Un duo helvétique à la tête de Crédit Suisse ne permet pas de se voiler la face. Le destin de nos plus grandes firmes se détermine surtout à l’étranger. [...]
Les actionnaires étrangers dominent, selon l’origine du capital, dans les 30 plus grands groupes suisses, dont :
39% sont Suisses
33% d’Amérique du Nord
24% d’Europe,
4% d’autres pays.
La part d’étrangers dans les directions générales :
Dans 20 entreprises cotées au SMI :
35% Suisses
65% Étrangers
Nationalités des membres étrangers des directions générales :
Sur un échantillon de 117 entreprises en Suisse :
121 Allemagne
56 États-Unis
51 France
28 Grande-Bretagne
19 Italie
15 Belgique
13 Pays-Bas
13 Espagne
12 Autriche
article complet réservé aux abonnés: https://www.tdg.ch/economie/suisse-perd-controle-economie/story/27495768
******
Cenator : Alors que la politique suisse se préoccupe principalement de savoir si la présence féminine est répartie équitablement dans les conseils d’administrations et les directions des entreprises – la tendance allant même jusqu’à fixer des mesures contraignantes – le sujet de la proportion d’étrangers dans les directions générales et les actionnariats ne semble pas intéresser grand monde.
Je suis pour la préférence nationale et civilisationnelle des nôtres.
Si ls gens déposent de l’argent dans une banque de Suisse, c’est pour notre swissitude, parce que les Suisses travaillent vite et bien avec moins de bureaucratie et que nos banquiers ont de l’expérience, pas parce que le directeur de la banque serait une noir, un indou, un libanais, un allemand…
Nos Universités, en particulier St Gall, et notre secteur bancaire doivent former suffisamment d’excellent candidats pour assurer la relève Si ils n’y arrivent pas c’est qu’ils ne sont pas assez élitistes et qu’ils acceptent des étudiants et des collaborateurs médiocres.