Les déclarations de l'ancien stratège de Donald Trump, Steve Bannon, sur les élections européennes doivent être décomptées dans le temps de parole de la liste du Rassemblement national (RN), en tant que soutien à celle-ci, a indiqué, le 22 mai, le CSA à l'AFP, confirmant une information de l'émission Quotidien.
«Marine Le Pen a beau nier ses liens étroits avec Steve Bannon, le CSA a décidé de décompter le temps de parole de l'ex-conseiller de Trump dans celui du RN. Il est considéré comme un soutien», avait affirmé sur Twitter un journaliste de l'émission de TMC.
Petite info : Marine Le Pen a beau nier ses liens étroits avec Steve Bannon, le CSA a décidé de décompter le temps de parole de l’ex-conseiller de Trump dans celui du RN. Il est considéré comme un soutien.
— Julien Bellver (@julienbellver) 22 mai 2019
Interrogé par l'AFP, le CSA a indiqué que le temps de parole de Steve Bannon serait bien décompté de celui de la liste menée par Jordan Bardella, sur la base de la recommandation prise le 27 mars qui prévoit notamment que les radios et télévisions «relèvent [...] les temps de parole des listes candidates et de leurs soutiens dans l'ensemble de leurs programmes».
Steve Bannon se présente comme un «conseiller informel»
En vertu de ces règles, la durée des interventions émanant de personnes exprimant un soutien explicite à une liste de candidats est prise en compte et agrégée au temps de parole de cette liste, précise-t-on au CSA. Cette disposition concerne aussi bien des propos qui peuvent être tenus par de simples citoyens, des militants, des artistes, des sportifs ou des intellectuels, ainsi que par des personnalités étrangères.
En l'occurrence, dès lors que Steve Bannon tient des propos répondant à cette définition sur l'antenne d'un média audiovisuel, ces propos sont relevés puis affectés au temps de parole de la liste concernée, fait valoir le régulateur.
Si le parti de Marine Le Pen a assuré qu'il ne jouait aucun rôle dans la campagne pour les européennes, Steve Bannon, en France depuis la fin de la semaine dernière, avait répondu au Parisien qui l'interrogeait sur ses liens avec le RN qu'il était un «conseiller informel» agissant à titre «bénévole», notamment pour donner des «conseils» et aider à établir des «connexions».
«De toutes les élections [...] c'est de loin, ici, en France, la plus importante», avait déclaré au journal l'ancien patron du média américain conservateur Breitbart, affirmant vouloir intervenir «dans les médias pour parler du RN».
Extrait de: Source et auteur
Nouvelle façon qu’a trouver le CSA aux mains des biens pensant pour empêcher le RN d’expliquer plus en détail sont programme pour les Européennes. Pratique totalement déplorable.
Dans ce cas Nathalie Loiseau n’a plus droit à la parole, Macron ayant déjà largement dépassé le temps de parole des LREM.
Est-ce qu’on va également décompter le temps et les surfaces utilisés par les médias pour combattre RN (ou autre formation) afin de RAJOUTER ce temps au quota de RN (ou nautre) et ainsi l’augmenter ???
comme dans 1984 de Georges Orwell … une seule façon de penser reste autorisée par la dictature progressiste. le reste doit être rééduqué comme dans la bonne époque du régime de Pol Poth …
Stalinisme ! A-t-on seulement songé à décompter les dizaines d’heures au cours desquelles le Macron a enfumé les populations par le biais des médias de propagande durant le pseudo “grand débat” ? Qui oserait enlever au quota de propagande de la liste LREM le temps d’intervention de l’histrion Macron, ouvertement, dans la même campagne ?
Le CSA montre ce qu’il est : une carpette macronique, une officine de propagande. Cette officine stalinienne est désormais dans le collimateur des patriotes. Cela se règlera lorsque l’heure de la revanche populaire sera venu.
Et Bourdin pour Macron……Interrogatoire totalement dénué de sens de monsieur Bourdin à deux doigts de péter un plomb.