Confrontés à l’anesthésie, au contrôle social et au formatage comportemental, il faut résister par la déglobalisation culturelle et politique
Des indices récents le démontrent (empêtrement du Brexit, Grand Débat tronqué et chapeauté de Macron, annulation de la votation sur la pénalisation du mariage), la démocratie semi-directe, l’espoir du modèle suisse de participation politique centré sur le compromis, est dorénavant nettement vidé de son sens attractif. Les masques sont tombés et ceux qui ont rêvé d’une reconquête du Pouvoir par augmentation de parts de marchés électorales sont tout déconfits. Le Système a digéré cette opposition et les thèmes de la démocratie, de la résistance antiautoritaire ont été complètement et cyniquement retournés. Pour le Système, démocratie ne signifie pas respect du plus grand nombre (de participants à un vote) mais hyper-juridisme du catalogue en perpétuelle croissance des droits humains individuels, suprématie morale de l’hyper classe mondialiste, sûre d’elle-même, arrogante et dominatrice, suprématie de l’économie financière et monopole des medias appartenant à des prédateurs « philanthropiques » globalistes à la Soros. Suprématie non contestable de donneurs de leçons moralistes, fondées sur une philosophie simpliste et manichéenne, avec comme digne représentant le « poudré petit marquis » BHL, qui définit tout seul quelles opinions sont valides (les siennes et celle de l’hyperclasse mondiale) et celles qui ne comptent pas : les sous-hommes (et femmes) souverainistes, populistes, enracinés, croyants en un ordre divin ou transcendant. Cette plèbe rétrograde, qui sent le renfermé, le machisme, le terroir, qui parfois se révolte sous forme de jacquerie imprévisible contre ses maîtres et leurs banquiers, d’où sa détestation de la révolte des « Gilets Jaunes ».
Nous sommes bien en post-démocratie, contestation du politique par le juridisme, le Droit et le refus de la discrimination individuelle, totalitarisme idéologique, pensée unique, dirigisme moral sous contrôle de minorités éclairées qui définissent le Bien et ne souffrent aucune contestation ou divergence (police de la pensée, comités de vigilance, modificateurs et diabolisateurs du passé en fonction de l’idéologie dominante du moment). Pour résister, il est stratégique de savoir décrypter les mécanismes de construction de la dépendance. Et agir politiquement pour faire changer, surtout au niveau local, le citoyen et non pas au niveau global pour se dissoudre dans les réseaux d’influence massive à la Soros.
Psychopharmacologie du conditionnement
Un livre passionnant ( L’âge de l’anesthésie, Laurent de Sutter, « Les liens qui libèrent » 2017) se penche sur ce que l’auteur appelle le narcocapitalisme, cette tendance de l’ère industrielle financière qui a mis à disposition des masses des produits sédatifs ( hydrate de chloral, imipramine, chlorpromazine) qui ont eu pour fonction de tranquilliser, faire baisser l’excitation liés aux pulsions « sauvages », comme la séduction, l’hétérosexualité, la conception d’enfants, imposer des rythmes sociaux cohérents : travailler le jour, dormir la nuit, empêcher la douleur, permettre la chirurgie des traumatismes mais aussi la chirurgie esthétique, le changement de sexe. Stimuler de manière ciblée l’excitation de la consommation nocturne du divertissement consumériste, le fonctionnement guerrier plus résistant. L’usage des psychotropes sédatifs ou stimulants (cocaïne, coca cola, amphétamines) permet de domestiquer les rythmes sociaux, éviter l’excitation inutile du vivant, domestiquer la conception d’enfants (pour ne pas perturber le rythme du travail ou celui du divertissement. Les hormones ont synchronisé le désir d’enfant avant de permettre la diminution du désir sexuel et d’ouvrir le changement de sexe au gré des constructions narcissiques ou consuméristes. Anesthésie, domination des affects, imposition de rythmes décalés du fonctionnement biologique naturel et personnel, conditionnement aussi de la soumission et du conditionnement à la récompense. L’histoire de l’usage des psychotropes comme renforçateurs de recherche de gratification et de croyance est encore à écrire. Le bombardement d’informations numériques, renforcées par des substances, doit créer de nouveaux automatismes comportements, de nouveaux modèles de pensée qui ont colonisé notre imaginaire.
Le loup est (déjà) dans la bergerie
Jean-Claude Michéa, intellectuel illibéral issu de la gauche sociale historique, décrit dans un ouvrage passionnant « Le loup dans la bergerie »,éd Célimats2018, comment l’individualisme libéral a repoussé systématiquement toutes les normes, toutes les limites, en enlevant identité et protection à chacun qui doit se battre contre tous les autres, au nom de désirs illimités ( idéologie du genre, intelligence artificielle, narcissisme hors limite des droits humains illimités, jusqu’à la disparition du soi, du lien social).Alors que la capacité d’être autonome, accéder à la démocratie économique est plus vital que la parité ou l’âge de voter. Pour résister, il faut avoir les pieds dans la terre, réduire ses besoins, se détacher de l’idéologie de la croissance illimitée, de la société ouverte sans liens et sans rites, du tout est possible mais rien n’est permis, pour ne pas discriminer l’Autre. La déglobalisation par retour au local, à la dimension humaine, par la capacité de pouvoir faire et se débrouiller seul si nécessaire est vital. L’hystérie pour le climat et son urgence artificiellement décidée, incarnée par des adolescents autistes / qui ressemblent aux enfants des Khmers rouges, aux gardes rouges de la Révolution chinoise, aux enfants soldats des groupes armés mafieux africains, peut faire peur. Bien sûr qu’il y a de quoi s’inquiéter de la croissance démographique sur la planète, de l’épuisement des ressources, de la rupture des digues naturelles qu’étaient les frontières. Mais les Verts sont des globalistes, des serviteurs inconscients du business vert, source de profits et de taxes (carbone) juteuses. Ils défendent les salades locales mais ouvrent les frontières à l’immigration de peuplement massive qui aggrave les difficultés environnementales. Globaliser, relocaliser, recycler, réduire la consommation et le gaspillage de masse, renoncer à l’agriculture intensiviste et d’arrosage de pesticides est important. La conscience écologique n’est pas un parti politique utopique et menaçant pour les libertés fondamentales. C’est une attitude, un comportement humain et pas une repentance, une culpabilisation, un renoncement à l’existence de Soi, un délire religieux avec volonté de payer (des taxes d’abord, de favoriser des technologies innovantes et coûteuses) et de disparaître au détriment des Autres, forcément innocents et idéalisés. Diminuer soi-même sa consommation, le gaspillage, la dépendance au Système financier est plus utile que scander hystériquement des slogans pour le climat.
Souverainiste, identitaire, de sensibilité écologique, préoccupé du Bien Commun et de l’Intérêt général, soucieux de ne pas dépasser toutes les limites comme le fait le libéralisme économique et sociétal, localiste, plus centré sur la qualité que de la quantité, pétri de transcendance et de réelle compassion plus que de volonté de vouloir artificiellement gommer les inégalités, voilà le programme politique de la résistance.
Le Droit aux armes du citoyen, alors que l’Etat disparaît et est dépassé par toutes sortes de mafias, d’économie grise ou dissimulée, incontrôlable, de groupes terroristes manipulés est vital. Il n’est plus possible de ne faire confiance qu’à l’Etat alors que celui-ci lâche des pans entiers de souveraineté à des groupes supranationaux de guerre économique et de conflits asymétriques, de guerre de l’information. Face à l’effondrement qui s’installe, il faut rester autonome, indépendant, créer des solidarités locales. Le reste est suicidaire.
Dominique Baettig ancien conseiller national, militant souverainiste et anti-globaliste
Vous dites ” Il n’est plus possible de ne faire confiance qu’à l’Etat alors que celui-ci lâche des pans entiers de souveraineté à des groupes supranationaux de guerre économique et de conflits asymétriques, de guerre de l’information. Face à l’effondrement qui s’installe, il faut rester autonome, indépendant, créer des solidarités locales. Le reste est suicidaire.”
Vous avez raison. Nous devons imaginer des moyens de lutter pour notre survie, car nous entrons dans une ère “de folie” ou ce sera pendant un temps la lutte du pot de terre contre le pot de fer.
Ayant connu des sociétés qui se sont trouvés face à l’effondrement, surtout à cause d’une confrontation EST-OUEST dont les conséquences ont abouti jusqu’à elles, j’ai demandé à ses “survivants” ce qui les avait tenu debout”.
ILS m’ont répondu que c’était “le clan familial et la solidarité”. Mais il s’agissait de clans familiaux TRES ELARGIS comme il en existe dans les sociétés traditionnelles.
Comme le grand clan familial a disparu en Occident, car tout le monde a migré dans une autre région ou un autre pays pour trouver du travail, L’occidental devra se créer “le groupe de soutien dont il aura besoin”. Sinon, sa survie ne sera pas assurée, tant sur le plan psychologique que physiologique.
A l’heure d’internet, il est plus facile de trouver “SA CELLULE DE SOUTIEN” que par le passé. On peut prendre connaissance, s’évaluer, décider de ce qui peut nous unir, nous motiver à nous entraider. Se créer “une famille de pensée, de partage”.
L’avenir en solitaire face à ce qui nous attend, est une illusion. Car ce qui est programmé sera douloureux pour l’humain. A moins que nous puissions combattre ce programme. Mais ceux qui l’ont décidé sont réellement animés par “la folie, tout en ayant gardé leurs capacités intellectuelles”. Ce sera très difficile de lutter contre eux. Mais leur effondrement viendra d’eux-mêmes et de leur incohérence. En attendant nous devons savoir nous protéger.
https://www.youtube.com/watch?v=dYz6Hf0rVVk
”L’hystérie pour le climat et son urgence artificiellement décidée, incarnée par des adolescents autistes / qui ressemblent aux enfants des Khmers rouges, aux gardes rouges de la Révolution chinoise, aux enfants soldats des groupes armés mafieux africains, peut faire peur.”
La peur, distillée tous les jours au TJ, est voulue et organisée ! La dictature des Verts est en marche.
”Diminuer soi-même sa consommation, le gaspillage, la dépendance au Système financier est plus utile que scander hystériquement des slogans pour le climat.”
Lorsqu’on est consommateur / responsable et qu’on est conscient de notre impact sur l’environnement, nous pouvons, par nos actions, diminuer les méfaits de la sur-consommation !
”plus centré sur la qualité que de la quantité” on rejoint le problème de la démographie !
Sur notre Terre, il aurait fallu d’un commun accord ne pas dépasser 2-3 milliards d’individus instruits et éduqués ! L’Afrique avec l’augmentation exponentielle de sa population va à l’encontre d’une société responsable (environnementale, éducation, travail, niveau de vie). C’est une usine à misère !
Cela fait 50-60 ans que nous faisons des collectes pour l’Afrique ! Et ils sont toujours au même niveau, voir en régression !