Comment la télévision d’État allemande a préparé la démission d'AKK
Après la démission de la présidente du parti chrétien-démocrate CDU, il vaut la peine de revoir l’émission politique de la télévision d’État du jour précédent, où tous les représentants des partis, à l’exception de l’AfD, ainsi que le public, avaient été choisis le plus à gauche possible, afin de défendre la chancelière Angela Merkel et sa décision de faire annuler l’élection en Thuringe d’un premier ministre non communiste. Et Alice Weidel de l’AfD était seule contre tous. Ce genre d’émissions permet de constater combien les partis traditionnels se trouvent devant un dilemne, qu’ils ne peuvent résoudre que par des décisions pour le moins anti-démocratiques, voire dictatoriales. En voyant une telle meute ivre de rage et suintante de haine quand les députés ne votent pas comme ils le désirent, on se réjouit pour Annegret Kramp-Karrenbauer d’avoir pu jeter l’éponge.
Traduction (Claude Haenggli) : Bilan de l’émission chez Tichy : Il fallait faire comprendre aux téléspectateurs, selon le rôle de propagande dévolu aux médias, que le coup d’État de Merkel - une immiscion dans les procédures de vote d’un État fédéral - était ce qu’il y a de plus naturel au monde. C’est pourquoi le public de l’émission était composé uniquement de claqueurs « rouges ». Et le Spiegel commente semblablement : « Dans le fond, Alice Weidel n’avait rien d'autre à faire que de se tenir en dehors de la ronde, trouver cela « incroyable » et froncer son nez. C’est ce qu’elle a fait et elle avait déjà gagné. »
Claude Haenggli, 11.2.2020
Cela me rappelle certains débats avec M. Addor (seul contre tous) sur la RTSocialiste que je ne regarde plus ….