes étaient d'accord avec elle, mais "ils ne sont pas forcément prêts à le dire publiquement".
Et d’ailleurs, une militante travailliste du Pays de Galles a été chahutée et huée dans la salle de conférence principale mardi après avoir défendu publiquement Mme Duffield.
Le parti de gauche semble poursuivre son virage encore plus à gauche - même après le retrait de l'ancien leader et socialiste Jeremy Corbyn - puisque ses membres ont voté à une large majorité pour condamner la nouvelle alliance de défense et de sécurité australo-américano-britannique AUKUS, affirmant qu'elle allait "compromettre la paix mondiale". […]
Source : Breitbart
Traduction libre Cenator pour LesObservateurs.ch
Quelles beautés, je suis sous le charme….