Article de novembre 2020 qui démontre qu'il n'y a guère que l'argent qui compte pour cette Europe, sans jamais prendre en considération les conséquences pour les populations européennes et les répercussions à long terme.
Rappel : Cet article a été publié alors que l'Azerbaïdjan, aidé par les Turcs, attaquait les Arméniens.
Le 20 octobre, la presse d’outre-Rhin s’est fait l’écho d’une lettre adressée par le gouvernement grec à Berlin afin de demander l’arrêt des exportations d’équipements militaires vers la Turquie, en raison des menaces proférées par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à son égard dans le différend territorial qui opposent les deux pays en Méditerranée orientale.
La Turquie étant membre de l’Otan, l’Allemagne n’a aucune difficulté à lui vendre des armes. En théorie, du moins. En effet, quand Ankara lança son offensive contre les milices kurdes syriennes en octobre 2019, Berlin a décidé de suspendre les livraisons d’équipements militaires susceptibles d’être utilisés lors de cette opération. En revanche, les exportations concernant le domaine naval ne sont pas concernées par cette mesure.
Or, en 2009, le gouvernement allemand avait approuvé la vente, par le constructeur naval ThyssenKrupp Marine Systems [TKMS], de six sous-marins de Type 214T à la Turquie, avec une garantie financière de 2,5 milliards d’euros. Et cela, dans le cadre d’une licence attribuée à Gölcük Naval Shipyard.
(...)
A lire également :
Le Royaume-Uni aurait proposé à la Turquie une aide technique pour construire un porte-avions
Erdogan veut que "la lutte" de l'Azerbaïdjan contre l'Arménie continue
Bonjour les pétards en Méditerranée, d’ici bien moins de 10 ans, si les sous-marins se mêlent désormais eux-aussi à ce jeu guerrier en préparation.