Suite au courrier des lecteurs publié le 30 juillet, voici quelques références communiquées par Olivier Pichon.
- Wikipédia, page « Démographie de l’Allemagne » :
Au 31 décembre 2018, l’Allemagne comptait environ 83 019 200 d’habitants, soit 227 000 de plus sur un an. C’est le solde migratoire positif de 387 000 personnes qui est, comme depuis des décennies, le principal facteur de la hausse démographique. Ce niveau de population est un record dans l’histoire du pays malgré un solde naturel qui continue d’être négatif, et ce malgré un sensible rebond de la natalité. Le pays est caractérisé depuis des décennies par un taux de fécondité très bas et une dénatalité chronique ; néanmoins 2016, 2017 et 2018 confirment une tendance à la remontée de la fécondité observée depuis 2014, le pays semblant avoir enclenché une dynamique ascendante. Ce regain de natalité est surtout dû aux mères étrangères qui avaient, en 2016, une fécondité de 2,28 enfants par femme, contre 1,46 pour les mères de nationalité allemande.
- Site de l’OFCE :
D’après les projections démographiques retenues par la Commission européenne, l’Allemagne devrait perdre plus de 15 millions d’habitants d’ici 2060 et la France en gagner un peu moins de 9. Vers 2045 les deux pays devraient avoir des populations identiques (un peu moins de 73 millions d’habitants) et en 2060 la France compterait environ 7 millions d’habitants de plus que l’Allemagne (73 millions contre 66).
- La Croix:
Au creux de la vague en 1995, [le taux de natalité] était tombé à 1,25. En 2011, il était encore à 1,34. « Mais, il s’agit d’une progression durable », se réjouit Sebastian Klüsener, de l’Institut Max-Planck pour la recherche démographique. L’une des principales raisons provient de l’immigration. Sur les 792 100 enfants nés en 2016 (+ 7 % par rapport à 2015), près de 185 000 avaient une mère étrangère. Cela représente une progression de 25 % par rapport à l’année précédente. Parmi elles, les Syriennes, nationalité fortement représentée chez les réfugiées, ont mis au monde trois fois plus de bébés qu’en 2015. Du côté des femmes allemandes, si les chiffres sont plus modestes, ils sont également en augmentation de 3 % (607 500 naissances). En effet, depuis une dizaine d’années, le pays a mis en place une politique familiale volontariste. Une nouveauté outre-Rhin où, depuis la Seconde Guerre mondiale et les traumatismes du nazisme, l’Etat s’interdisait toute incitation à la natalité. Ce sont les statistiques démographiques qui, au tournant des années 2000, ont provoqué une onde de choc : si rien n’était fait, le pays risquait de perdre deux millions d’habitants à l’horizon 2020. •
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