Le porte-parole de la Conférence des évêques de Haïti, le père Loudger Mazile, a annoncé le 11 avril l'enlèvement de sept religieux catholiques, dont deux Français. Le groupe, qui comptait une religieuse et un prêtre français, a été enlevé dans la matinée à la Croix-des-Bouquets, près de la capitale Port-au-Prince, alors qu'«il se rendait à l'installation d'un nouveau curé». Le responsable religieux a par ailleurs précisé que les ravisseurs exigeaient une rançon d'un million de dollars.
Recrudescence des enlèvements
La police soupçonne un gang armé actif dans le secteur, baptisé «400 Mawozo», d'être à l'origine de cet enlèvement, selon une source dans ses rangs citée par l'AFP. Les enlèvements contre rançon ont connu une recrudescence ces derniers mois à Port-au-Prince comme en province, témoignant de l'emprise grandissante des gangs armés sur le territoire haïtien.
En mars, le pouvoir exécutif haïtien avait décrété l'état d'urgence pour un mois dans certains quartiers de la capitale et une région de province afin de "restaurer l'autorité de l'Etat" dans des zones contrôlées par des gangs.
La mesure est motivée par les actions de bandes armées qui «séquestrent des personnes contre rançon en le déclarant ouvertement, volent et pillent des biens publics et privés, et affrontent ouvertement les forces de sécurité publique», selon l'arrêté présidentiel.
Extrait de: Source et auteur
Savez vous ce qui fait la spécificité d’Haïti parmi les États d’Amérique ?
C’est très simple, cette ancienne colonie française de l’Ile baptisée alors Hispaniola par les Espagnoles (la partie restée espagnole est devenue maintenant la république de St Domingue) est le seul État d’Amérique à être peuplé presque exclusivement de noirs africains : 95% de noirs et 5% de mulâtres.
Même leurs voisins de St Domingue ne veulent plus ouvrir la frontière de peur d’être submergés.