Italie. Revue de presse.
« Conte : ‘’je reste en politique’’ – ‘’ Je ne souhaite pas fonder un nouveau parti, mais donner ma contribution au pays’’ » (Repubblica), « Gouvernement Conte : prêt à revoir le revenu de citoyenneté et les retraites » (Stampa).
ARTICLE, Repubblica, C. Tito, « Conte : ‘’ Je ne serai pas un nouveau Cincinnato’’ (ndr : Lucio Quinzio Cincinnato, politique romain 520 a.C.-430 a.C.) » : « ‘’Après cette implication intense, je n’envisage pas un avenir sans politique’’ a dit G. Conte. Les jeux sont faits. Il ne peut plus être considéré comme un simple ‘’technicien’’ prêté à la politique et aux institutions. Son avenir, son ‘’travail’’, sont politiques. Il ne se retirera pas, dit-il, à la manière d’un ‘’Cincinnato qui revint à la vie privée’’. Il ne s’agit pas, précise-t-il, de donner vie à un nouveau parti. Cette annonce remet en jeu le système des partis, leur équilibre et conditionnera la ‘’vérification’’ de la majorité fixée pour janvier. Il estime être un ‘’constructeur’’, et ‘’jamais un qui divise’’. Mais ce choix engendre des conséquences : d’abord, la plus visible, c’est qu’il a un rôle de plus en plus anti-Salvini, c’est ainsi qu’il délimite son espace futur, vu avec nervosité par le M5S et avec bienveillance par le PD ; ensuite, le parti, ou mieux, la coalition de Conte, de fait, existe déjà : c’est le centre-gauche, même si Conte ne le dit pas clairement ; enfin, le rapport avec [le président de la République] Mattarella, vu d’abord avec suspicion, est devenu central. »
ENTRETIEN de Matteo Salvini, leader de la Ligue, à Libero, « ‘’ J’étudie pour être Président du Conseil. Je suis prêt’’ » : « ‘’Je suis en train d’entretenir beaucoup de relations à l’international. Nous avons construit une grande force populaire qui se base sur les valeurs de la famille, de l’’identité et sur les valeurs chrétiennes. Je suis conservateur mais je ne suis pas de droite. L’Union européenne voit dans le futur gouvernement italien de centre droit, qui durera cinq ans, un élément de stabilité bien plus fort que ce que peut garantir aujourd’hui les jaune-rouges. Avec l’Allemagne, nous avons le devoir de recommencer à avoir une bonne relation ; avec la France, nous avons le droit de défendre nos intérêts nationaux. Je veux m’intégrer dans un groupe mondial qui va de Trump à Johnson, à Netanyahu jusqu’à Bolsonaro, des leaders que la gauche criminalise et qu’elle voudrait conduire au tribunal mais pour qui les gens normaux votent en masse ‘’. »
ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, V. Della Sala : « Migrants, débarquements et rapatriements, Lamorgese a fait mieux » : « L’année se termine avec moins de 12mille débarquements, ils avaient été 21 mille en 2018, 118 mille en 2017. La redistribution de migrants dans les pays de l’UE est en augmentation : ils sont passés de 11 par mois sous le ministre Salvini à 98 par mois depuis que s’est installée la ministre Lamorgese. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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