Thomas Matter, Conseiller national UDC, Dans le marais bernois 74
Traduction de la vidéo du dialecte alémanique par J.-D. Ruegsegger
Lien vers l'émission, ici
Des experts qu’on veut ignorer
La plupart des médias, et surtout les médias en ligne, se font les porte-parole - d'une façon inédite et sans esprit critique - de la vision verte et de gauche d'une catastrophe climatique. Encore quelques jours de grandes chaleurs, et ce sera la fin du monde. En cause, bien entendu, les émissions de CO2 que nous produisons.
Mais les faits actuels ne permettent pas de définir la véritable origine du changement climatique. L’ancien professeur de physique à l’EPFL Franz-Karl Reinhard a mené des recherches pour savoir si une élévation du taux de CO2 dans l’atmosphère pouvait être la cause du réchauffement climatique observé. Sa réponse, étayée par des mesures et calculs sur le plan physique, est clairement négative. En fait, chaque élévation de la teneur en CO2 de l’atmosphère a été précédée d’une élévation de la température. Ce décalage temporel met en évidence une interaction dans laquelle l’océan, en tant que réservoir géant de CO2, peut capter moins de ce gaz lorsque la température augmente.
De nombreuses mesures confirment le fait qu’il y a eu d'abord réchauffement de la terre et ensuite seulement une élévation du taux de CO2. Le professeur Reinhard écrit: « Il s’agit ici d’une pseudo-corrélation sans lien causal. Par conséquent, les plans d’action contre les changements climatiques sont absolument irrationnels. » Ce qui veut dire que les taxes sur le CO2 ne sont que du vent car elles n’apportent rien pour le climat.
S'adressant à Doris Leuthard, alors ministre de l’Energie, le professeur Franz-Karl Reinhard lui avait fait remarquer qu’en politique, il s’agissait de s'appuyer sur des données scientifiques sûres, plutôt que de saper notre société libérale et démocratique sur la base de scénarios catastrophe douteux et de dogmes indémontrables. Une collaboratrice de son département avait répondu par un faux-fuyant. Et lorsque le professeur Reinhard fit part de ses préoccupations à un climatologue suisse réputé, ce dernier ne lui répondit même pas.
Le professeur Reinhard est un chercheur indépendant, contrairement à tous les climatologues qui donnent actuellement le ton.
Je vous rappelle le « Climategate » de 2009, lorsque 3000 courriels venant du serveur de l’Institut de climatologie de l’Université anglaise de East Anglia furent rendus publics. Cet institut est l’un des quatre seuls instituts ayant délivré des données au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat IPCC. Les courriels dévoilés comportaient les débats d'éminents climatologues: quelle attitude adopter envers les critiques, comment modifier des données afin de les rendre compatibles avec la théorie officielle et comment boycotter les journalistes critiques. Il s’agit là d’une stratégie sans exemple visant à fausser les résultats de recherches à des fins politiques.
On pourrait également poser la question: qui sont en définitive les climatosceptiques ?
Et vous, qu'en pensez vous ?