Publié par Jean-Patrick Grumberg le 4 mai 2020
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Ceci est tiré du New York Post (1) :
Les responsables américains pensent que la Chine a délibérément minimisé l’épidémie de coronavirus dans le pays afin de constituer des stocks de fournitures médicales nécessaires pour lutter contre la maladie, selon des documents des services de renseignement.
Début janvier, les dirigeants chinois ont « intentionnellement dissimulé la gravité » de la pandémie au monde entier, selon un rapport de quatre pages du Département de la sécurité intérieure obtenu par Associated Press (2).
L’analyse indique également que pendant une grande partie du mois de janvier, la Chine a tardé à signaler que le coronavirus « était une contagion » à l’Organisation mondiale de la santé afin de pouvoir importer des équipements de protection individuelle.
Le rapport, qui est daté du 1er mai et marqué « pour usage officiel seulement », dit que la Chine a augmenté les importations et diminué les exportations de fournitures médicales tout en minimisant la crise croissante.
Les conclusions du rapport sont basées sur une probabilité de 95 % que les changements de comportement de la Chine en matière d’importations et d’exportations soient anormaux.
Il n’y a cependant pas de preuve absolue qui suggère que la Chine a délibérément dissimulé des informations dans le but d’accumuler les fournitures médicales du monde.
Je ne suis pas tout à fait d’accord
Non que ce ne soit pas vrai, mais cela ne reflète qu’une partie de l’histoire.
Je pense que la Chine avait plusieurs raisons plus importantes de cacher la gravité du virus de Wuhan.
- Éviter l’humiliation en est une.
- Cacher son incompétence en est une autre.
- Et préserver leur image de pays très sophistiqué et technologiquement avancé également.
Une autre grande raison réside dans leur ADN : Le communisme. Pas un seul être humain n’accepterait de vivre dans un régime communiste s’il avait le choix entre la liberté et le totalitarisme. Comment faire pour qu’une population reste sous un régime tyrannique ? La peur, la terreur, la violence et la propagande.
La diplomatie par le piège de la dette
Il se trouve que l’initiative chinoise de la nouvelle route de la Soie, (« Belt and Road Initiative »), leur nom de code pour dominer le monde, est basée sur un plan simple : La diplomatie par le piège de la dette.
La diplomatie par le piège de la dette est un concept très ancien et vicieux. Aussi vicieux que le marxisme.
C’est une stratégie utilisée par la Chine pour attirer ou piéger les pays en développement, sous-développés et économiquement fragiles comme les voisins asiatiques pauvres, l’Afrique, et les pays européens faibles comme l’Italie, la Grèce et la Pologne, afin qu’ils empruntent plus d’argent que ce qu’ils peuvent rembourser, pour l’utiliser dans des projets d’infrastructure indispensables qu’ils n’ont pas les moyens de s’offrir.
Et lorsqu’ils ne peuvent pas honorer leurs obligations en matière de remboursement de leur dette, comme la Chine l’a prévu dès le départ, alors la Chine saisit des actifs, y compris des infrastructures stratégiques, et obtient des concessions politiques importantes des pays débiteurs.
Examinons maintenant la situation sous l’angle du coronavirus
- Ce doit être une coïncidence que des pays viennent d’être économiquement dévastés par le coronavirus chinois.
- Et c’est une coïncidence que les pays économiquement dévastés aient besoin d’aide, et d’argent.
- Et il se trouve que la Chine a un programme tout prêt pour eux, l' »Initiative de la nouvelle route de la Soie ».
Permettez-moi de le dire autrement :
Si j’étais la Chine, et que je voulais accélérer mon emprise sur le monde, j’aurais propagé le coronavirus de manière à ce que les économies des plus faibles s’effondrent, et je serais là au bon moment pour leur offrir mon « aide ».
Mais là encore, tout ceci n’est qu’une coïncidence.
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On a vu que suite à l’effondrement de la bourse de Wallstreet, ceux qui se sont dépêchés d’investir n’étaient pas les chinois. Attali a bien expliqué qu’une petite pandémie serait utile pour installer un peu plus le gouvernement mondial dans les esprits et dans les faits. Et Attali, c’est Gates, c’est Soros, donc l’oligarchie des milliardaires, l’Etat profond.
Ben, surtout, s’il s’avère que les déclarations américaines sont exactes, la Chine sera prise à son propre piège: il y a aura faute dans la gestion du laboratoire; faute donc responsabilité; responsabilité, sous.
Soyons plus réalistes que les réalistes
C’est très tentant de penser ça, mais sans l’Occident la Chine ne peut que régresser, et elle le sait. Alors, elle fait ce que beaucoup d’entreprises font avec leurs fournisseurs trop présurés; alors elles les aident, prenant conscience de leurs indispensables services.