Pour connaître les conséquences qu’aurait une percée de la gauche lors des élections du 20 octobre, voyez ce qui se passe dans le canton de Zurich depuis le glissement de son Parlement vers ces partis: la guerre est déclarée aux automobilistes. Ne manquez pas mon commentaire à ce propos:
La gauche et les automobilistes, Thomas Matter, Dans le marais bernois no 79, vidéo
Thomas Matter, Conseiller national UDC, Dans le marais bernois 79, vidéo:
La gauche et les automobilistes
Traduction de la vidéo du dialecte alémanique par J.-D. Ruegsegger
Lors de l'élection du Parlement zurichois au printemps passé, les Verts et les Vert'libéraux, conjointement avec les Socialistes, ont cassé la majorité de droite, une première dans l’histoire de ce canton. Comme le PEV vote avec la gauche, le bloc bourgeois est mis en minorité.
Ce revirement entraîne des conséquences concrètes décisives.
Pour commencer, il y eut la prise en charge de la Direction des constructions par le Vert nouvellement élu au Conseil exécutif Martin Neukom. Puis le Parlement a décrété l'état d’urgence climatique, une mesure infantile, insensée, dénuée de tout effet sur l’environnement et le climat. Une mesure qui pourrait tout au plus effrayer les touristes, leur faisant croire que Zurich serait devenue une zone sinistrée à éviter.
La plupart du temps, ce qui se passe à Zurich se passe ensuite dans toute la Suisse.
La nouvelle majorité de gauche au Parlement a décidé d’une nouvelle politique des transports qui désavantage sérieusement les automobilistes et le trafic commercial utile à tous. Le fait qu’une commission du Conseil des Etats et le Conseil fédéral, avec le soutien du PLR, veulent augmenter le prix de l’essence de 12 c. par litre et visent l’objectif zéro carbone pour 2050 ne suffit pas.
Aujourd’hui déjà, les automobilistes financent à eux seuls la construction des routes, contrairement aux cyclistes qui, eux, ne paient pas un centime pour leurs voies et pistes. Le Parlement zurichois a décidé que dorénavant, ils devraient également payer de façon illimitée et indéfinie pour les dommages prétendument induits par leurs automobiles et camions. Donc payer pour la santé de la population, les dommages aux constructions, les effets négatifs pour l’environnement, les nuisances sonores, et ainsi de suite.
Aux non-sens de la gauche s’ajoute le fait que les villes de gauche Zurich et Winterthur détiennent maintenant toute autorité dans la gestion des routes cantonales qui se trouvent sur leur territoire. Elles peuvent donc supprimer des voies de circulation et établir encore plus de zones 30 à l’heure, alors que ces zones - on l’a constaté - n’apportent pas de diminution du bruit. Par contre, des dangers accrus, car on y supprime les passages piétons.
Le 20 octobre, veillez à ce que de telles conditions ne prennent pas une dimension nationale. Ne manquez pas de participer aux élections.
”Elles peuvent donc supprimer des voies de circulation et établir encore plus de zones 30 à l’heure, alors que ces zones – on l’a constaté – n’apportent pas de diminution du bruit.”
Lausanne et le 30km/h :
”La diminution de la vitesse a un impact particulièrement important sur la perception du bruit. Ainsi, le passage à 30 km/h amène une diminution de l’ordre de 2 à 3 décibels, équivalente à une diminution de 50% du trafic en termes de volume sonore ressenti.”
https://30kmhdenuit.ch/arguments/
Qui dit la Vérité ? qui ment ?