
Les médias se gaussent : selon les sondages (interdits et publiés partout) les travaillistes hollandais auraient mis une raclée aux populistes. Rien sur le Royaume-Uni, parce que les populistes pourraient écraser tout le monde.
Selon la législation, aucun sondage d’opinion ou de sortie des urnes relative à l’élection ne peut être publié avant la fermeture des bureaux de vote dans l’ensemble de l’Union européenne (c’est-à-dire dimanche 26 mai).
Alors que les élections sont ouvertes dans toute l’Europe, le fait de diffuser quoi que ce soit sur la manière dont les gens ont voté à cette élection ou de prévoir le résultat des élections, y compris la manière dont un parti ou un candidat particulier s’en est tiré, en fonction de la manière dont les gens ont voté, constitue une infraction pénale.
Je suppose que c’est assez clair ?
Pas pour les médias, semble-t-il, qui n’ont pas résisté à la tentation d’influencer les votes en publiant les mauvais résultats des populistes aux Pays-Bas.
Pays-Bas : le FvD (droite populiste ) tomberait de la 1ère à la 4e place

Our social media exit poll shows that the @brexitparty_uk had *over 50%* of the total share of voice across both Twitter and Facebook of all political parties during #EUelections2019 in the UK
Royaume-Uni : 50% aux pro-Brexit ?
Vous ne saurez rien sur le Royaume-Uni, qui a voté le même jour que les Pays-Bas… peut-être parce que Upik, le parti anti-européen de Nigel Farage, pourrait écraser tous les autres partis avec – tenez-vous bien – jusqu’à 50% des votes (selon un sondage en ligne certes peu scientifique).
Je dis ça, je ne dis rien, Dreuz n’est pas un média européen.
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