Pierre-Yves Maillard donne la leçon dans Le Temps du jour.
"Le résultat des élections est démocratique, il faut l’accepter. Bien sûr, il n’est pas satisfaisant pour la gauche notamment, même si les socialistes genevois ont bien résisté. Comment faire barrage à la démagogie? Il faut d’abord réaffirmer le besoin d’efficacité de la politique. Je suis convaincu que c’est là que se joue l’érosion des partis traditionnels de gouvernement. Sans résultats tangibles pouvant rassurer la population précarisée et la convaincre qu’elle profite aussi de la croissance, les partis traditionnels ne peuvent que perdre. C’est vrai aussi pour les questions sécuritaires. Trop longtemps on a théorisé l’impuissance du politique au motif que tout serait trop complexe ou prendrait trop de temps. La politique a trop cédé de terrain à l’économie, elle doit réaffirmer son autorité, sa puissance, son rôle d’arbitre."
Si même eux le reconnaissent...
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