Le PLR valaisan semble mal réagir à la diversité de son canton.
Lu sur le profil Facebook d'Adolphe Ribordy:
"La multiculturalité valaisanne existe. Un Autrichien primo data, un Serbe qui sent bon l'encre d'imprimerie de son passeport et la moitié des Valaisans qui plébiscite ces austro-hongrois.
On aurait mieux fait, vers l'an mille, de ne pas soutenir le roi Hugo de Lombardie et de laisser venir les Hongrois. On aurait gagné un millénaire."
En clair, il y a trop d'étrangers; ça fait bien mille ans que certains le disent. A l'heure où il le traitait de Nazi, Adolphe Ribordy avait d'ailleurs reproché à Oskar Freysinger de n'être pas un "Valaisan à quatre quartiers" tout comme lui.
Le jeune PLR valaisan Philippe Nantermod a applaudi des deux mains:
"Avec Freysinger, quand on s'entend pas avec un collaborateur, on invente un nouveau poste. Qui parlait de problèmes budgétaires ?"
M. Nantermod est sans doute trop jeune pour se rappeler que le promoveatur ut amoveatur a fonctionné au PLR martignerain pendant un certain temps et avec un certain succès. On a même inventé un poste de "co-président" rien que pour parvenir à le case; mais c'est une autre histoire.
La raison de tout ce barouf ? Freysinger a osé se prendre pour le chef de son ministère. Précisément ce que ses électeurs attendaient de lui. Impardonnable ! On attend avec appétence la réaction outrée de Marie Parvex du journal Le Temps. La démocratie est en péril etc., etc.
En même temps Adolphe Ribordy est un sujet de plaisanterie à lui tout seul dans le canton.
Moi qui m’inquiétais pour sa relève…