Le journaliste et militant français d'extrême gauche Taha Bouhafs condamné pour avoir traité une policière, comme lui d'origine maghrébine, d'«Arabe de service». Ce que cette insulte et ce jugement disent d'une France plombée par son passé colonial.
Taha Bouhafs, avec son avocat Arié Alimi (en haut, à droite). La policière syndicaliste Linda Kebbab (en bas. à droite), qui avait porté plainte. image: tweet @Super_Yoyo_fr
Le journaliste et militant français d'extrême gauche Taha Bouhafs condamné pour avoir traité une policière, comme lui d'origine maghrébine, d'«Arabe de service». Ce que cette insulte et ce jugement disent d'une France plombée par son passé colonial.
Le 3 juin 2020 sur Twitter, il avait traité une policière syndicaliste d’origine maghrébine, Linda Kebbab, d’«Arabe de service». Mardi, le tribunal de Paris a condamné le journaliste et militant d’extrême gauche Taha Bouhafs à une peine pécuniaire de 3500 euros. Le 3 mars, un autre militant, salafiste, lui, Idriss Sihamedi, avait écopé de la même condamnation, pour la même insulte, qu'il avait assortie de l’expression «chien caressé par ses maîtres». Il s’en était pris à l’ex-chroniqueuse de Charlie Hebdo, Zineb El Rhazoui, elle aussi d’origine maghrébine.
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