Trois mois après le 1er tour, le confinement étant passé par là, avait donc lieu dimanche un 2e tour des élections municipales chaotique. Outre le nombre de triangulaires et de quadrangulaires, il fut marqué par un record d’abstention, de l’ordre de 60 %. Ainsi, six Français sur dix ne viennent plus voter, même lors des élections supposées préférées des électeurs. La majorité des Français a perdu confiance. Comment l’en blâmer ? Les politiques menées depuis 40 ans, à toutes les échelles, y compris municipales, sont identiques, quels que soient les élus, sauf exceptions comme dans les villes dirigées par le Rassemblement national, à la gestion reconnue, ou celles dirigées par la gauche LFI, PCF ou EELV, qui sont inféodées aux communautarismes.
Le fait le plus marquant, mais il est lié, les bobos verts CSP + (catégories socioprofessionnelles les plus favorisées) allant aux urnes, le 2e tour fut marqué par le résultat d’EELV, dans le cadre de listes autonomes ou d’alliances. Une avancée dans un contexte d’obsession généralisée sur le sujet, juste après la pandémie et tandis que les propositions de la Convention citoyenne pour le climat, d’ailleurs reçue par Macron lundi 29 juin, sont sur la table. Bénéficiant d’une propagande intense dans le monde scolaire comme dans les médias, ces Verts sont rouges : favorables à l’immigration, à la PMA, à l’extension de l’avortement, et à des mesures écolos démagos et autoritaires, fondées sur de multiples interdictions.
Encore plus de bobos au menu
En soirée, Jadot déclarait : « C’est un tournant politique pour notre pays. Le paysage se recompose autour de l’écologie, d’un projet riche. » Pour Anne Vignot, vainqueur à Besançon : « L’écologie est une rénovation dans le vivre ensemble. »
Les Verts obtiennent donc des résultats porteurs dans de très grandes villes, métropoles et villes importantes, ils en emportent plusieurs. EELV gagne aussi une présence accrue dans les conseils municipaux, comme à Nancy. Les prises écologistes les plus marquantes sont Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Besançon, Poitiers, Grenoble, Tours, Annecy, Colombes… Ce n’est pas un raz-de-marée, mais ce n’est pas non plus une simple vaguelette puisque EELV s’empare d’une quinzaine de villes. Ainsi, après ses 13,47 % aux européennes de mai 2019, EELV paraît s’installer dans le paysage politique. La deuxième plus importante ville de France, Lyon, devrait être dirigée par un maire écologiste, Grégory Doucet. Plusieurs villes de plus de 30 000 habitants passent donc au vert mais cela doit être relativisé : la France comporte 260 villes de plus de 30 000 habitants. Les Verts rouges sont aussi élus ou réélus sur des listes communes, comme à Paris, Montpellier ou Marseille, avec Le Printemps marseillais. Ils ratent Lille d’un cheveu (227 voix).
Le philosophe Frédéric Lordon, dans Le Monde diplomatique d’octobre 2019, écrivait : « La bourgeoisie urbaine et cultivée n’aura pas vu de problème à ce que s’opère le massacre silencieux des classes ouvrières. La mondialisation libérale ne lui sera devenue suspecte qu’au moment où il se sera agi de “la planète”. Les licenciements en milieu périurbain, ça n’était pas son affaire. La baignade dans la mer au plastique, la canicule à Paris et les bronchiolites de ses gosses, si. » LREM connaît une débâcle électorale, dépassée sur ses propres obsessions. Macron prétendait vouloir de l’écologie en 2017, il a maintenant un problème « écologiste » et bobo : sa base électorale métropolitaine ne le suit plus. •
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Extrait de: Source et auteur
Il ne s’agit pas d’une grosse vague verte comme il est rabâché dans les médias unanimes , il s’agit d’une “gauche-extrême gauche radicale” qui s’est métamorphosée en écolo-socialisme, l’écologie n’étant qu’un leurre pour capter les bulletins de vote donc le pouvoir , les quelques écolos purs minoritaires en tête de liste, idiots utiles, n’étant que le fanion et paravent des “partis” présentés écologiques , de fait sur tout le pays des coalitions “EELV, PC,PS, LFI, citoyens,citoyennes”. Si on analyse partout malgré la faible participation les votants la somme “droite+RN” en proportion domine toujours toute la gauche mais reste sans pouvoir ! une fracture suicidaire et dé-civilisationnelle depuis 40 ans et qui continue…”le miracle Mitterrand ou la poule aux œufs d’or élective” dont même Chirac pas seul s’est servi. Avec ces nouveaux pouvoirs locaux légaux mais pas légitimes la suite politique risque d’être distrayante au niveau des innovations appliquées et financées de l’écolo-gauchisme.
Rappel :
”Que personne ne soit dupe. Le vote écolo de gauche (EELV/PCF/LFI), ce sont les bobos écolo de gauche des grandes villes mais aussi les indigénistes, les anticolonialistes, les anti esclavagistes, les islamo-gauchistes, les partisans d’une régularisation massive des clandestins. Et comme EELV promeut également les “droits” LGBT, il y aura un jour ou l’autre des tensions internes.”
Donc plus de monde , plus de logements, plus d’écoles, plus d’hôpitaux, plus de chauffage, plus de CO2 !!
Plus de logements éclairés, plus de services coûteux, plus d’assistants, plus de CO2 !
Plus de déplacements en voitures en trains, en tram ou en métro, plus de CO2 !
https://www.lesalonbeige.fr/le-vote-ecolo-de-gauche-eelv-cest-aussi-limmigrationnisme-de-masse/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=le-vote-ecolo-de-gauche-eelv-cest-aussi-limmigrationnisme-de-masse
Voter écolo, c’est PLUS de CO2 !!