Le politiquement correct s’imposera-t-il?
Le 24 Heures du 5 février 2019 publie une interview du pasteur Shafique Keshavjee qui regrette le fait que, dans le contexte d’une reconnaissance de l’Union vaudoise des associations musulmanes (UVAM), aucun travail de clarification des textes religieux n’ait été fait.
Il serait bon, par exemple, de demander aux membres de l’UVAM, du point de vue des droits de l’homme, s’ils soutiennent la Convention européenne des doits de l’homme ou la Convention du Caire. Ce texte contient 22 articles qui semblent progressistes mais la douche froide vient des articles 23 et 24 qui précisent que tous les droits et libertés énoncés dans la présente déclaration sont soumis aux dispositions de la charia.
D’autre part, que pensent-ils de cette affirmation de M. Hani Ramadan, écrite à la page 98 de son livre « L’islam et la dérive de l’occident » : « Mais l’islam comprend une notion qui est étrangère à la démocratie moderne : l’obéissance de tous les citoyens va d’abord à la loi divine. C’est elle, la charia, qui constitue la référence normative de l’ensemble de la communauté » ?
En réponse à une interpellation de ma part concernant une éventuelle reconnaissance de cette communauté, l’exécutif cantonal répondait le 20 janvier 2015 et Madame la Conseillère d’Etat en charge du dossier déclarait : « Nous reconnaissons une communauté, pas une religion. »
On peut tout de même se demander si l’on peut reconnaître une communauté en ignorant complètement sa doctrine.
Le débat sur la reconnaissance de l’UVAM aura lieu dans environ 5 ans au Grand Conseil mais j’ai le sentiment que tout sera basé sur : « Circulez, il n’y a rien à voir… »
Et les femmes ?
Le 24 Heures du 18 février publie une interview du théologien Jean-Marc Tétaz qui met à mal la vision de M. le pasteur Shafique Keshavjee défendue dans son livre « L’islam conquérant».
Peu importe de savoir qui a raison mais M. Tétaz fait une remarque intéressante. Il affirme que dans le cadre de la reconnaissance de l’Union vaudoise des associations musulmanes, chaque communauté qui en fait partie devra signer des engagements liminaires.
Lors des discussions avec les diverses communautés, je souhaite que la situation des femmes soit évoquée et en premier lieu le mariage forcé.
C’est une réalité et un souci de la Confédération qui a publié plusieurs documents, notamment le « Programme fédéral de lutte contre les mariages forcés 2013-2017 » et « Mariages forcés en Suisse, causes, formes et ampleur. »
Le téléjournal du 7 février a évoqué la problématique et il a été dit que le service de lutte contre le mariage forcé enregistre 5 à 9 cas par semaine.
La jeune musulmane qui vit en Suisse doit pouvoir épouser l’homme de son choix et non un vague cousin resté au pays et qui viendra en Suisse dans le cadre du regroupement familial.
Autre sujet à aborder, l’excision des jeunes filles. Elles sont nées en Suisse mais mutilées lors de vacances au pays.
Dans la mesure où le Conseil d’Etat compte une majorité de femmes, cinq, contre deux hommes, j’espère que l’exécutif vaudois aura à cœur de prendre au sérieux la situation de la femme musulmane.
F.B.
Source : Vigilance islam
Photo : Sandrine Ruiz, présidente de l’UVAM
Rappels :
Shafique Keshavjee s’en prend à « L’Islam conquérant »
Shafique Keshavjee pose problème mais mélanger l’huile dans l’eau… no problem pour la bienpensance
Le théologien Jean-Marc Tétaz : Touche pas à mes potes !
La charia DOIT être interdite en Suisse et avec elle le voile islamique! Cela n’a strictement rien à voir avec la liberté de culte: en Iran avant 1979 et l’arrivée du radicalisme des imams islamistes, AUCUNE FEMME NE PORTAIT LE VOILE et pourtant elles étaient bien musulmanes.
Le voile est un drapeau conquérant supranational visant ni plus ni moins à conquérir nos pays!
Il faut bien comprendre ça, ce n’est RIEN D’AUTRE!
Cette idéologie politico-sociétale arriérée est l’antagonisme du progrès. A l’inverse de favoriser la réflexion, elle vise à faire des adeptes des moutons analphabètes et dangereux pour les plus faibles.
C’est pas possible, on apprend jamais du passé. Faudra bien mettre en avant dans les cours d’histoire des dernières têtes blondes de nos écoles, le chapitre de “La Reconquista espagnole”
en 722.
Je ne sais pas comment les gens arrive à se faire lobotomiser à ce point sur ce sujet.
Dans la mesure où cet horrible crapaud voilé nous fait bien comprendre que les musulmans ne cherchent qu’à tirer tous les avantages possibles en côtoyant- à distance- les chrétiens, à savoir des allocations sans fin et une clémence juridique sans limites face aux innombrables délits dont ” sa communauté ” est génératrice, je préfère pour ma part vivre sans avoir à endurer continuellement les revendications à sens unique-aucune concession n’étant à attendre de cette tribu- de ces envahisseurs d’un autre temps.
On peut toujours commencer par interdire totalement toutes les législations étrangères, dont la Sharia fait partie, et tous les juges étrangers, dont les imams et les mollahs font partie.
Ensuite, on interdira i-slam, qui n’est ni une race ni une religion, mais un fascisme comme le nazisme. Les adorateurs de la Sharia, de Mahomet, et d’Allah adorent en fait le Malsain Esprit de Satan, AntiChrist le prophète de Satan, et Allah, dieu satanique de la lune ordonnant d’incendier les églises, d’assassiner les chrétiens, et de violer les chrétiennes. Les mahométans doivent être traités comme des nazis: expulsés! Les juges des droits de l’homme doivent être envoyés au Diable, comme les anglais viennent de le faire! Googlez, en images: Sieg Heil islam
Reconnaissance ,et quoi encore ?
Nous luttons pour l`égalité de la femme ,inutile de revenir en arrière .
Notre civilisation est moderne .
“…l’exécutif cantonal répondait le 20 janvier 2015 et Madame la Conseillère d’Etat en charge du dossier déclarait : « Nous reconnaissons une communauté, pas une religion”… – Il s’agit pourtant de la reconnaissance d’une communauté MUSULMANE, en principe très orientée Charia. Mme la Conseillère d’Etat en charge devrait démissionner en raison de sa mauvaise volonté à lire le Coran, les hadiths, le petit livre vert de Khomeiny ainsi que tous les principes de la Charia en détail avant d’écrire n’importe quoi pour endormir la population chrétienne. Je dis ça, je dis rien.
Quand Madame la conseillère d’Etat parle de la reconnaissance non d’une religion mais d’une communauté, qu’elle définisse alors quels sont les critères exacts qui caractérisent celle-ci, parce que sinon n’importe qui pourra s’y référer et se servir d’une couverture “légale”.