Nous apprenons dans la rubrique des faits divers qu’une jeune femme sans emploi, de 22 ans, avait accouché, seule, dans les toilettes le 13 janvier 2020. Elle avait donné naissance à une petite fille en parfaite santé, puis l’avait déposée sur la neige au centre de Reconvillier. Le sac avec le bébé avait été découvert six jours plus tard par les employés de la voirie. Ensuite, rapidement, la mère de l’enfant avait été identifiée. Dans cette situation, une plainte pénale pour homicide est déposée d’office selon l’article 116 du Code pénal.
Le père biologique ignorait tout de la grossesse, [...] issue d’une relation purement sexuelle qui s’était achevée quand elle était enceinte de cinq mois, sans le savoir. Elle voulait aller plus loin dans leur relation, lui non. [...]
La jeune femme, dont nous ignorons l’origine plaide au procès de déni de grossesse, frappée d’une amnésie partielle ; d’ailleurs, après avoir été identifiée, elle a fait un séjour en hôpital psychiatrique et suit encore un traitement.
Le père, qui ignorait tout de cette grossesse, a été décrit dans les journaux comme une victime jusqu’à ce jour, mais le Matin.ch nous permet de lire entre les lignes.
Le bébé, issu d’une relation « purement sexuelle qui s’est achevée quand elle était enceinte de cinq mois » n’était pas en fait une relation purement sexuelle, comme décrit dans les journaux. Le père de la petite Ange Leïla s’est constitué partie plaignante. Le prénom post-mortem « Ange » donné par la mère, et « Leïla » par le père, en dit long. Le géniteur, se sentant victime, a osé réclamer 10 000 francs via son avocat (d’office ?) pour tort moral (ce qui en dit également bigrement long), cette requêtes a été rejetée au motif que le lien affectif a été créé après le décès de l’enfant. Tout cela, en sachant que la mère doit répondre devant la justice de son acte, et se trouve en traitement psychiatrique, sans revenu, dépendant de l’aide sociale.
« Comme l’a relevé «Le Journal du Jura», l’avocat de la prévenue a déploré qu’il a rejeté son ex avec des messages «odieux et vulgaires» (ce qui en dit encore long), au point de le rendre en partie responsable de l’issue fatale. Il ne l’a pas ménagée sur les réseaux sociaux. »
L’association fenêtre à bébé voudrait généraliser à une distance accessible à toute femme en détresse similaire, sur tout le territoire de la Suisse, des «Fenêtres à bébé» pour éviter ce genre de tragédie.
sources : https://www.lematin.ch/story/elle-naurait-pas-ete-condamnee-avec-une-fenetre-a-bebe-183495973609
https://www.20min.ch/fr/story/mere-jugee-pour-avoir-jete-son-bebe-dans-un-sac-poubelle-191308324241
Donc les femmes en Suisse peuvent tuer leurs bébés et s’en tirer avec des peines ridicules. Nos pays sont devenus des “gynocraties”.
Tort moral ? Cela prêterait à sourire si ces deux sinistres individus possédaient la capacité de discernement.