La vérité qui se fonde sur notre expérience actuelle, c’est que dès qu’un pays commence à se développer, cela n’arrête pas l’émigration, mais la favorise, car les gens disposent de plus de ressources financières pour venir en Europe
C’est ce qu’a déclaré Douglas Murray dans son exposé à Budapest. Le publiciste conservateur britannique, largement connu pour son livre L’étrange suicide de l’Europe, y a résumé ce qu’il considérait comme les plus importants problèmes non résolus posés par la migration.
L’écrivain et journaliste britannique Douglas Murray, fondateur du groupe de réflexion Centre for Social Cohesion et co-rédacteur du journal conservateur The Spectator, était un des participants à la Conférence internationale sur la migration organisée récemment au Collège Mathias Corvin à Budapest.
Dans son livre The Strange Death of Europe, également publié en hongrois [et en français : L’étrange suicide de l’Europe], Murray écrit qu’au cours des dernières décennies, les migrants du Moyen-Orient et d’Afrique ont inondé l’Europe, avec pour conséquence, entre autres, le terrorisme et de la criminalité islamiques, l’émergence de « no-go zones » et le fait que de plus en plus de gens se sentent étrangers dans leur propre pays.
« Nous devons nous poser à nouveau les questions que l’Europe occidentale a oublié de se poser en rapport avec la migration », a dit Murray en ouverture de son exposé, où il a identifié sept problèmes sur le sujet.
Premier problème : non, le monde en développement ne peut pas déménager dans le monde développé. Cela ne serait pas durable pour l’environnement, pour la société et pour le fonctionnement des systèmes d’approvisionnement, dit Murray. Les États occidentaux ne peuvent pas, et en même temps n’osent pas, choisir entre les immigrants. Ils ne parlent que d’inclusion et d’accueil, mais ils devraient aussi parler d’exclusion.
L’auteur britannique observe l’hypocrisie, la tartuferie parmi les États occidentaux… mais pas seulement là.
Les pays du Moyen-Orient, tel le Qatar, veulent mettre sur le dos des Européens la responsabilité de la migration, alors qu’ils n’ont pas accepté un seul réfugié. Lorsque Murray s’est rendu au Qatar il y a quelques semaines, et y a accordé une interview, le journaliste le questionnait uniquement sur la situationde de l’Europe, son héritage colonial et sa responsabilité. Quand Murray a répliqué en demandant combien de réfugiés syriens avaient été acceptés au Qatar – on sait que ce nombre est pratiquement zéro – le journaliste a rétorqué qu’il se concentrait sur l’Europe. « Oui, bien sûr », a répondu Murray.
La question importante est celle-ci : quelle est la différence entre les authentiques réfugiés, qui fuient pour sauver leur vie ou échapper à la persécution, et les immigrants économiques ? L’ONU et la plupart des ONG civiles tentent faire disparaître cette distinction importante, cette séparation.
Le deuxième problème important est que l’on parle beaucoup de soutenir les pays en développement, mais la vérité qui se fonde sur l’expérience actuelle, c’est qu’une fois qu’un de ces pays commence à se développer, cela n’arrête pas la migration, mais au contraire la favorise, car les gens disposent de plus de ressources financières pour venir en Europe.
Le troisième problème, selon Douglas Murray, est l’erreur commise par l’idéologie d’intégration. L’intégration peut-elle fonctionner? Où et comment? Selon lui,
l’intégration est un processus à double sens, qui dépend autant de l’attitude du pays d’accueil que de celle des arrivants.
« Ce n’est pas de la science pure et cela ne va pas arriver par un coup de baguette magique », dit Murray. Il est difficile de déterminer le nombre de personnes que l’Europe peut absorber et quelles sont les nations dont les ressortissants ont la capacité de s’intégrer dans la société de quelles nations, ajoute-t-il.
« L’Europe sous-estime grandement le nombre de personnes qui souhaitent venir sur son sol et elle surestime sa capacité d’intégration », affirme Murray. Selon certaines études, dit-il, un tiers de la population de l’Afrique subsaharienne souhaiterait émigrer. « Que ferions-nous alors? » C’est le quatrième problème.
Le cinquième problème concerne le rôle des médias : comment traiter les problèmes moraux, lorsque des destins individuels se heurtent à la nécessité de traiter de grands processus et phénomènes, lorsque des histoires individuelles émotionnelles se rencontrent avec des problèmes abstraits ? Les médias présentent des tragédies individuelles, par exemple comme quand la mer a rejeté sur la côte le corps du petit garçon kurde.
Lorsque le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, n’a pas autorisé l’amarrage du navire Aquarius qui transportait des réfugiés, il a été énormément critiqué. Même Emmanuel Macron l’a critiqué, bien que la France n’ait pas permis non plus l’amarrage du bateau.
Le sixième problème, selon Murray, est le fatalisme politique à l’ère de la mondialisation : de nombreux responsables politiques considèrent le problème de la migration comme un effet secondaire automatique de la mondialisation et disent :
« Nous ne pouvons rien faire, c’est la mondialisation, il faut s’y habituer. »
Murray dit que c’est une attitude dangereuse, car si une communauté veut quelque chose, et que les politiciens qui la représentent ne le font pas, ils vont s’aliéner les électeurs.
Enfin, le septième problème est le rôle de la technologie à l’ère des changements. Le rôle des entreprises technologiques dans les processus mondiaux est maintenant souvent plus important que celui des États. Pour elles, l’immigration peut être bénéfique et elles ont donc de grandes responsabilités et pourraient en faire beaucoup plus en lien avec les migrations.
Ce sont les entreprises technologiques qui vont orienter les processus, ou même la communication, en permettant ou en interdisant la diffusion de certains messages ou opinions sur la base d’une idéologie politique.
Douglas Murray parle également du terroriste de Christchurch : il a qualifié son attaque d’acte barbare et pense qu’il faut être très attentif à toute figure radicale – extrême droite ou autre extrémisme. Ces personnes veulent changer la société sans autorisation démocratique.
« Nous devrions être plus en avance pour discuter de ces questions », a-t-il déclaré à la fin de son exposé. Il est plus facile de ne pas parler des question, mais nous devons en parler, nous devons mener un discours beaucoup plus en profondeur et beaucoup plus large sur les problèmes de la migration.
C’est pourquoi il est bon d’organiser ce genre de conférence, a conclu Douglas Murray.
Source : https://mandiner.hu/cikk/20190323_douglas_murray
Traduction Cenator pour LesObservateurs.ch
Douglas Murray a également donné une interview au journal en ligne Origo, publiée sous le titre «Une grave tragédie pourrait résulter du pacte migratoire de l’ONU» (article en hongrois).
Quand on veut bien ouvrir les yeux, on se demande si Mr Murray a bien observé le phénomène migratoire. Et son orchestration par les tenants du mondialisme, parmi lesquels Mr SOROS. Il n’y fait absolument pas allusion. Il reste dans le politiquement correct en ajoutant que le “monde en développement ne peut pas déménager dans le monde développé”.
Ca on le savait déjà Mr Murray.
Sauf qu’il faudrait financer toutes les RADIOS des états Africains pour diffuser cette évidence.
Mais ce monde en développement ne cesse d’y être invité par les agents au service des mondialistes. Et en cela les réseaux de Mr SOROS sont dans l’obéissance et la “haute compétence”.
Bien sûr, il se trouve que cela fait l’affaire des migrants opportunistes. Puisqu’on les y invitent.
Il invoque ” le fatalisme politique à l’ère de la mondialisation : :« Nous ne pouvons rien faire, c’est la mondialisation, il faut s’y habituer. »
Non, nos politiques ont cédé à l’esprit de la mondialisation, parce que les mondialistes ont la puissance financière, puissance qui les récompense à l’occasion mais qu’ils ressentent aussi comme menaçante . Ils n’ont pas cédé au “fatalisme, mais plutôt à l’attachement tranquille à leur carrière, puisque selon certains ce serait la lutte du pot de terre contre le pot de fer. Alors ils deviennent des SUIVISTES. Parce qu’imaginer sortir de ce système devient une incapacité intellectuelle pour eux.
Et Mr Murray de reconnaître “qu’il faut approfondir le sujet de la migration”. Il a raison, mais d’autres l’ont abordé beaucoup plus en profondeur et surtout en n’ayant pas “la prudence” qu’a Mr Murray dans ses propos. Ils ont pris des risques en espérant nous sauver, un jour.
MR MURRAY, vous ne me donnez pas le goût de vous lire. Vous théorisez mais ça sonne en creux.
L’on peut remettre à la mode la colonisation modernisée …. même que les nostalgiques de la colonisation d’avant , seront pour…! reste à faire un référendum en Afrique….pour valider cette tendance ….car s’est stupide ,que des milliers d’africains risquent leurs vies ,et veuillent traverser la Méditerranée à la nage ,pour rejoindre leurs anciens colonisateurs … alors que nos millions de chômeurs bien payés, sont prêt à venir les aider chez eux ….
En effet monsieur Salvini nous manque en Suisse.
Je pense que ce jurnaliste dit juste.
Un des problèmes important voir capital est aussi celui de la croissance démografique exponentielle des pays africains mais pas seulement. Si on arrive pas au bout de ce fléo le monde va connaître des troubles de toutes sortes: famines, guerres, pestilences….. Les changements climatiques sont déjà là on ne peut pas faire semblant de ne pas les voir.
La planète est à bout de souffle et il faut intervenir rapidement dès aujourd’hui.
Au contraire, on peut TOUT faire !
La preuve: les Italiens ont nommé un gouvernement RESPONSABLE qui a immédiatement pris des décisions !
Le gouvernement italien précédent attendait les subventions de l’UE, M. Salvini a retroussé ses manches !
Suivons l’exemple !
Et votons pour des politiciens digne de ce nom qui défendent NOS intérêts !