Nous nous trouvons dans le petit village de Bentivoglio, à Bologne. Les deux Tunisiens sont sur la place centrale de l'interport (centre de chargement) lorsqu'ils commencent à pratiquer le rituel cruel, égorgeant les deux animaux. Mais un agent de sécurité remarque les deux migrants et signale immédiatement le cas [...]. Les deux "bouchers clandestins" voulaient profiter du fait que les entreprises soient fermées durant les vacances et pensaient qu'ils passeraient inaperçus.
Surpris par les carabiniers, les deux Tunisiens sont étonnés d'avoir des problèmes. Pour eux, il semble normal d'égorger les animaux sans étourdissement pendant la fête islamique du Sacrifice. En Italie, cependant, l'abattage clandestin est un crime.
Mais cette affaire n'est que la dernière d'une longue série. Toujours ces derniers jours, les carabiniers de Martino, dans la région de Bologne, ont surpris deux Marocains avec deux moutons : l'un immobilisé dans le coffre avec les jambes attachées, un autre sous le capot. Les deux migrants n'ont pas été en mesure d'expliquer d'où provenaient les deux animaux, n'étant pas en possession des documents d'origine. Ils ont également reçu une plainte, cette fois pour mauvais traitements infligés à des animaux.
Hier, cinq individus ont été arrêtés dans la province de Florence. Ils auraient procédé à des abattages clandestins, en massacrant plusieurs moutons et chèvres.
La fête islamique du Sacrifice
A l'occasion de cette fête, les musulmans sacrifient un mouton. Celui-ci est égorgé lors d'un rituel précis. Tout ceci, cependant, a lieu sans étourdissement préalable de l'animal. Par la suite, la viande est divisée de préférence en trois parties égales, dont l'une doit être consommée immédiatement par les membres de la famille.
(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)
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