J'ai perdu, il faut donc changer les règles du jeu
D'une manière générale, on n'aime pas perdre. Quel que soit l'enjeu, l'humain préfère que les choses tournent comme il l'avait prévu. Cela vaut aussi et peut-être tout particulièrement dans le monde politique. On a vu dernièrement que la gauche avait mal vécu une défaite subie parce que le texte n'avait pas réuni la majorité des cantons. Il faut donc supprimer ou à tout le moins aménager le principe de la double majorité afin de donner plus de chances aux lubies gauchistes. Le phénomène frappe aussi au centre. Le Temps du jour nous apprend que le Conseiller national PLR neuchâtelois Damien Cottier a déposé une initiative parlementaire visant en quelque sorte à "anonymiser" les initiatives populaires. L'idée est d'empêcher les initiants de donner le titre qu'ils souhaitent à leur texte. Notre homme reprend à son compte une proposition émanant de feu le professeur de droit Andreas Auer, traumatisé par l'adoption de l'initiative "Contre l'immigration de masse" en février 2014. Il est vrai que cette décision populaire avait horrifié la classe politique qui avait de suite entrepris de ruiner le texte en l'édulcorant à la mode bruxelloise.
En pratique, deux options sont envisageables. La première consiste à confier le soin à une autorité neutre de donner une appellation au texte que les initiants déposent. Le Temps nous cite un exemple : "Contre l’immigration de masse" remplacée par :
"Objet de la votation fédérale 3 (2014). Immigration. Plafonds et contingents. Intérêts économiques globaux. Initiative populaire."
Sexy non ? On sent bien la sueur d'apparatchiks, de ces cerveaux privilégiés qui souhaitent confisquer le débat en le masquant derrière un vocable inaccessible au profane. C'est vrai, le peuple n'est qu'un ramassis d'esprits obscurs, incapables de saisir la portée d'une initiative populaire, tout juste bon à étudier l'étiquette sans égard pour le produit.
Plus simplement, on peut aussi numéroter les textes. On débattrait donc de l'initiative 37 et le dimanche en milieu d'après-midi, chaque turfiste pourrait vérifier s'il a le tiercé dans l'ordre.
Manifestement, notre démocratie directe déplait à celles et ceux qui pensent avoir raison contre leurs concitoyennes et concitoyens. Ils aimeraient tellement une démocratie à la française où le citoyen n'a que le choix du parti, les grandes décisions étant réservées à une élite qui ne doit de comptes à personne. Face à ceux qui tiennent à nous dépouiller de nos droits chèrement acquis au fil du temps, nous devons rester plus que jamais vigilants et refuser d'entrer en matière sur le moindre accommodement de notre système démocratique. C'est celui qui nous a permis de ne pas adhérer à l'Union européenne. Ne serait-ce que pour cela, il mérite que nous le défendions bec et ongles.
Ah, au fait, les adversaires de notre façon de choisir notre futur sont tous proeuropéens. Etonnant non ?
Yvan Perrin, 9.1.2021
Merci Chris,pour votre lucidité,concernant la tsr socialo-bolchèvique-vert-pastèque,cette raketteuse!la page la concernant à disparu du site des Observateurs.Une honte,la décadence,la soumission des populations autoctones,à l’envahisseur à l’aide de nos politicards mondialistes lèchant la b…………e du père sot-rose !
A force de triturer notre vocabulaire, ce qui facilite fortement la vie de nos incultes des gauches écolo et autres pastèques “journalistes” inclus, on va se retrouver comme en France, avec comme langue obligatoire l’arabe. Ce qui mettra tout ce monde d’imbéciles heureux en parfaite symbiose avec le climat anarchique qui règne partout. Ils ont déjà un fort entraînement avec la langue de bois dont le minus de l’Elysée fait un usage immodéré à force de s’impliquer dans des objectifs mineurs qui discréditent l’importance de sa charge.
“On sent bien la sueur d’apparatchiks”
Excellente formule à conserver… bien qu’elle soit très probablement fausse.
En effet, un apparatchik digne de ce nom ignore ce qu’est la transpiration, il a des moujiks pour cela.
Quels droits? Actuellement nous n’en avons plus. Ah, oui, travailler (pour ceux qui le peuvent encore) et payer. Ça on paie, les lobbys d’assurances, les locaux commerciaux dans lesquels nous avons interdiction de travailler sur ordre de l’état, les lobbys assurances/gérance confiscatoire et même la taxe de la TV socialiste d’état que je ne regarde plus depuis 18 ans.
En ce qui me concerne je ne vis plus en démocratie mais sous une dictature « sanitaire ». La démocratie c’est autre chose. Pour moi le CF ne vaut pas mieux que le PCC chinois. J’ai encore le droit de le dire, cela ne devrait pas durer.
Cher Monsieur Perrin, encore une fois MERCI, MERCI BEAUCOUP..
Nous nous permettons de relever quelques éléments de votre texte :
A) Du Canton de Neuchâtel, nous pouvons attendre du pire et du meilleur, NON, du Canton de Neuchâtel, nous pouvons attendre sans limite « du pire » et très peu « du meilleur ».
Ce minable canton, devenu minable parce que gangréné depuis bien longtemps par les idées cancéreuses de la gauche et, actuellement, atteint par un cancer socialiste généralisé et mortel.
Comme toujours, les idées socialistes engendrent la ruine des finances, l’avachissement des volontés et du courage et la perte du NORD de la boussole intérieure que tout être humain sain reçoit à la naissance.
Cette boussole nous indiquant qu’il ne faut pas dépenser plus que ce que l’on gagne.
Cette boussole nous indiquant que les petits garçons sont, au niveau physique, « comme leur papa » et les petites filles « comme leur maman »… et que par conséquent il ne peut y avoir de mariage véritable qu’entre un homme (sexe masculin) et une femme (sexe féminin).
Cette boussole nous indiquant, lorsque l’on est devenu adulte, responsable et libre d’esprit [et par conséquent pas socialiste], que les faillites générales des états communistes ne sont pas tombées du ciel mais qu’elles proviennent de l’idéologie elle-même.
En sachant que le communisme n’est que du socialisme étant arrivé à ses conséquences ultimes, tout comme le socialisme n’est que de l’étatisme étant arrivé à ses conséquences ultimes.
B) Les PLR neuchâtelois « à la Didier Burkhalter » ou à la « Damien Cottier » ne sont que des Quisling voulant nous soumettre, nous vendre, à « l’étranger » ayant la cote en ce moment ; à savoir l’Union européenne. Cette entité aussi monstrueuse, liberticide et antipatriotique que l’URSS l’était.
Quelqu’un a dit, « En Suisse il n’y a plus que deux partis, la Gauche et l’UDC », comme il avait raison !
C) S’agissant « du meilleur », à part Mr Perrin, nous cherchons encore.
Merci M. Perrin pour votre billet.
Ne pas oublier que M. Berset (PS) et Mme Sommaruga (PS) font partie du NOMES – Nouveau Mouvement Européen Suisse !
Cela rejoint votre remarque :
”les adversaires de notre façon de choisir notre futur sont tous proeuropéens.”
Pour beaucoup de nos concitoyens notre liberté va de soit … notre Liberté doit être protégée et surtout expliquer ses avantages et ses vertus.