Hafid Ouardiri est un homme touchant. Dans sa volonté de passer pour un ami de la paix et de l’entente entre les cultures, il est prêt à raconter des mensonges qui font de Pinocchio un parangon de sincérité. Ainsi de son indépendance à l’égard des partis en lutte pour le pouvoir en Égypte.
Pour preuve, son discours de façade dans la Tribune de Genève du 4.9.2013 sous le titre "Égypte: comment sortir du chaos ?". Il y donne force conseils de respect de la démocratie inspirés par le parcours ubuesque du président déchu Morsi. Qu'il conclut par cette phrase: "Je dis tout cela en vous assurant que je ne suis partisan d'aucun des partis en lute pour le pouvoir en Égypte, ce n'est qu'une question de vérité et de justice".
Pour le lecteur crédule, cela passera pour des paroles... du Coran.
Pour l'internaute curieux et non amnésique, pour un exemple flagrant de manipulation. Il n'y a pas besoin d'être Champollion pour déchiffrer la manipulation qui se cache derrière la façade. Il suffit d'aller sur le site de l'un des blogueurs parmi les plus actifs de la toile locale pour saisir l'ampleur de la manipulation à l'œuvre.
On y découvre Hafid Ouardiri non seulement déambulant (il aurait pu être un simple curieux), mais surtout haranguant, micro en main, les quelques dizaines de Frères musulmans convoqués sur la Place des Nations le 9 juillet 2013, à peine deux mois plus tôt, par son alter ego de la rue de la Grenade (ça ne s'invente pas), siège du Centre islamique des Eaux-Vives, l'ineffable Hani Ramadan. La teneur des affiches ne laisse aucun doute quant au sens des propos. Le poids des mots, le choc des photos, selon la formule de Paris-Match, qui donne plus que l'impression que Hafid Ouardiri est un "compagnon de route" des Frères musulmans. comme Sartre du PCF. Ce n'est pas honteux, c'est son droit, ici, en Suisse, garanti par nos lois. Mais qu'il assume, crénom de sort !
Hafid Ouardiri est un coutumier du genre. On se souvient encore de la manipulation - les termes ne sont pas de moi - dont avait presque été la victime la journaliste Catherine Focas en 1989. Son article de l'Illustré en apporte une démonstration éclatante.
Alors Hafid Ouardiri, un homme enquête de "vérité et de justice" ? Demandez à Orwell, l'inventeur de la novlangue, s'il ne l'aurait pas nommé à la tête du Miniver et du Minijust associés, en fait le ministère non de la vérité et de la justice, mais de leur contraire, le ministère de la propagande et de l'arbitraire.
Car cet homme est bel et bien un des porte-paroles locaux des Frères musulmans, haïs par la majorité des Égyptiens. Mais s'infiltrant partout où le titre de sa Fondation (financée par qui ?) fait encore illusion sur des Genevois en mal de crédulité.
C'est l'heure de lui rappeler la phrase de Ciceron qui forme l'incipit de sa première catilinaire : quousque tandem Catilina abutere patientia nostra ? Pour les non latinistes : jusqu'à quand, Hafid, abuseras-tu de notre patience ?
Aie au moins le courage de tes opinions, celui dont fait preuve ton Frère Hani Ramadan, un autre docteur en désinformation et mensonges. Voilà un bel exemple d'internaute qui ne publie que les opinions qui lui sont favorables, surtout si elles sont rédigées en arabe, mais sans traduction !
Pierre Weiss
Si mon commentaire est parti pour des raisons personnelles merci de ne pas le publier.
Hafid. O manipulateur toujours
Avec intérêt je lis votre article. Et encore vous ‘effleurez que l’arbre qui cache une forêt si sombre, (à la Lovecraft) que vous ne pouvez imaginer à quelle point elle faite d’arbres tordus, (les Faux de Verzy), de grottes, de cachettes, de sentiers où l’on trébuche. Mais bien sûr peu de personnes le savent. Sincèrement merci pour votre texte. Toutes mes salutations.
alain soral, ce n’est pas un de ces pions de la cinquième colonne qui est financé par l’Iran?
De toutes manières, si Monsieur Weiss n’allait pas lancer un texte pour légiférer sur le voile, ça aurait été quelqu’un d’autres, il ne faut pas l’oublier. La raison est simple, le TF, à tort ou à raison, a donné tort aux autorités scolaires d’une école en Thurgovie qui avait refusé deux élèves, réfugiées somaliennes, car ces dernières portaient le voile, ce marqueur de la femme musulmane., alors que le règlement interdisait les couvre-chef à l’intérieur. Il ne s’agit donc pas de racisme ou de xénophobie. On voit là, une communauté qui veut s’afficher de manière très ostentatoire, à la manière de leur prophète pendant la période mecquoise.
Cependant, je trouve que légiférer sur le port du voile à l’école n’est qu’un emplâtre sur une jambe de bois.
Voici ce que pense Alain Soral de Pierre Weiss et de sa volonté d’interdire le voile à l’école Qu’elle est du même ordre de perversité que celle que je viens de dénoncer dans ma réponse précédente. Ce n’est pas à une communauté religieuse ultra-minoritaire, d’origine étrangère et faisant allégeance à un pays étranger, Israël, de dicter à la majorité sa politique en matière de tolérance religieuse. Surtout quand cette minorité passe son temps à demander à l’État laïc des dérogations et des passe-droits sur des questions religieuses et communautaires. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que cette attitude illégitime et perverse finira par se retourner, par la faute de ses dirigeants, contre la communauté juive toute entière, comme ça a souvent été le cas par le passé. Je suis d’ailleurs étonné que des gens prétendument si intelligents aient autant de mal à le comprendre…
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Entretien-avec-Alain-Soral-sur-l-actualite-suisse-19664.html
Ah! oui! bien sûr…”Égypte: comment sortir du chaos ?”
La belle âme, que celle de ce môssieu Ouardiri; tant que personne ne regardait de bien près ce qui arrivait en Egypte, ce môssieu Ouardiri, bien sous tout rapport, ne disait rien, ne clamait rien, se taisait sagement sur les atrocités vécues depuis l’arrivée de Nasser au pouvoir en Egypte; il ne parlait pas de coptes, de l’Eglise copte, des églises coptes, des paysans coptes de Haute et de Basse Egypte, dont ces braves musulmans, venus bien après les Coptes en terre égyptienne, qui ont des astuces infinies pour dépouiller avec ou sans, le plus souvent avec violence les coptes du lieu, sur leurs familles, sur leurs biens; mais le sage Ouardiri se garde bien “de faire l’amalgame” entre tortionnaires, sévices et religions; non, non, foi de musulman il n’y a aucune relation de causes à effets, il n’y faut voir que de simples coïncidences exploitées à des fins abjectes par des chrétiens malveillants.. Voilà la vérité vraie, ma brave dame, foi d’Ouardiri!
J’ai souvent mal compris les arguments de M. Weiss, mais ici force m’est d’applaudir à tout son chapitre !
J’invite toutes et tous à chercher sur internet, dans des livres ou d’autres sources, la signification du mot “takiya” et surtout son application pratique ….! EDIFIANT, pour la compréhension du discours et du comportement des certaines personnes…
M. Ouardiri constitue – et témoigne – du mensonge intellectuel consubstantiel aux militants de l’Islam : tous les mensonges, approximations et camouflages, sont justifiés lorsqu’il s’agit de propager le foi islamiste! Ne nous laissons par abuser!
La citation exacte:
Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra?
Oh…je me contenterais, moi, de l’alter ego dont parle M. Weiss. Si j’en crois Wikipedia, il serait né à Genève, ici, dans notre pays, il y a de cela 54 ans. Il a grandi et suivi sa scolarité dans les “écoles du canton”. Bref. Le Monsieur est, en principe…totalement d’ici.
Cela ne l’empêche pas de s’adresser “systématiquement” à “ses” concitoyens (Suisses) en disant : “vous”, “nous et vous”, “votre culture”, “vos coutumes”, “votre civilisation”, et j’en passe. Ce dans toutes les circonstances où il est appelé à s’adresser à eux. Dernier exemple, à ma connaissance, en date, c’est lors de son débat avec O. Freysinger à Unimail, il y a de cela plus d’une année et demi.
Quel rapport avec Ouardiri ? C’est l’évidence même : la façade et la réalité, laquelle finit toujours par ressortir.
Je me permets de le répéter : M. Ramadan est né, grandi, fait ses école, uni, amitiés, etc. ICI.
Je vous laisse alors chercher la cause.