20 avril 2021
Quinze navires de guerre déployés !
La Russie renforce la présence de navires de guerre en mer Noire alors que les tensions en Ukraine persistent (2:18, sous-titres par traduction automatique)
https://www.youtube.com/watch?v=r9gwTZbNcvk
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La Russie a lancé six attaques sur des positions des forces ukrainiennes (1:55)
Depuis le début de la journée, les mercenaires russes ont lancé six attaques sur des positions des forces ukrainiennes. Le QG des opérations des forces conjointes a rapporté cela mercredi.Près de Svitlodarsk et Zolote-4, l’ennemi a tiré sur les positions de nos défenseurs à l’aide de lance-grenades lourds automatiques et de mitrailleuses de gros calibre, et près de Pisky à l’aide d’armes légères.
Les gardes-frontières ont également repéré un drone hostile volant vers le poste de contrôle de Mayorske. Une mine terrestre POM-2 a été posée près du poste de contrôle. La mine a été détectée, isolée et désamorcée avec succès.
Il n’y a pas de pertes au combat parmi les défenseurs ukrainiens.
Comme nous l’avons signalé précédemment, la Russie a déplacé 15 000 à 25 000 soldats en Crimée. Au total, la Russie compte environ 31 500 militaires en Crimée. C’est ce qu’a déclaré la représentante de la mission américaine auprès de l’OSCE Courtney Austrian. (vidéo 1 :55)
https://www.youtube.com/watch?v=Yl7ypS8b4w4
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Macron demande des « lignes rouges » avec la Russie alors que Poutine envoie des troupes à la frontière (2:02)
Emmanuel Macron a exhorté la communauté internationale à « définir des lignes rouges claires avec la Russie » alors que les tensions montent en Ukraine.
Le président français europhile a insisté sur le fait que les pays doivent être prêts à imposer des sanctions en cas de « comportement inacceptable » - faisant référence aux actions bellicistes de Vladimir Poutine en Ukraine. Le président russe de longue date a envoyé des milliers de soldats, de chars et d’autres armes lourdes à la frontière orientale de l’Ukraine, alors que le cessez-le-feu provisoire de 2015 semble susceptible de se transformer en une véritable guerre.
Cette escalade a incité le président américain à envoyer deux navires de guerre de la marine américaine en mer Noire, en signe de solidarité avec l’Ukraine et son gouvernement tourné vers l’Ouest.
S’exprimant sur CBS, M. Macron a déclaré que le monde devait faire comprendre à Moscou que, s’il préférait un « dialogue ouvert et franc », il n’hésiterait pas à imposer des sanctions après tout « comportement inacceptable ».
« En effet, nous devons sanctionner. C’est ce que nous avons fait après (l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014) ou après une série de crises qui se produisent », a-t-il ajouté.
« Et je pense que nous devons définir des lignes rouges claires avec la Russie. C’est la seule façon d’être crédible. »
Et d’ajouter : « Je pense que les sanctions ne sont pas suffisantes en elles-mêmes, mais les sanctions font partie du paquet ».
« Je préfère effectivement un dialogue constructif, mais pour avoir un dialogue constructif et efficace, il faut de la crédibilité. »
M. Macron s’est exprimé après que M. Biden a annoncé des sanctions financières contre Moscou et l’expulsion de 10 diplomates russes suite à une série massive de cyberattaques contre des cibles américaines.
En outre, huit personnes liées à « l’occupation » de la Crimée ont été sanctionnées.
Elles étaient également liées à l’ingérence russe dans les élections américaines.
https://www.youtube.com/watch?v=Bxjm1gL5k5w&t=1s
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Après une "provocation", l'Ukraine menace de tirer sur les bateaux russes et de les couler, ce qui suscite des craintes de guerre (1:53)
https://www.youtube.com/watch?v=8hlaTkLVGgE
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L'Ukraine met en garde Poutine contre des conséquences "douloureuses" après l’envoi par Biden de navires de guerre (2:33)
L'Ukraine a prévenu Vladimir Poutine que sa décision effrontée de rassembler des milliers de soldats à la frontière avec son voisin aurait des conséquences "très douloureuses" pour la Russie.
Le ministre des affaires étrangères du pays en difficulté a été rejoint par ses homologues de Lituanie, de Lettonie et d'Estonie, tous alliés de l'OTAN, pour condamner fermement l'escalade militaire de la Russie dans l'est de l'Ukraine. L'avertissement de Dmytro Kuleba est intervenu après que les États-Unis ont fait volte-face en envoyant deux navires de guerre en mer Noire.
Il a déclaré : "Aujourd'hui, nous pouvons tous les quatre déclarer fermement que nous condamnons l'exacerbation de la situation par la Russie, les actions et les déclarations de Moscou visant à faire monter la tension.
Mercredi, la chancelière allemande Angela Merkel et M. Biden ont appelé la Russie à retirer ses troupes et à désamorcer les tensions dans la région troublée.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a demandé à l'Europe de le soutenir davantage dans le conflit qui oppose son pays à Moscou.
Vendredi, M. Zelensky rencontrera le président français Emmanuel Macron à Paris pour discuter du conflit dans la région du Donbass.
Dans une interview accordée au quotidien français Le Fiagro, M. Zelensky a déclaré : "Si l'UE et Emmanuel Macron nous considèrent comme un véritable membre de la famille européenne, ils doivent agir en conséquence."
Le président Biden a déclaré avoir dit à son homologue russe que les États-Unis auraient pu aller plus loin dans les sanctions, mais qu'il avait choisi de ne pas le faire.
Les deux hommes se sont entretenus au téléphone mardi, M. Biden ayant dit à M. Poutine qu'il était préoccupé par le renforcement des troupes russes aux frontières ukrainiennes.
Selon la Maison Blanche, il y a désormais plus de soldats russes sur les frontières orientales de son voisin qu'à aucun moment depuis 2014.
Le général de l'armée de l'air Tod Wolters a refusé de préciser les renseignements qui sont à la base de son évaluation, selon laquelle l'armée américaine ne s'attend pas à une invasion russe à ce stade, mais ne l'exclut pas et ne minimise pas le risque.
Lorsqu'un parlementaire lui a demandé d'estimer le risque d'une invasion dans les prochaines semaines, le général Wolters a répondu : "Faible à moyen".
https://www.youtube.com/watch?v=fvvU7cUogBQ
Traductions: Albert Coroz
Lorsque l’armée ukrainienne pilonait les populations civiles russophones du Donbass, que faisait L’OTAN ? En plus d’être un État tampon en la Russie et les serfs de Washington (Pologne,…), l’Ukraine est le berceau historique et religieux de la Russie. Cette dernière ne laissera donc jamais son voisin rejoindre l’UE et L’OTAN, qui la menaceraient directement à sa frontière ouest.