Pour comprendre d'où vient le Venezuela et ce qu'il est devenu aujourd'hui, il faut arriver à dire la vérité, à donner son nom au mal qui le frappe, car ce mal a un nom. La division entre l'époque bénie de Hugo Chávez et l'époque horrible de Nicolás Maduro n'a aucun sens. La trajectoire fatale est restée inchangée tout du long. Si Chávez n'était pas mort emporté par un cancer en 2013, le pays serait exactement dans le même état en 2019.
L'erreur que font beaucoup de gens - aidés en cela par des médias désireux de ne pas ternir des complices idéologiques - est de croire que le désastre vénézuélien serait lié à une combinaison d'incompétence et de bêtise. Ils ont tort. Le régime socialiste du Venezuela a perpétré le plus grand cambriolage de l'histoire et l'a exécuté à travers un plan parfaitement conçu.
Ce plan était de récupérer la richesse d'un pays entier pour la mettre entre les mains d'une poignée de leaders politiques à travers le pillage économique systématique, la destruction de la monnaie et l'appropriation de la compagnie pétrolière nationale. Ce qui est arrivé au Venezuela n'est ni un désastre ni un accident - c'est le socialisme, explique Daniel Lacalle.
"Une réussite de la révolution bolivarienne", proclame un slogan socialiste devant
un grand magasin aux étals pratiquement vides (cliquez pour agrandir)
Il est important de démonter les mensonges de la propagande du régime.
Le blocus imaginaire. Maduro est prompt à dénoncer les États-Unis et leur "blocus" comme responsables de l'effondrement économique du pays, mais les États-Unis sont aujourd'hui encore un des plus grands partenaires commerciaux du Venezuela. Le commerce entre les deux pays crût encore de 9% en 2018. Le Venezuela dispose d'accords de commerce bilatéraux avec plus de 70 pays. Le Chavisme, comme le Castrisme à Cuba, manipule ses partisans en leur faisant croire que les sanctions organisées contre l'élite politique du régime et l'utilisation frauduleuse des réserves financières du pays est un "blocus". Mais le seul blocus dont souffre le Venezuela est celui instauré par le Chavisme contre ses citoyens.
L'excuse imaginaire des prix du pétrole. De tous les pays de l'OPEC, le Venezuela est le seul à souffrir d'une dépression économique et d'hyperinflation. Tous les pays producteurs de pétrole ont adapté leurs économies aux fluctuations des prix sans tomber dans la destruction économique et la pauvreté généralisée créée par le Chavisme au Venezuela. Chávez avait coutume de prétendre que "si le prix du pétrole tombe à zéro, le Venezuela ne souffrira même pas d'une crise". Mais ce ne fut même pas nécessaire. Le Venezuela gaspilla les revenus pétroliers de la première décennie sous l'égide de Chávez, lorsqu'ils prirent l'ascenseur de façon exponentielle, et détruisit toute trace de richesse après.
Le vrai coup d'état. Le seul coup qui fut perpétré est celui de Maduro lorsqu'il manipula des résultats électoraux qui ne furent d'ailleurs pas reconnus par la majeure partie des pays occidentaux, avec un mécanisme électoral dictatorial dont les résultats ne furent même pas acceptés par Smartmatic, la société en charge du système de vote. Le Chavisme a perverti les mécanismes de la démocratie pour réduire au silence et détruire l'Assemblée Nationale, et perpétuer le pouvoir de Maduro à travers des élections frauduleuses.
Le coup du "faux socialisme". Beaucoup de gens affirment que le régime du Venezuela n'est pas le véritable socialisme. Pourtant, si on peut caractériser le régime vénézuélien d'une quelconque façon c'est bien par son application parfaitement orthodoxe des recommandations et des pratiques préconisées dans les textes du socialisme, attaques systématiques contre le droit de propriété et collectivisation des moyens de production. Elles furent établies noir sur blanc dans le Plan Socialiste National 2007-2013: expropriation des sociétés privées, utilisation de la puissance des compagnies nationales à des fins politiques, contrôle des prix et création massive de monnaie.
Le casse du siècle
L'effondrement économique du Venezuela est le plus grand cambriolage de l'histoire. Il s'est fait selon trois angles différents.
Premier vol: l'expropriation. Le Centre pour la Diffusion de la Connaissance Économique (Cedice - Center for the Dissemination of Economic Knowledge) estime que plus de 2'500 sociétés ont été nationalisées de force par le régime Chávez-Maduro. La vaste majorité de ces entreprises sont maintenant en banqueroute, dévastées par une gestion socialiste. L'ONG Transparencia Venezuela, dans son rapport sur les sociétés propriétés de l'État au Venezuela, décrit la gestion de ces compagnies comme "catastrophiques", celle-ci reposant sur des critères politiques et idéologiques. Le résultat est évident: "au lieu d'augmenter la production, elle a diminué."
Deuxième vol: le détournement de Petróleos de Venezuela SA (PdVSA). En 1998, PdVSA produisait 3 millions et demi de barils par jour. Maintenant elle ne parvient plus à atteindre 1,3 millions. Dans l'intervalle, le gouvernement a multiplié le nombre d'employés, licenciant de nombreux ingénieurs vénézuéliens compétents pour les remplacer par des complices politiques du régime. La compagnie nationale passa de 25'000 employés en 1998 à 140'000 en 2017.
Petróleos de Venezuela devint, d'une des plus efficaces et des plus importantes compagnies pétrolières du monde, un désastre à deux doigts de la faillite. L'examen de leurs documents financiers montre que le gouvernement draina jusqu'à 12 milliards de dollars certaines années pour financer des projets politiques, détruisant la trésorerie, le bilan et le futur de la société. Ces fonds disparurent dans un réseau de clientélisme et dans les comptes off-shore des leaders du régime. Mais l'augmentation brutale des coûts, la déchéance spectaculaire des capacités de production et le pillage des caisses par les politiciens amenèrent la société à s'endetter à hauteur de plus de 34 milliards de dollars, alors qu'elle était financièrement une des plus saines et une des plus profitables du monde.
Troisième vol: les salaires et l'épargne. L'inflation est la taxe la plus ignoble qui soit sur la pauvreté, réduisant à la misère absolue les éléments les plus faibles d'une société. Les conseillers économiques du régime de Chávez répétèrent sans relâche que "d'imprimer de la monnaie pour le peuple ne créerait pas d'inflation". La quantité de monnaie en circulation a augmenté exponentiellement, de 3'000% rien qu'en 2018 par exemple, détruisant tout pouvoir d'achat associé à cette monnaie.
La stratégie est simple et s'inscrit totalement dans la doctrine socialiste: le gouvernement augmente massivement ses dépenses, les subventions et l'emploi public. Il finance le tout en imprimant de la monnaie et en empruntant, tout en clamant que tout est sous contrôle parce que les responsables du Parti le décrètent ainsi. Ensuite, l'État ravage l'économie en nationalisant les entreprises, détruisant l'initiative privée et imposant des prix intenables car inférieurs aux coûts de production, non seulement pour des motifs démagogiques mais aussi à cause de la perte de pouvoir d'achat de la monnaie.
Ainsi, l'économie entre dans un cercle vicieux d'autodestruction. Le gouvernement dépense toujours plus en montants absolus. Il finance son budget en imprimant de plus en plus de monnaie sans valeur pendant que ses réserves de monnaie étrangère s'évaporent. La monnaie se résume à des morceaux de papiers portant des montants astronomiques, mais qui ne peuvent même plus servir à acheter du pain.
Conséquences locales et régionales
Les Socialistes clament toujours la main sur le cœur qu'ils se préoccupent d'égalité, mais parviennent à des résultats exactement opposés. Le Venezuela est aujourd'hui le pays le plus inégalitaire de toute l'Amérique Latine (ENCOVI, 2017) en plus d'être l'un des plus pauvres. En 2014, la pauvreté extrême atteignait 23,6% de la population ; en 2017, cette proportion monta à 61,2%. La pauvreté "simple" affectait 87% de la population en 2017, selon une étude de l'Université Centrale du Venezuela et de l'Université Simon Bolivar. Avec un indice de liberté économique de 25.9 calculé par l'Heritage Foundation, l'économie du Venezuela se classe en 179e position du classement 2019 - une des économies les moins libres du monde. Selon cette étude:
"L'impression de monnaie pour combler les déficits publics, associés au mauvais management d'une industrie désormais dominée par l'État, a amené à l'hyperinflation et à des pénuries de devises étrangères, de biens de consommation de base, à une dévaluation massive, et à l'effondrement de la production industrielle. Un plan économique lancé en août 2018 a inclus notamment le retrait de cinq zéros des montants scripturaux, une dévaluation massive et encore une augmentation de grande ampleur du salaire minimum au sein d'un interventionnisme politique extrêmement présent, d'un lourd contrôle étatique de l'économie, et d'un mépris total de l'État de Droit."
Pendant la dictature de Maduro l'inflation a atteint un million de pourcents et le FMI estime qu'elle sera de dix millions de pourcents fin 2019. Ces taux sont difficiles à appréhender. Ricardo Hausmann, professeur à l'Université de Harvard, illustre cette destruction de valeur par l'impression de monnaie: "Lorsque Chávez vint au pouvoir, le dollar était à 0.547 bolivars. Lorsque Maduro arriva au pouvoir, il était à 26 bolivars, une multiplication par 48. Maintenant Maduro a dévalué le bolivar à 6'000'000 contre un dollar, 231'000 fois plus que lorsqu'il est arrivé au pouvoir, et onze millions de fois plus que lorsque Chávez est arrivé au pouvoir". Après plusieurs augmentations d'un "salaire minimum" libellés en Bolivars sans valeur, les joyeux (et rares) bénéficiaires d'un emploi au Venezuela peuvent donc vivre avec l'équivalent de 17 dollars par mois... Mais tout ceci a été fait "dans l'intérêt du peuple", cela va de soi.
La descente aux enfers du Venezuela a amené à la ruine de millions de personnes. Les enfants vénézuéliens meurent littéralement de faim, on mange les animaux des zoos, la violence règne désormais partout, et plus de 7% de la population a fui le pays. Mais l'argent perdu ne l'a pas été pour tout le monde. Selon l'Assemblée Nationale, plus de 300 milliards de dollars américains ont été détournés par les caciques du régime et leur corruption, alors que le pays sombrait dans la pauvreté de masse et voyait son économie dévastée. Le socialisme mis en pratique, comme toujours.
Le Venezuela est un tel paradis socialiste qu'il est nécessaire de bloquer les voies d'accès avec des containers pour empêcher l'aide internationale contre-révolutionnaire de pénétrer dans le pays (photo d'écran reportage ABC)
Le parcours "sans faute" du Venezuela le long de la trajectoire du socialisme permet de comprendre l'élan conservateur qui prend aujourd'hui toute l'Amérique du Sud. Sans même parler de la crise des réfugiés, le destin tragique des Vénézuéliens laminés, abêtis et affamés par le socialisme est un épouvantail qui éloignera les électeurs des autres pays de la région pendant au moins une génération - et peut-être plus, selon le temps qu'il faudra pour que le régime de Chávez et Maduro appartienne au passé et que le Venezuela se remette sur les rails. Il n'y a pas à chercher beaucoup plus loin la victoire d'un Jair Bolsonaro au Brésil, d'un Iván Duque Márquez en Colombie, d'un Mario Abdo Benítez au Paraguay...
Le prix à payer aura été exorbitant pour 32 millions de Vénézuélien, mais leur triste destin garde au moins une valeur d'exemple. On comprend d'autant mieux, en Occident, la propension des journalistes de gauche à éviter d'aborder objectivement le sujet du Venezuela, allant jusqu'à éviter de nommer le mal qui le frappe.
Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 16 février 2018
”La plus grosse bourde de Mme N. Klein est de vanter la réduction de la pauvreté engendrée par des gouvernements gauchistes comme Lula (Brésil) et Rousseff au Brésil, Chavez au Venezuela, Correa en Équateur, Kirchner en Argentine et Morales en Bolivie.”
Référence:
https://www.contrepoints.org/2019/04/11/341354-naomi-klein-face-au-changement-climatique?utm_source=Newsletter+Contrepoints&utm_campaign=2c6d8c7843-Newsletter_auto_Mailchimp&utm_medium=email&utm_term=0_865f2d37b0-2c6d8c7843-114161413&mc_cid=2c6d8c7843&mc_eid=6af547fb68
Les régimes communistes/socialistes sont des utopies vérifiées !
M. Maduro TRES socialiste (genre ex-URSS)
” … le journaliste vedette Jorge Ramos, a été arrêtée au cours d’une interview du président Maduro à son palace présidentiel, et son équipement technique confisqué, parce que le dictateur « n’a pas aimé une des questions ».”
https://www.dreuz.info/2019/02/26/week-end-sanglant-au-venezuela-des-chiffres-montrent-les-degats-du-socialisme-applique-a-la-lettre/
@Posté par Amar MRad le 17 février 2019 à 15h51:
Incroyable tissu de mensonges que votre commentaire. Bullshit total sur la Fondation J.Carter. Preuve: le site web de ladite fondation:
https://www.cartercenter.org/countries/venezuela.html
La dernière fois que le Carter Center s’est rendu au Veneuela pour une élection c’était pour les élections d’avril 2013, et de leur propre aveu la délégation n’a pas pu effectuer une évaluation du processus électoral.
En 2018 ils n’étaient MÊME PAS PRÉSENTS AU VENEZUELA.
Qui croyez-vous abuser avec vos mensonge grossiers? Êtes-vous journaliste à la Pravda?
On attend vos “sources”.
Sur l’élection frauduleuse de Maduro en 2018, un article du Point fait le tour de la question:
https://www.lepoint.fr/monde/venezuela-nicolas-maduro-est-il-illegitime-10-01-2019-2284790_24.php
Avec une “démocratie” comme celle-là, il n’y a même pas besoin de déclarer officiellement que le pays est une dictature.
Le seul aspect positif est mentionné dans l’avant dernière paragraphe: cet énième expériment de socialisme qui s’est soldé par un échec cuisant couru d’avance, cause la population des pays latino américains à tourner le dos à cette idéologie nauséabonde qu’est le socialisme.
Incroyable tissu de mensonges que cet article. 1 exemple .les élections qui ont avec plus de 60 % des voix nommé maduro président ont eu lieu sous la,surveillance étroite de biens des pays entre autre les USA. La commission J.Carter .ancien président des USA.ayant validé ces élections . Commentaires de cette commission : probablement les élections les plus propres jusqu’à présent sur le continent américain..
@Nicolas, il y a “dictature” et “dictature”,… celle de Pinochet fût une excellente chose pour le Chili… à savoir la liberté + la prospérité du peuple chilien.
Voici quelques faits au sujet du cas chilien (les saletés infinies commises par Allende… et la remise sur pied du Chili opérée par le BIENFAITEUR Pinochet) que tout homme aspirant à la liberté ne devrait jamais oublier:
http://ase.skynetblogs.be/?date=20030911&number=1&unit=weeks#57190
[ Le 11 septembre… 1973 ] – [ Ase @ 11:21:04 ]
Depuis le début de la semaine, les pleureuses médiatiques se lamentent sur le coup d’État qui renversa le gouvernement marxiste de Salvador Allende. Ostensiblement, l’objectif des caméras se focalise sur la période de la dictature militaire et de la répression qui s’étendit de 1973 à 1990. Mais ces mêmes médias évitent soigneusement de nous parler de la période précédant le 11 septembre 1973, ces trois années de “voie chilienne vers le socialisme”. Flash back…
Le 4 septembre 1970, Salvador Allende, candidat de l’Unité Populaire (coalition de six partis), obtint 36,30% des voix aux élections présidentielles chiliennes face aux candidats Jorge Alessandri, du Parti National (34,98%) et Radomiro Tomic, de la Démocratie Chrétienne (27,84%). La gauche ne représentait donc qu’un tiers de la population. Malheureusement, la constitution ne prévoyait pas de second tour ; s’il y en avait eu un, on peut être assuré que jamais Allende ne serait parvenu à la présidence. Allende fut ainsi désigné -et non pas élu comme le veut la légende !- à la présidence par la chambre des députés, comme le prévoyait la constitution dans un tel cas, avec l’appui des démocrates chrétiens qui avait fait signer à Allende un pacte -qui ne sera jamais honoré- de respect de la constitution chilienne.
Quelles étaient les idées politiques des partis composant l’Unité Populaire ? Pour les dirigeants du Parti Radical, le moins gauchiste de la coalition : “Seulement en dehors du système capitaliste se trouve la possibilité d’une solution pour la classe travailleuse” ; “Le Parti Radical est socialiste et sa lutte est dirigée en vue de la construction d’une société socialiste” ; “Nous acceptons le matérialisme historique et l’idée de la lutte des classes comme moyen pour interpréter l’histoire” (Déclaration politico-idéologique approuvée lors le la 25e Convention nationale du Parti Radical en 1971). Pour le Parti Socialiste : “La violence révolutionnaire est inévitable et légitime. Il est le résultat nécessaire du caractère violent et répressif de l’État-classe. Elle constitue l’unique chemin qui mène à la prise du pouvoir politique et économique et à sa défense”. “Il est possible pour le gouvernement de détruire les bases du système capitaliste de production. En créant et en élargissant l’aire de ‘propriété sociale’ aux dépens des entreprises capitalistes et de la bourgeoisie monopolistique, nous pourrons leur quitter le pouvoir économique” ; “L’état bourgeois au Chili ne peut servir de base au socialisme, il est nécessaire de le détruire. Pour construire le socialisme, les travailleurs chiliens doivent dominer la classe moyenne pour s’emparer du pouvoir total et exproprier graduellement tout le capital privé. C’est ce qui s’appelle la dictature du prolétariat” (Convention de Chillán de 1967). Nous sommes loin d’un soi-disant projet modéré (autre thème du mythe Allende) tellement vanté par la gauche internationaliste et tiers-mondiste. Allende confirma lui-même cette vision politique dans un entretien avec Régis Debray où il déclara que la signature du pacte de respect de la constitution n’était qu’une concession tactique.
Pour réaliser ce programme révolutionnaire, faussement appelé de “transition démocratique vers le socialisme” (contre la volonté de la majorité de la population chilienne), Allende employa plusieurs méthodes : l’intervention directe dans les entreprises, l’acquisition d’actions par l’état grâce aux réserves budgétaires et à déficit public massif, les réquisitions légales d’entreprises privées grâce à l’opération connue sous le nom d’Opération asphyxie. Pour ce genre d’opération, la tactique consistait à provoquer, grâce aux cellules de l’Unité Populaire et du Front des Travailleurs Révolutionnaires (le syndicat du terroriste Mouvement de la Gauche Révolutionnaire, coupables de plusieurs centaines d’assassinats, complaisamment couverts par Allende), des conflits sociaux et des grèves dans les entreprises privées pour ensuite les accuser de ne pouvoir maintenir la production et appliquer ainsi le décret-loi 520 de 1932 qui autorisait l’intervention du pouvoir central dans toutes les industries productrices d’articles de première nécessité. Dans une interview reprise par Der Spiegel, le Ministre de l’Économie, Carlos Matus confessait : “Si l’on considère la situation sur bases des critères économiques conventionnels, nous nous trouvons, en effet, en crise… Mais ce qui est une crise pour les uns est pour nous une solution”. Tel était le projet marxiste : détruire de fond en comble la structure socio-économique chilienne pour pouvoir imposer la dictature du prolétariat.
Le gouvernement d’Allende s’empara également du système bancaire chilien. La prise de contrôle s’effectua par l’achat massif d’actions des banques privées grâce aux fonds publics (obtenus par une forte imposition ou par le recours à la planche à billet). Dans certaines occasions, la simple menace suffisait pour semer la panique chez les actionnaires et faire chuter les actions pour les acquérir à vil prix. L’inflation galopante ainsi créée et les “mesures destinées à la combattre” permirent d’établir un contrôle policier sur la population, qui aurait été autrement inacceptable. Cette inflation justifia l’imposition de prix maximum qui conduisit automatiquement (par manque de rentabilité) à une rupture de l’approvisionnement. Celle-ci servit de prétexte au gouvernement pour imposer un système de rationnement (chose jamais vue dans toute l’histoire du Chili) qui permit d’octroyer aux Juntes d’approvisionnement, naturellement contrôlées par les marxistes, des pouvoirs considérables pour contrôler la vie quotidienne des citoyens. Dans le même temps, en maintenant bas, par décret, les salaires des travailleurs qualifiés et des professions libérales, alors que se déchaînait l’inflation, le gouvernement affaiblissait la classe moyenne. L’objectif, comme on le voit, était la concentration de tous les pouvoirs entre les mains des partis marxistes. L’expérience chilienne mettait en évidence une vérité déjà prévues par les économistes autrichiens Von Mises et Hayek : le contrôle par l’État de l’économie est le “chemin de la servitude” qui finirait par étrangler les libertés individuelles, la vie privée et le pluralisme idéologique. Car une des autres cibles du gouvernement marxiste fut la presse et la liberté d’expression : attaques contre les journaux Mercurio,Tribuna, Mañana ; nationalisation de la maison d’édition Zig-Zag ; tortures (cas du directeur Maximiano Errázuriz, par exemple) et harcèlements de journalistes ; tracasseries multiples contre la chaîne de télévision Canal 13 ; etc.
Trois années d’expérimentations socialistes suffirent pour que le Chili se trouvât au bord de la guerre civile. Le pays finalement resta sans réserves, ne fut-ce que pour importer les denrées les plus élémentaires (le 7 septembre 1973, le gouvernement marxiste annonçait que les réserves de farine ne pouvaient couvrir que quatre jours !). La production avait chuté de 10% chaque année après que les industries aient été nationalisées et dirigées par des commissaires politiques incapables, en remplacement des anciens propriétaires ou administrateurs. Suite à une hyper-inflation (de 500% en septembre 1973 !), les commerces étaient désapprovisionnés et la majorité des biens de première nécessité ne pouvaient se trouver qu’au marché noir. Finalement, la crispation sociale apparut de forme évidente. Avec la connivence du gouvernement Allende, de grands stocks d’armes (principalement tchécoslovaque) étaient introduits dans le pays et accumulés par les marxistes. Comme ce fut le cas avec l’envoi, en mars 1972, de treize caisse de “cadeaux personnels” de Castro à Allende qui furent arrêtés à la douane chilienne : une tonne d’armes et de munitions que le Ministre de l’Intérieur, rameuté dare-dare à l’aéroport pour rabrouer des fonctionnaires trop zélés, emporta vers la maison de Allende de la rue Tomas Moro. Avec ces armes, le Mouvement de la Gauche Révolutionnaire (MIR) développait une stratégie de “pouvoir dual” parallèle au gouvernement, avec des milices entraînées par 2.000 assesseurs, essentiellement castristes, nord-coréen et tchèques. L’objectif était de faciliter la transition au socialisme par le biais d’occupations illégales de terres et d’entreprises, ainsi que l’assassinat d’opposants -le plus marquant étant celui de Pérez Zujovic, démocrate-chrétien, ancien vice-président et ministre du gouvernement Frei, prédécesseur de celui de Allende-. Les marxistes se préparaient également à une guerre civile contre les Forces armées (et ce alors que le Chili était le seul pays latino-américain où l’armée n’était plus intervenu politiquement depuis plus d’un demi-siècle) qui, comme il était évident, préféreraient lutter avant de voir son rôle usurpé par une milice révolutionnaire et le pays mené à la ruine par le marxisme.
Le drame était que la constitution chilienne ne connaissait pas -à l’instar de celle des États-Unis, par exemple- de procédure d’impeachment. Le pouvoir législatif, majoritairement hostile au gouvernement Allende dès 1972, ne pouvait démettre le président. Pire, ce dernier bafouait le parlement lorsque, chaque fois qu’un de ses ministres était renversé par une motion de censure, il le gardait dans son gouvernement, mais avec un autre portefeuille. Finalement, après la Cour Suprême -qui, le 26 mai 1973, avait adressé une énième protestation contre les violations sans cesse répétées par l’exécutif des décisions de justice des tribunaux (Allende y répondra en déclarant qu’en période de révolution, c’était au pouvoir politique de décider de l’opportunité de l’application des décisions judiciaires) -, le parlement, le 23 août 1973, dans une résolution, approuvée à 81 voix contre 47, après le rappel des innombrables violations constitutionnelles et légales du gouvernement Allende, demande aux autorités et aux FORCES ARMÉES de mettre fin immédiatement aux situations de fait dont ils étaient fait mention. (Texte espagnol et traduction (approximative) en français) C’est ainsi qu’il y a exactement 30 ans, jour pour jour, le 11 septembre 1973, l’armée chilienne, sous le commandement du général Pinochet assiégea le Palais de la Moneda où s’était réfugié Allende, qui plutôt que de se rendre et partir en exil, préféra se donner la mort. Ainsi s’achevèrent trois années de socialisme à la chilienne.
Posted on Saturday 16 December 2006
http://www.sardanapale.com/2006/12/16/le-allende-myth-le-mythe-allende/
La vérité sur Allende
Il y a quelques jours je notai que Pinochet, même mort, continue d’attirer les haines.
Cet acharnement reflète la fonction vitale qu’occupe l’ancien dictateur pour la gauche: le dépannage 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, de sa bonne conscience.
Vous avez des doutes sur la légitimité du régime cubain? L’autoritarisme et le clientélisme pétrolier de Chavez vous grattouille?
La mémoire de Pinochet est là pour vous rappeler que le grand danger pesant sur l’humanité est bel et bien le fasco-capitalisme soutenu par Washington.
Bien sûr, le putsch chilien est déjà ancien, mais la CIA et les multinationales qui l’ont ourdi sont plus puissantes que jamais. Le ventre est encore fécond, d’où est sorti la bête.
Pinochet donc le rôle essentiel du dragon dans la geste de gauche: son caractère odieux met en valeur la noblesse de ses adversaires.
Il sert à racheter toutes les fautes, à dissiper toutes les complications, à étayer tous les pieux mensonges du progressisme.
Le plus tenace de ces mensonges reste le récit du coup d’État de septembre 1973. On peut résumer comme suit la version communément admise des événements:
Salvador Allende, président démocratiquement élu et respectueux de la constitution, se heurta dès le départ à l’hostilité de la droite, de l’armée et de Washington.
De l’extérieur, les grandes compagnies américaines qui avaient été nationalisées suscitèrent, avec l’aide de la CIA, des difficultés économiques qui plongèrent le Chili dans le chaos.
À l’intérieur, des éléments fascistes de l’armée et des membres réactionnaires du Congrès prirent le prétexte de ce chaos pour noyer dans le sang une expérience de gauche et abolir la démocratie.
Jean-François Revel et Carlos Rangel démontrèrent que cette version était inexacte. Malheureusement, trente ans après leurs démonstrations, l’idée d’un Allende tout blanc et d’un Pinochet à la solde de la CIA persiste.
Il est donc utile de rappeler les faits tels que les a consignés Revel dans La Tentation totalitaire (1976 – je résume, avec quelques compléments d’informations, les pages 283 à 295):
1) Allende n’a pas été porté à la présidence par un courant populaire irrésistible.
L’élection présidentielle de 1970 est une triangulaire. La droite conservatrice, s’étant désolidarisée des Démocrates chrétiens au pouvoir depuis 1964, a maintenu son candidat.
Cette scission à droite fait qu’Allende bat le candidat chrétien démocrate de très peu, avec 36,2% des voix. Au total, 62,7% des Chiliens ont voté contre Allende.
2) Il est faux de dire que la droite s’est montrée mauvaise perdante.
En cas d’absence de majorité absolue à une présidentielle, la constitution chilienne prévoyait non pas un deuxième tour comme en France, mais un vote au Congrès. Les Démocrates chrétiens qui dominaient très largement le Congrès, aurait pu en toute légalité imposer leur candidat.
Mais ils ont estimé n’avoir pas obtenu du peuple un mandat suffisant, et ont décidé de se rallier à l’Unité populaire, la coalition de gauche dirigée par Allende.
C’est avant le vote parlementaire que, comme l’ont prouvé les rapports d’enquête du sénat américain, la compagnie ITT a cherché à soudoyer des députés.
Cette tentative de subversion d’une démocratie est scandaleuse, mais il faut reconnaître qu’elle a échoué: Allende a été élu.
Cette victoire relativise en outre la portée des diverses interventions de Washington dans la vie politique chilienne.
Il est exact que la CIA oeuvra en sous-main pour faire élire le Chrétien démocrate Eduardo Frei en 1964 – cela a été avéré par des documents américains déclassifiés en 2004.
Mais si les Américains faisaient comme on le dit la pluie et le beau temps au Chili, Allende ne serait jamais arrivé au pouvoir.
Il est également exact qu’entre le vote de 1970 et l’investiture d’Allende, la CIA a soutenu un complot contre lui. Mais là non plus, il ne faut pas exagérer l’importance de cette affaire.
Le rapport du Sénat US de 1975 – réquisitoire par ailleurs impitoyable contre Nixon – montre que la CIA a passé trois armes à des officiers, que ceux-ci n’avaient rien à voir à avec le complot et ont retourné ces armes (voir citations dans le texte anglais en regard).
Les vrais mutins, après avoir assassiné le chef de l’État-major chilien, se sont heurtés à une armée loyale qui n’a pas voulu marcher: la preuve, c’est qu’Allende a été investi deux jours après ce coup tordu.
Après 1970 il y a soutien financier de la CIA à des groupes d’opposants. Mais rien n’indique que le gouvernement américain était impliqué dans le coup de 1973.
Quant aux militaires, ils ne songent pas à intervenir avant le début 1973, c’est-à-dire au moment où le pays est en totale déliquescence.
Je ne justifie pas l’intervention: je dit simplement que l’examen des faits n’accrédite pas la thèse d’un complot militaire immédiat contre Allende.
3) Le responsable de la descente du Chili dans le chaos est Allende lui-même.
Ayant été élu en vertu du ralliement du centre-doit, le président a fait comme s’il avait eu un mandat pour révolutionner l’économie et la société chilienne.
Allende, écrit Revel, a “cédé au vertige de traiter 62% de ses concitoyens comme les ennemis de classe des 36% qui avaient voté pour lui, de gouverner comme si ces 36% d’électeurs représentaient l’unanimité du pays.”
Et Revel de citer Carlos Rangel, qui affirme que la démocratie aurait survécu au Chili si Allende n’avait pas cherché à “se montrer à la hauteur” de Fidel Castro et du Che.
Les Démocrates chrétiens étaient prêts à nationaliser certaines entreprises – ils avaient eux-mêmes entrepris des réformes agraires et des nationalisations dans les années 1964-1970. Ils auraient été prêts à élaborer un programme commun avec un candidat qu’ils avaient soutenus.
Mais ce programme aurait été jugé insuffisamment révolutionnaire par Castro et ses admirateurs: Allende a donc opté pour le jusqu’au-boutisme marxiste.
4) Il est faux de dire qu’Allende a respecté la constitution.
Allende, on vient de le voir, ne se considère par comme un homme politique comme les autres, mais comme le fondateur d’un nouveau régime. Il parle constamment de “révolution” et de “voie chilienne vers le socialisme”.
Ses partisans ne cachent pas que le respect de la lettre de la constitution est une concession tactique.
L’Unité populaire met au pas les syndicats et organisations d’étudiants qui refusent de se joindre à elle, ainsi que les organes d’information.
Elle adopte un projet de réforme de l’enseignement visant à imposer le marxisme-léninisme comme doctrine obligatoire.
En 1971, Allende montre sa vision de l’avenir du Chili en rétablissant les liens avec Cuba, en dépit d’une convention au sein de l’Organisation des États américains qui excluait une telle reconnaissance.
Des dizaines de milliers de guérilleros venus de toute l’Amérique latine affluent vers le Chili et les armes sont accumulées. C’est cette accumulation clandestine qui sort l’armée de sa réserve.
Il est vrai qu’aux législatives de mars 1973, la coalition de gauche obtient 43% des voix – un score inespéré après deux ans de chaos.
Mais il faut remarquer deux choses. D’abord, Allende reste minoritaire: ce n’est pas un plébiscite.
Et surtout, l’ampleur de cette victoire est sujette à caution. D’après l’ancien président Eduardo Frei – qui avait soutenu Allende lors du vote au Congrès – il y a eu d’énormes pressions du pouvoir dans l’élection de 1973, et fraude sur 4-5% des voix.
Frei n’est pas de seul a accuser le président d’entorses à la constitution. Depuis 1971, les tribunaux avaient rendus de nombreux arrêts contre l’exécutif, l’accusant d’abus de pouvoir: Allende n’en a jamais tenu compte, montrant son mépris pour le pouvoir judiciaire.
5) L’écroulement de l’économie chilienne n’est pas dû au “blocus” américain ou à la subversion interne fomentée par la CIA.
La principale raison du tarissement des nouveaux emprunts qui affecta le Chili entre 1971 et 1973, c’est le scepticisme face à la solvabilité du pays.
Quand un État s’empare des biens étrangers et des exploitations agricoles sans verser d’indemnités, il ne peut guère s’offusquer de la réticence des investisseurs et des bailleurs de fonds.
De plus, le gouvernement Allende obtient du FMI des lignes de crédit à court terme en janvier 1972, et un moratoire en avril.
Même s’il y a une extrême méfiance des instances financières vis-à-vis d’Allende, on ne peut pas parler d’asphyxie ou de complot.
Si les camionneurs paralysent le pays, ce n’est pas parce qu’ils reçoivent des fonds de la CIA, mais parce qu’on veut les empêcher de travailler.
Les mineurs, conducteurs d’autobus, infirmières, commerçants, chauffeurs de taxi, paysans, et d’autres qui défilent au Chili ne sont pas des suppôts stipendiés de Washington.
Ce sont des gens ordinaires qui, en toute sincérité, rendent le gouvernement responsables de leurs problèmes.
La gauche n’a aucun problème pour comprendre la légitimité d’un mouvement social dans la France de Chirac – mais dans le Chili d’Allende, elle considère un tel soulèvement comme subversif!
La lourde responsabilité du président marxiste dans la destruction de la démocratie au Chili reste un sujet tabou.
Le petit-fils de Pinochet s’est vu radier de l’armée pour l’avoir évoqué dans son discours aux obsèques de son grand-père.
En histoire, les images d’Épinal ont une force que la vérité complexe n’a pas.
C’est pourquoi j’ai peu d’illusions sur la fin du mythe Allende. Mais j’aurai fait ce que j’ai pu pour le combattre…
kandel dit :
16 septembre 2017 à 02:02
« Au Chili, le socialiste Salvador Allende a été éliminé par la CIA peu de temps après son élection en 1973. »
Que d’erreurs en une phrase :
Salvador Allende n’a pas été éliminé par la CIA, il s’est suicidé en raison de l’échec total de ses stupides réformes gauchistes vouées à l’échec comme toujours.
Le 4 septembre 1970, Salvador Allende arrive en tête des suffrages (sans avoir 50% des voix) de l’élection présidentielle au Chili. Il devient ainsi le premier président socialiste en Occident à être parvenu au pouvoir par des élections dans un État de droit.
Après cette élection, Allende enchaîne des réformes de type castristes au Chili, ce que la minorité des électeurs qui avaient votés pour lui ne voulaient pas, hormis une toute petite minorité. Allende devient de plus en plus impopulaire, des grèves gigantesques paralysent le pays. Les révolutionnaires de toute l’Amérique du Sud rejoignent le Chili et tentent peu à peu d’y instaurer une démocratie populaire à la Castro. Le peuple chilien dans son immense majorité souhaite un retour à l’état de droit et au respect de l’ordre, il appelle de ses vœux une prise du pouvoir par les militaires. Tout ce chaos est dû, initialement, à Allende qui voit ensuite la situation lui échapper, … c’est l’échec complet, le coup d’État du 11 septembre 1973 mené par Augusto Pinochet est majoritairement bien accueilli par les Chiliens qui voulaient un retour à l’ordre. Pinochet arrive à restaurer l’ordre avec RELATIVEMENT peu de victimes (il y a eu de véritables combats militaires contre des bandes de guérilleros bien armés). Ensuite Pinochet entame des réformes économiques inspirées par les Chicagos Boys adeptes de Milton Friedman et le miracle économique chilien s’opère et les Chiliens retrouvent l’ordre et la prospérité. Augusto Pinochet perd le référendum de 1988 qu’il a organisé pour se maintenir au pouvoir et doit participer à la préparation de la transition vers la démocratie. Après avoir cédé le pouvoir à Patricio Aylwin (nouveau président élu) le 11 mars 1990, il reste commandant en chef de l’armée chilienne jusqu’en 1998, puis devient sénateur à vie, en tant qu’ancien président.
Que pensez-vous qu’il arriverait si le communisme était instauré au Sahara ?
Réponse: Pendant cinquante ans rien du tout,… après pénurie de sable !
Excellent article qui prouve, si besoin était, que le socialisme est responsable de la misère dans le monde. Aucune société socialiste n’a jamais réussi.
Il faut leur envoyer Mélenchon le copain.
Merci pour cet excellent article !
Juste une question de naïf : pourquoi le DÉSASTRE DU SOCIALISME ne fait-il pas les premières pages de nos journaux ? Seraient-ils socialistes ?
Quand tout un peuple voit son épargne réduite à zéro, qui y gagne?
Soros.
Très bon article , sur les terribles ravages du socialisme tropical…..
En Europe, nous avons un problème majeur avec tous ces journaleux de gôche qui sont incapables de nous informer correctement et objectivement concernant la crise au Vénézuéla !
Le socialisme/communisme est une UTOPIE vérifiée (ex-bloc de l’Est, Russie, etc …). Les zélites s’en mettent plein les poches et le Peuple ne peut que crever !
Un million, dix millions de pourcent d’inflation annuelle, cela me rappelle l’Allemagne (république de Weimar) en 1923.
En une nuit les billets de monnaie de singe étaient imprimées avec un ZÉRO supplémentaire !
Il fallait une brouette de billets pour s’acheter un kilo de pain …
La seule solution pour sortir de cette situation : LA VRAIE RÉVOLUTION !
Toute l’équipe actuelle au pouvoir (Maduro en tête) en prison, tous les comptes bancaires saisis !
Cher Stéphane Montabert, votre revue de la situation et de l’histoire du castro-chavisme au Venezuela n’est que vérité et correspond à ce racontent les Vénézuéliens qui ont fui ici au Panama où nous sommes. Chavez et sa famille furent de grands voleurs.
Au top cet article ! La vérité sur cette dictature qu’est le chavisme !