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Pendant ce temps, la Turquie, membre de l’OTAN, nouvelle coquille vide après l’ONU et bien d’autres «machins» inutiles, gagne en morgue et en goujaterie. Elle soutient plus ou moins ouvertement les islamistes, combat les Kurdes à la frontière syrienne, ouvre le robinet des migrants vers l’UE tout en empochant l’argent qu’on lui verse…
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Le 1er septembre, au sujet de ses bateaux en Méditerranée orientale, le président turc s’exclamait: «Tous les fronts hostiles peuvent s’unir, ils ne pourront pas stopper l’ascension de la Turquie.» Nous voilà au moins prévenus. Mais notre couardise est telle que nous n’entreprenons rien: ni de l’exclure de l’OTAN, ce serait la verser dans les bras de Poutine, ni de lui infliger des sanctions économiques qui lui seraient prétexte pour créer un nouvel afflux de migrants. Nous sommes faits comme des rats, sauf à agir enfin courageusement en remettant Erdogan à sa place, quoi qu’il en coûte, en se rappelant la phrase prémonitoire de Churchill: «Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre.»
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