Malgré le coronavirus, le Conseil fédéral veut rouvrir les chantiers

Le virus a un mérite, celui d’unir les patrons et les syndicats genevois sur une même position: l’arrêt des chantiers. Car, selon eux, il n’est pas possible de faire respecter les mesures pour éviter les contaminations. Le Conseil d’État a d’abord fait sienne cette doctrine, mais il a dû faire marche arrière mercredi dernier pour se conformer à celle du Conseil fédéral. À Berne, on estime que le bâtiment peut travailler, pour autant que des mesures sanitaires soient prises.

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Laurent Stucki dirige une entreprise d’étanchéité et de ferblanterie à Carouge. La plupart de ses ouvriers sont au chômage technique. «Bien sûr, que nous aimerions travailler. Mais nous devons garantir la sécurité de nos employés. Or, personne ne semble vouloir prendre la responsabilité des risques que cela comporte et tout est reporté sur nous.»

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Laurent Stucki déplore vivement la position du Conseil fédéral. «Il méconnaît le travail du bâtiment et cela m’enrage de voir qu’on fait travailler les ouvriers alors que les cols blancs font du télétravail à la maison.»

Tdg.ch

4 commentaires

  1. Posté par Holterbach Patrick le

    Je pense que “l’après” virus pourrait être un retour aux sources, à la simplicité d’une vie où personne ne voudrait continuer de vivre selon les dogmes matérialistes qui ont amené la planète et son humanité là où elle se trouve en ce moment !
    En effet, la surconsommation effrénée et le matérialisme indécent des gens des pays dits “civilisés” vs. les pays du tiers monde alias “émergents” pour être PC (politiquement correct) programment les contraintes du “toujours plus”, les stress de ne pas avoir de travail, de ne pas pouvoir vivre décemment et dignement, de ne pas pouvoir nourrir sa famille avec toutes les contraintes que cela suppose du point de vue humain et sociétal.
    L’après virus pourrait être une vie sans cette folie qu’est la mondialisation que nous connaissons aujourd’hui avec cette “Europe” qui est en fait une institution financière qui ne s’intéresse pas du tout aux peuples qui l’habitent mais au pouvoir de l’argent et à l’argent du pouvoir !
    L’après virus pourrait être le moment où l’argent n’aurait plus le même attrait ni la même puissance, qui verrait le rapatriement des productions des biens nécessaires à cette vie digne dont je parlais plus haut dans le pays dans lequel on vit, au lieu d’inciter les stupides à CONsommer pas cher les biens de consommation courante fabriqués ailleurs et principalement en Chine (voyez où cela nous a mené), ce qui continuerait de stimuler à la fois le matérialisme dans les esprits ET le totalitarisme chinois avec son cortège d’appropriations des actifs stratégiques à travers la planète ! `
    On pourrait rêver aussi à l’ouverture des esprits avec une fraternité accrue dans un esprit plus respectueux de l’Autre !
    Bien sûr ça évoque des sacrifices et des efforts, une forme de vie morale et vertueuse qui s’intéresse à l’Autre plutôt qu’à son nombril… Mais aussi la fin de la bétonisation, de la pollution, de la surconsommation et de son cortège de fascinations qu’ont les gens pour l’insignifiance, de tout ce qui appauvrit la planète et paupérise les peuples !
    En un mot… PLUSD’AMOUR !

  2. Posté par Peter Bishop le

    Je pose la question à tous ceux qui veulent ce confinement voir veulent le durcir : et après ? Quand est-ce qu’on arrête ? Quand est-ce qu’on reprend le confinement (il y a des 2ème vagues et d’autres virus) ? Quelles relations sociales entre les gens (actuellement c’est l’enfer) ? Quid de l’économie détruite ? Sachant que toutes ces mesures ne servent A RIEN et sont basées sur des mensonges en plus….

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