Aujourd'hui à Lausanne a lieu une marche noire contre les victimes à l'appel de plusieurs associations ; une marche de révolte contre la mort d’Adeline, de Marie et de Lucie.
Adeline n'est ni la première, ni la dernière victime du laxisme des autorités en matière de réinsertion de criminels. Peut-être la jeune mère sera-t-elle la goutte d'eau qui fait déborder le vase ; la mobilisation nous en apprendra davantage, ainsi que la suite donnée à cette affaire tant par les autorités en place que par la société civile. A l'inverse d'autre pays, la démocratie directe suisse ne permettra pas d'enterrer l'affaire…
Lire la suite
Le concept de “clientélisme” développé dans cet article me semble évident depuis quelques années. On en parle très peu, mais c’est un des éléments fondamentaux à la base de l’inertie vis-à-vis du laxisme de notre jurisprudence – et que l’on voudrait bien taire.
Quelque chose me chiffonne, depuis le début. Sur laquelle nul, à ma connaissance, n’a mis l’accent. Surtout pas les réintégrationneurs. Ne sachant comment la dire je me suis abstenu.
Mais voici que le témoignage de Michael Douglas me vient en aide. Le voici.
“… Son fils aîné, Cameron, a été condamné à 10 ans de prison pour trafic de drogue, ce que Michael Douglas a toujours considéré comme un échec personnel. «C’est une blessure béante que je ne pourrai jamais refermer. Le signe évident que je n’ai jamais été pour ce gamin un père à la hauteur. »
Une blessure béante, une charge que l’on porte jusqu’à sa mort.
Une blessure qui, ne s’étant pas ouverte après le premier acte, ne frappera pas le récidiviste. Preuve en est l’information diffusée ce matin. Selon laquelle le fuyard avait déclaré sa volonté, à ses pairs, de tuer son amie de Pologne. Lesquels pairs se sont gardés d’évoquer ce fait en séance de groupe.
Si ce n’est pas un constat d’échec, qu’est-ce?55533362
À tout hasard et à l’intention de ceux qui ne liraient pas le Matin, faites une exception. Maître Marc Bonnant nous y offre un excellent billet. Réconfortant.