Jean-Luc Addor pour la suspension de la libre circulation
9 mai 2020
Pour notre santé et pour les travailleurs de notre pays, il faut suspendre la libre circulation !
Une fois la propagation du virus stoppée, il faudra donc bien enrayer la crise économique et défendre les emplois des travailleurs de ce pays.
Les frontières protègent efficacement, l’Union européenne pas
Par quel moyen ? Celui-là même que le Conseil fédéral a identifié comme décisif pour préserver notre santé : le contrôle, au besoin par la fermeture de nos frontières. Car quand ça va mal, les frontières protègent.
Tous les pays signataires de l’Accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) l’ont reconnu : sans aucun souci d’un quelconque intérêt commun, ils ont agi en ordre dispersé, dans l’unique souci de leurs intérêts nationaux. De son côté, l’Union européenne s’est montrée incapable de la moindre influence décisive dans la gestion de cette crise.
Le parlement vote la réouverture des frontières
Et voici qu’en acceptant une motion 20.3130 « Ouverture par étapes des frontières et rétablissement de la libre circulation des personnes », une majorité du Conseil national (sans l’UDC !) en appelle au rétablissement rapide de la libre circulation et à une gestion coordonnée de la pandémie dans l’espace Schengen ! Voici, de plus, que le Conseil fédéral lui emboite le pas en annonçant pour le 11 mai divers assouplissements des restrictions d’entrée en Suisse, cela sans aucun contrôle sanitaire d’entrée !
Et pourtant ! Cette libre circulation que le lobby mondialiste souhaite rétablir au plus vite : après avoir été une libre circulation du virus, il ne faut pas qu’elle devienne celle des chômeurs ! Nous n’avons pas le droit d’exposer les travailleurs de ce pays, déjà durement éprouvés par la crise, au risque de perdre leur emploi du fait d’une concurrence internationale exacerbée.
Les frontières nous protègent de façon décisive contre la propagation du virus. Elles protègeront tout aussi bien nos emplois !
Il faut agir maintenant pour protéger les travailleurs
La logique de l’action de ce lobby, malheureusement suivi par le Conseil fédéral, va ainsi à l’exact opposé des intérêts des travailleurs victimes de la crise : au lieu de les protéger en maintenant des contrôles adaptés à nos frontières, au besoin en suspendant pour une durée limitée l’application de l’ALCP, on veut les exposer au plus vite aux risques de la libre circulation des personnes, avatar européen de la mondialisation et d’une division internationale du travail dont cette crise aura marqué la faillite.
Pour l’UDC, seul parti à défendre vraiment les intérêts des travailleurs de ce pays, il est de notre devoir, comme le permet explicitement l’ALCP (art. 14 al. 2) en présence des « difficultés sérieuses » (c’est un euphémisme) que vivent les travailleurs, de les protéger en demandant immédiatement une réunion urgente du Comité mixte en vue de décider d’une suspension de l’application de l’ALCP pour la durée pendant laquelle la fermeture de nos frontières sera nécessaire pour enrayer la propagation du COVID-19 et préserver les travailleurs de notre pays des conséquences économiques de la crise. C’est ce que demande le groupe UDC dans une motion 20.3199.
source: https://www.udc.ch/actualites/articles/editoriaux/pour-notre-sante-et-pour-les-travailleurs-de-notre-pays-il-faut-suspendre-la-libre-circulation/
“Suspendre la libre circulation”, personne ne veut suspendre la circulation, ce qui doit être suspendu c’est la “LIBRE” c…. qui, en plus, n’est pas si libre que cela puisque c’est celle imposée par l’ue et avec l’ue. Une entreprise suisse a beaucoup de peine à engager des canadiens, des australiens ou sud-américains etc. même s’ils ont brillamment terminé leurs études à l’EPFL. Par contre n’importe quel sans qualifié de l’europe de l’est va être accueilli sans difficulté. Un autre problème va rapidement se poser avec l’ue, la Suisse est très peu endettée. La majorité des pays de l’ue vont vers une faillite probable mais ont promis des milliards à leur population, qui va payer ? Je vous laisse le soin d’écrire la suite…..
Les frontières mais… c’est la vie !
Aucune entité n’est concevable sans frontières.
Par essence, toute entité se définit par “un soi” et “des autres”.
Les frontières séparent ces éléments.
Cela au niveau, biologique… et aussi étatique.
Un monde sans frontière consiste à revenir à l’âge des cavernes, à revenir à un monde indifférencié sur tous les plans, sanitaire compris.
Une Suisse redécouvrant la gale au quotidien, la tuberculose généralisée, la misère crasse, l’insécurité à chaque coin de rue, le chômage massif… vive la libre circulation, l’ouverture à l’autre, l’absence de frontières gardées.
Vision totalement exagérée de la situation actuelle de la Suisse ?
Les dommages causés, par la pandémie, dans les économies du monde entier vont rendre d’autant plus attractif une Suisse “ouverte” n’ayant plus la volonté très ferme de se protéger de hordes d’envahisseurs, certains honnêtes et civilisés et d’autres complètement barbares.
Bravo Monsieur Addor! Priorité aux résidents! On ne doit plus être dépendant de la main d’œuvre frontalière. La France a, un temps, envisagée de réquisitionner le personnel hospitalier. On doit en tirer les leçons. Et rapidement!
Ça fait plaisir d’élire des gens efficaces et patriotes.
Malheureusement, nos autorités dans leur majorité, ont prouvé leur incompétence et leur peur de déplaire à l’UERSS quitte à bafouer le peuple qu’elles sont sensées défendre et protéger.
Ne pas vouloir, dans la situation actuelle, protéger les emplois et entreprises suisses est purement criminel !
L’UERSS est moribonde portons lui l’estocade, avec l’aide d’autres pays souverainistes au lieu de nous agenouiller devant elle.