A l’heure où les « Khmers verts » et autres bobos écolos, arguant inlassablement de la « dangerosité » et du caractère « polluant » de l’énergie nucléaire, ne cessent d’accentuer leur pression sur le gouvernement français pour que celui-ci ferme définitivement nos centrales, voilà un rapport qui vient sérieusement bousculer leur grosse propagande abondamment relayée par les médias. Rédigé par le Comité scientifique de l’ONU (UNSCEAR), et publié mardi à l’occasion du dixième anniversaire de la catastrophe de Fukushima, celui-ci souligne en effet que les émissions radioactives liées à l’accident de la centrale japonaise n’ont produit « aucun effet néfaste discernable » non seulement sur la santé des habitants mais aussi sur l’environnement !

« Des faits déformés de manière à effrayer le public »

Rappelons au passage que, en 2013 déjà, l’UNSCEAR avait publié sur cet accident un compte rendu qui contredisait totalement les discours catastrophistes tenus par les antinucléaires et les grands médias. Une initiative qui, comme l’expliquait encore mardi sa présidente, le Dr Gillian Hirth, constitue un véritable « défi pour les scientifiques du monde entier, tant la somme de désinformation publiquement disponible sur l’accident est colossale » ! En effet, ajoutait-elle, « les faits sont très souvent déformés de manière à effrayer et tromper le public ». Or, « notre rapport, élaboré par 52 experts indépendants venant de 27 pays, se base sur des preuves scientifiques les plus solides ». C’est ainsi que, dans le document de 248 pages qu’il a publié mardi, le Comité scientifique de l’ONU constate tout d’abord que, après l’accident, les taux de cancer n’ont pas augmenté dans les régions touchées. Mieux : la radioactivité ayant depuis plusieurs années rejoint les niveaux d’exposition naturelle, explique-t-il, il est « très peu probable » qu’on observe jamais le moindre effet sanitaire de l’accident. Par ailleurs, alors que les écolos du monde entier hurlaient à l’époque à la catastrophe et dénonçaient un massacre de la nature pour des siècles, les scientifiques de l’UNSCEAR affirment qu’aucun impact de l’accident sur l’environnement n’a à ce jour été officiellement démontré. Ce qu’ils expliquent, entre autres, par le fait que l’essentiel des radionucléides rejetés dans la nature, dits « à vie courte », se désintègrent rapidement.

Le nucléaire, seule énergie aujourd’hui crédible

Bref, à l’heure où notre pays, qui a en grande partie sacrifié ces dernières années sa filière nucléaire pour donner satisfaction au lobby écolo, n’est plus capable de répondre à la demande croissante d’électricité des Français, voilà un rapport qui, en temps normal, devrait le conduire à s’interroger sur ses choix catastrophiques en matière de politique énergétique, et même à réviser sa position vis-à-vis du nucléaire. Car, largement plus propre et nettement plus performante que ces concurrentes, l’énergie nucléaire est aujourd’hui la seule à même de produire suffisamment d’électricité pour nos concitoyens et à pouvoir garantir notre autonomie énergétique. Quant à sa dangerosité potentielle, qui n’est guère plus élevée en réalité que celle de beaucoup de ses concurrentes, on rappellera que la technologie et le savoir-faire nucléaires français sont, aujourd’hui encore, les meilleurs au monde, au point qu’ils s’exportent dans de nombreux pays du globe. •

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)