Cenator: Lors de l'émission Forum du 2 août, Esther Coquoz a lancé une attaque virulente contre Marco Chiesa, tout en accusant ce dernier d'être d'une rare violence.
Madame Coquoz et ses semblables font depuis des années la promotion de militants d'extrême gauche, de professeurs de Gauche, d’experts de Gauche... pour lesquels ils manifestent de l'empathie, tandis qu’ils sont déplaisants envers les très rares invités qui remettent en cause la bienpensance qui va de soi habituellement.
Extraits du débat entre Céline Amaudruz, conseillère nationale (UDC/GE) et vice-présidente de l’UDC, et Carlo Sommaruga, conseiller aux États (PS/GE).
Coquoz cite Chiesa: « Marco Chiesa a lancé une attaque d’une rare violence contre les villes roses-vertes.
Dans un discours publié sur YouTube, il dénonce des villes dominées par la Gauche caviar et moralisatrice, qui veulent dire à tous les autres comment penser et vivre, abattre les frontières, caresser les clandestins et les criminels dans le sens du poil, en voici un extrait: […] »
Mme Coquoz a le culot de demander:
«Le jour de la fête nationale, l’UDC est-elle en train de monter les Suisses les uns contre les autres ?»
La RTS est mal placée pour faire la leçon, car ce sont sont bien ces journalistes qui véhiculent la lutte des classes nouvelle formule et reproduisent toutes les débilités de la Gauche américaine qui peut servir à cette lutte, comme par exemple dresser les femmes contre les hommes, les Khmers Verts contre les agriculteurs…
C'est également eux qui font de la publicité pour les féministes de Gauche qui ont accaparé le Grütli la journée de l'unité nationale.
Et c'est bien cette RTS-là qui ose encore donner des leçons de civisme à l'UDC au nom du patriotisme qu'elle dénigre plus souvent qu’à son tour !
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24 heures du 3 août critique également avec virulence le discours de Marco Chiesa:
Pourquoi l’UDC cible les «parasites des villes»
[…] Une stratégie calculée en vue des élections.
[…] Alors que le président Guy Parmelin jouait dimanche au gentil grand-père protecteur de la Confédération et en appelait à l’unité nationale, le président de son propre parti, l’UDC, tirait à boulets rouges sur la «gauche caviar et les écolo-moralisateurs» des grandes villes suisses en les traitant de «parasites».
[…] Et le Tessinois de conclure son attaque frontale ainsi: «La politique des villes de gauche est la politique des parasites. Ils sont les champions du monde pour accaparer et dépenser l’argent que d’autres ont gagné. Comme les parasites, ils vivent aux crochets des autres. Pire, ils sont devenus les champions des parasites sociaux en faisant venir en masse dans notre pays d’autres personnes qui vivent aux crochets des Suisses.»
[…] L’UDC, quand elle veut attirer l’attention, a tout un bestiaire (moutons, rats, corbeaux et aujourd’hui parasites) pour clouer au pilori un adversaire. […]
24 heures reprend des tweets de divers politiciens:
Sami Kanaan: «Un président de parti en mal de légitimité, de crédibilité et de visibilité […] avec des relents fascisants […]»
Jean-Christophe Schwaab: «En ce jour d’unité et de solidarité nationales, l’UDC «déclare la guerre» à une partie de la population. […]» ...
Article complet (abonnés): https://www.24heures.ch/pourquoi-ludc-cible-la-gauche-parasite-des-villes-843113001719 (article sous abonnement)
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Ces salves journalistiques contre l'UDC arrivent dès que l'UDC remet en question les manigances et les privilèges de la Gauche en osant nommer les choses que plus personne n'a le courage de dénoncer.
Les accusations d'extrême droite, aux relents nauséabonds, fascistes,... arrivent systématiquement lorsque l'UDC annonce ses objectifs. Aussitôt, les "analystes politiques" "spécialistes de l'extrême droite" se relayent et condamnent unanimement ce parti, le décrivant comme opportuniste, électoraliste, raciste....
En Suisse romande, bien des journalistes se comportent comme si leur mission principale consistait à combattre les idées des conservateurs.
Pour nos vaillants combattants subventionnés de la pensée unique, dévier de la ligne du parti, ou dénoncer une réalité que personne n'a le droit de nommer, c'est simplement une chose inacceptable.
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Forum du 3 août:
Esther Coquoz annonce l'analyse politique de la journaliste Marie Giovanola sur le discours de l'UDC.
Pour les journalistes de la RTS, s'il s'agit de l'UDC, l'analyse politique est synonyme d'un pamphlet, voire d'un réquisitoire.
Ce qui suit est une parfaite illustration du journalisme que pratique la RTS.
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L’UDC ravive-t-elle les tensions entre ville et campagne?
Esther Coquoz: L’UDC a-t-elle décidé de s’en prendre désormais aux citadins?
L'UDC a un nouvel ennemi, les grandes villes suisses administrées par la gauche, dans son discours du 1eraoût dimanche, le président Marco Chiesa promettait de déclarer la guerre à la gauche caviar et aux écolos-moralisateurs des villes, en les traitant de parasites.
Marie Giovanola, on vous retrouve à Berne, on peut dire que l'UDC a lancé sa campagne pour les élections fédérales de 2023?
Marie Giovanola va confirmer cela dans ce dialogue bien préparé à l’avance.
Marie Giovanola: L'UDC a dévoilé en quelque sorte quel serait son cheval de bataille car il lui en fallait un nouveau ! La question migratoire fait moins recette. Le parti a égaré 12 sièges sous la coupole fédérale lors des dernières élections de 2019. L'UDC a perdu récemment sur une autre de ses thématiques favorites, l’Europe, avec l’abandon de l’accord cadre avec l'UE, difficile désormais de miser sur la souveraineté suisse face au monstre bruxellois.
Et donc, voilà que l’ennemi qui était jusqu’ici extérieur, devient l'ennemi intérieur, les grandes villes.
Esther Coquoz: Et pourquoi s’en prendre aux villes ?
Marie Giovanola: Eh bien parce que les grandes villes de Suisse, celles qui ont plus de 100'000 habitants, sont dirigées par les verts et les socialistes, l’électorat de l’UDC se trouve majoritairement hors des grands centres urbains, le parti y a donc un potentiel de développement important, et cherche à séduire les citadins qui estimeraient comme lui que la gauche gaspille l’argent des contribuables. Et puis, cette stratégie lui permet de surfer sur sa victoire sur la loi CO2, en juin dernier, un vote qui a creusé encore les clivages entre villes et campagne.
Esther Coquoz: On imagine que cette nouvelle stratégie n’est pas sans risque, Marie ?
Marie Giovanola: Oui, parce qu’évidemment, c’est une part de coup de poker, il faudra réussir à mobiliser ces deux prochaines années avec ces affaires ciblées sur la gestion des villes par la gauche, pas sûr que ce soit aussi porteur que les thèmes habituels, d’autant qu’au sein même de l'UDC ce discours a mal passé chez des élus de plusieurs grandes villes. Malgré cet écueil, l’UDC a en tout cas réussi à occuper le terrain. Chaque été à cette période, comme j'ai dit d'ailleurs, le parti a saisi l’occasion de faire parler de lui alors que les autres sont en vacances.
Esther Coquoz: Et puis est-ce que cet écho profite aussi au président de l’UDC Marco Chiesa ?
Marie Giovanola: Cela lui a permis en tout cas de rappeler à ses troupes qu’il existait. Comme son prédécesseur Albert Rösti, Marco Chiesa est parfois perçu comme un gentil, un peu lisse. En poste depuis à peine une année, il doit encore se faire une place, surtout en Suisse alémanique, et puis son discours a eu un fort impact, c’est peut-être aussi parce que le ton agressif et la dureté des mots employés contrastent avec la bonhomie du personnage.
Esther Coquoz: sur un ton satisfait, conclut : Votre analyse, Marie Giovanola.
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Expérience lausannoise du 4 août, début d'après-midi:
Le bureau de poste est rempli quasiment à craquer de vieux et de la diversité. L’aspect tiers monde est renforcé par le sol jonché de détritus, et l'appareil désinfectant est vide, mais tout le monde le tripote à l'entrée, bonjour l'hygiène! Les clients font la queue même à l’extérieur. Il n’y a que l’écran au mur, avec les nouvelles, pour faire passer le temps.
L’info tourne en boucle avec la météo : "Le discours de l'UDC, qui surfe sur le clivage ville-campagne, ne tient pas debout... La péréquation le prouve"*
Décidément, Big Brother nous imprègne avec sa propagande de Gauche, impossible d'y échapper.
Le grand écran hypnotise, mais le plus dramatique n'est même pas la propagande, mais le fait que probablement, la moitié des clients auraient de la difficulté à comprendre l'écran, et ce n'est pas à cause d'un problème de vue.
Et beaucoup de vieux qui le lisent n’y voient que du feu, car cette génération sur le départ n’a pas appris à se méfier des autorités et encore moins à remettre en question les médias.
Quant aux habitants des villes de Gauche, qui suivront ces vieux, ils sont déjà pour la plupart, irrécupérables pour la Suisse.
*Le discours UDC sous la loupe: La campagne nourrit-elle vraiment les villes?
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24 heures du 4 août consacre toute une page à démontrer que l’UDC ment: il n'y a ni problème de Gauche caviar en Suisse, ni d'abus de leurs part.
Et les journalistes - Lucie Monnat et Arthur Grosjean - croient prouver que les gagnants ne sont pas les villes mais ceux qui vivent à la campagne.
L'article affirme que la polémique ne résiste pas aux faits, que l’affirmation de l’UDC est contredite par les résultats des votations et que la péréquation financière est en défaveur des villes de Gauche.
C’est le politologue Georg Lutz, professeur à l’Université de Lausanne, qui offre sa science pour cette démonstration (son rang correspond presque à celui d'un professeur de l’université soviétique Lomonossov de Moscou).
Juste un détail piquant: Georg Lutz dit qu’il y a deux fois plus d’étrangers résidant dans les villes que dans les campagnes, avec la palme de 40% d’étrangers qui revient à Genève.
Bien entendu, s’il y avait encore 60% de Suisses à Genève, tous les espoirs seraient permis. Mais si aucune distinction n’est faite entre les Suisses de papiers et les vrais Suisses, nous n’avons comme reflet du réel que ce que le professeur veut bien donner aux lecteurs.
En fait, la Suisse des villes qui n’a plus grand-chose de suisse, les personnes avec quatre grands-parents suisses non naturalisés, sont très très minoritaires.
Le professeur salue le fait que les quelque 76'000 clandestins qui vivent en Suisse - qu’il appelle bien entendu « sans-papiers » - ne posent pas de problème dans les villes. Travailleurs, ils ont accès aux assurances sociales, aux soins, aux études pour leurs enfants, peuvent revendiquer des droits vis-à-vis des employeurs, bref disposent de droits quasi identiques à ceux des personnes résidant légalement dans ces villes.
image: travailleurs sans papiers
Par contre, le professeur Georg Lutz fustige l’UDC, qui stigmatiserait injustement les requérants d’asile en leur reprochant d'être à la charge de l’État, alors que selon les chiffres de l'OFSP pour 2019, seuls 15% de l'ensemble des assistés ressortissent au domaine de l’asile.
Supposons même que ce chiffre soit vrai, il est déjà énorme !
Sans parler de la masse de cette catégorie qui est recyclée dans l’asile business comme traducteurs, conseillers culturels, etc.
Nous aimerions savoir exactement, combien de réfugiés statutaires, ayant le permis B, puis le permis C, travaillent en Suisse, sans tourner en rond entre assistance, programme d’occupation et cours donnés par l’assurance chômage, tous financés par les contribuables, et durant des décennies ? Combien de femmes, d’hommes, ont une réelle activité lucrative hors des emplois de l'asile, après dix, vingt, trente ans de résidence en Suisse?
Et finalement, les sujets tabous liés au droit d’asile dévoyé, ce sont les problèmes culturels, identitaires, démographiques et sécuritaires, tous des problèmes insolubles, aboutissant à une catastrophe civilisationnelle pour notre avenir.
Et ces soucis-là sont peut-être encore plus graves que la mise en esclavage des contribuables pour financer tout l'asile business.
Une visite à Bienne s`impose afin de constater que Bienne est une ville en pleine mutation depuis des années .
Ben oui une forme de révolution culturello-libérale à la Mao. Je viens de terminer ”les dix milles marches” de Lucien Bodard, une référence. Il décrit par le menu la stratégie du culturellement correct…mais plus près de nous il y a les conférences de Yuri Bezmenov, transfuge soviétique qui lui nous explique cette sape morale et existentialiste mise en place il y a fort longtemps par les idéologues soviets. En partie nous avons le résultat dans les unis, l’expression sexuelle de la vacuité. Vaut il mieux être une fausse femme qu’un homme raté? Apparemment l’égo s’en sort mieux….ah l’éternel féminin, la femme est l’avenir de l’homme, vraiment?
Les UDC des villes – Oui cela existe – sont en parfaite symbiose avec ce discours: nous vivons au sein de l’ennemi et en subissons la politique. Je reviens de Suisse Alémanique où j’ai passé mes vacances et cela a été un choc: c’est propre, net, pas de merde partout, pas de « mobilier urbain en palettes”, pas de poubelles qui débordent.
Pas non plus l’impression de vivre en Afrique.
Le retour à Lausanne est un choc.
Franchement c’est un autre pays.
Et oui, une ville comme Lausanne vit en mode parasite: La dette brute de la ville s’élève à 2,53 milliards! Pour 140’000 habitants! Soit 18’000.- par habitant!
Il faut que les campagnes comprennent bien ce que les villes mijotent: plus de bagnoles, des péages urbains, des interdictions de construire pour que le bobo puisse aller “se promener en campagne en utilisant les transports publics et son vélo électrique”. Le citadin veut transformer la campagne en une sorte de réserve naturelle où il pourra aller visiter les pégreux comme on visite une réserve indienne.
Sans parler du mépris que le citadin porte au campagnard, particulièrement à l’agriculteur.
Et maintenant les villes voudraient que la campagne finance sa teuf sans fin, ses “migrants” qu’elle refuse d’expulser, ses lois qu’elle refuse d’appliquer (mendicité roumaine, voile intégral).
@Jean-Francois Morf :
“La RTSocialiste a lavé les cervelles suisses au point que les gens jettent sans les lire les tout-ménages pertinents de l’UDC […]”
@Dupont:
Je dirais même plus, EXTRÊMEMENT PERTINENTS !
La RTSocialiste a lavé les cervelles suisses au point que les gens jettent sans les lire les tout-ménages pertinents de l’UDC, mais lisent attentivement les tout-ménages absurdes des pastèques bien-pensantes.
Il suffit de soulever un tantinet le voile sur la réalité pour que l’ensemble de la lâchosphère se sente outragée. Si le camp du bien est désigné par “gauche caviar” l’insulte devient insupportable, c’est comme prendre cette pseudodivinité les doigts dans le pot de confiture. On feint l’indignation, on évoque le diable et l’apocalypse, car la gauche c’est la raison, c’est la culture, c’est vrai, c’est plus, c’est Dieu.
Est-ce que les villes en Suisse de plus de 100’000 habitants sont dirigées majoritairement par des partis de gauche ou écologiques ?
exemple Lausanne :
https://www.lausanne.ch/officiel/municipalite/composition.html
exemple Zürich :
https://www.letemps.ch/suisse/zurich-verts-gagnent-ludc-perd-plr-pleure
etc …
https://fr.wikipedia.org/wiki/Partis_politiques_suisses#/media/Fichier:Swiss_party_politics_1985-2010_f.png
Est-ce que ces villes roses-vertes sont bénéficiaires dans la péréquation cantonale ?
En plus la dette de Lausanne est abyssale !!
«La classe moyenne paye deux à trois fois plus d’impôts à Lausanne qu’à Genève.»
”… la dette de la Ville est de 30’000 francs par Lausannois, ce qui est à peu près identique à la dette par habitant de la Grèce.”
https://www.24heures.ch/la-ville-de-lausanne-doit-elle-changer-de-cap-369106660670
Lausanne ville refuge :
https://www.rfi.fr/fr/emission/20171113-migrants-accueil-villes-refuges-suisse-lausanne-etablissement-vaudois
etc …
M. Chiesa (UDC) aurait-il dit la vérité ?