L'échéance du 26 mai approche et les sondages peu rassurants s'accumulent pour Manuel Valls. Le 31 mars, le Centre d’études sociologiques de la ville publiait dans le média Metropoli Abierta le résultat de sa dernière enquête d'opinion. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les Barcelonais ne semblent pas séduits par le style inimitable de l'ex-Premier ministre français.
En effet, sur l'ensemble des six candidats qui s'affrontent pour prendre la mairie, l'ancien cadre du Parti socialiste en France n'arriverait qu'en cinquième position. Ce résultat ne lui permettrait d'obtenir que cinq conseillers municipaux. A titre de comparaison, le parti catalaniste ERC, en tête des sondages, contiendrait quant à lui 11 conseillers municipaux.
En février passé, une autre enquête donnait 7 conseillers à Manuel Valls, qui semble peiner à inscrire sa campagne dans la durée.
Sur Twitter, le compte de campagne de celui-ci a réagi, s'agaçant des conclusions de cette enquête d'opinion, évoquant des «fake news» et des «mauvaises combines» : «Les souhaits ne sont pas des sondages. Nous vous demandons de l’honnêteté et de la sérénité».
Le 13 décembre, l'ancien Premier ministre français, qui a choisi de retourner en Espagne, où il est né, a officiellement lancé sa campagne en vue des élections municipales. Un choix qu'il avait annoncé en septembre dernier. Lors de l'événement qui s'était tenu au Palais des Congrès de Barcelone, il avait assuré vouloir «freiner la dérive de Barcelone vers le populisme, la médiocrité, l'inutilité et le précipice».
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En France, il était le petit dernier, en Espagne, il serait avant dernier, il progresse !