Après une baisse temporaire de l’immigration liée au contexte de la pandémie du coronavirus, le Canada a décidé de rouvrir les portes et de rattraper le temps perdu. Annonçant triomphalement son nouveau plan avec des objectifs records, battant les objectifs déjà records que le gouvernement de Justin Trudeau avait établi avant la pandémie, le ministre de l’Immigration Marco Mendicino a tenu à répéter son éternel mantra : « L’immigration est vitale pour l’avenir du Canada. »
Et question d’assurer l’avenir du Canada, ce ne sont pas moins de 401 000 néo-Canadiens cette année, puis davantage dans les années suivantes, qui seront accueillis, pour atteindre 1,2 million de nouveaux citoyens d’ici 2023. Trudeau avait déjà établi un record avec 340 000 entrées annuelles, mais il compte accélérer le processus pour rattraper le « manque à gagner ».
Mendicino et Trudeau mettront le paquet, débloquant des ressources financières, car pour Ottawa, la pandémie a illustré à quel point le pays a besoin d’immigrants. Avec un taux de chômage élevé dans de nombreuses provinces, une économie chancelante qui peine à se remettre de la mise sur pause de l’économie qui perdure toujours dans plusieurs régions, on se demande vivement quel besoin vient combler cette immigration effrénée, mais il est vrai que depuis son arrivée au pouvoir, Trudeau n’a jamais adopté une approche pragmatique dans ce dossier, guidé par des motivations idéologiques, d’où la raison d’ailleurs pour laquelle son gouvernement refuse toujours d’expliquer les avantages d’une telle immigration pour les citoyens canadiens.
Toujours est-il que ceux qui parlent du Grand Remplacement comme une théorie loufoque sont de moins en moins nombreux au Canada.
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