La justice allemande enquête sur plus de 30 000 personnes suspectées d'être impliquées dans une vaste affaire de pédophilie dans l'ouest du pays. «Nous voulons sortir de l'anonymat de l'internet les auteurs qui abusent des enfants et ceux qui les soutiennent», a déclaré lors d'une conférence de presse Peter Biesenbach, le ministre de la Justice de la région Rhénanie-du-Nord-Westphalie où le scandale a éclaté.
Jusqu'à présent, environ 70 personnes étaient soupçonnées dans cette affaire qui a débuté à l'automne dernier dans la ville de Bergisch Gladbach. Plusieurs d'entre elles sont actuellement en procès. Elles sont soupçonnées d'avoir, pendant des années maltraité et abusé d'enfants, tout en ayant fait montre de leurs actes, via des captations vidéo diffusées dans des groupes de discussion en ligne. Les enquêteurs ont, de leur côté, recensé jusqu'à présent au moins 40 victimes.
Les policiers allemands ont été alertés par des homologues canadiens qui avait découvert des contenus pédopornographiques en provenance de cette région de l'ouest de l'Allemagne.
Un homme âgé de 42 ans, dont le procès doit commencer en août, a déjà été arrêté. Les enquêteurs ont retrouvé dans son appartement une importante quantité de matériel pédopornographique. Dans la foulée, ils ont aussi mis lumière l'existence de groupes de discussion rassemblant plusieurs milliers de participants.
Si nous voulons lutter activement contre la maltraitance des enfants sur internet, nous devons également parler de la réglementation légale sur le stockage des données
Ce sont à présent ces destinataires de «tchats» qui se retrouvent dans le collimateur de la justice allemande. Après plusieurs affaires liées à la pédocriminalité ces dernières années qui ont choqué le pays, les autorités se montrent désormais nettement plus intransigeantes.
«Les auteurs qui communiquent dans les forums considèrent la maltraitance des enfants comme "normale" et trouvent un grand nombre de personnes partageant les mêmes idées. Les seuils d'inhibition baissent. Et c'est ce qui caractérise cette situation sur le plan pénal», a prévenu Peter Biesenbach. «Si nous voulons lutter activement contre la maltraitance des enfants sur internet, nous devons également parler de la réglementation légale sur le stockage des données. L'un ne fonctionne pas sans l'autre», a-t-il ajouté.
Extrait de: Source et auteur
Ils n’ont toujours pas changé…. A se souvenir lors des prochaines élections.
De toute façon, pour ma part, je n’aime pas les pan cakes, je préfère les crêpes bretonnes.
C’est bien sûr un bonne chose de lutter contre la pédophilie, mais on remarque que tout de suite, avant même que d’avoir mis une seule personne en prison, ils veulent parler de réglementation du stockage de données…..
Comme pour le COVID, y-a-t-il déjà une application mouchard de développée ?