« Contre le libéralisme », le nouvel essai d’Alain de Benoist qu’il faut lire

 

« Contre le libéralisme », le nouvel essai d’Alain de Benoist qu’il faut lire
La parution d'un ouvrage d'Alain de Benoist est toujours un événement. Qu'on apprécie ou pas les idées de ce penseur contemporain majeur, la rigueur et la cohérence de ses écrits font de chaque essai d'Alain de Benoist un texte à lire et à relire.

 

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4 commentaires

  1. Posté par Alex le

    Monsieur De Benoist qui fait partie de l’extrême gauche identitaire ( il vote Mélenchon) confond visiblement le libéralisme qui donne la liberté de penser pour tous et le collectivisme qui ne donne la liberté uniquement pour ceux qui sont en accord avec la ligne idéologique revendiquée, c’est le cas des communistes ou des socialistes. Le mondialisme se base sur un Etat surpuissant, il n’a donc rien à voir avec le libéralisme même si certains le revendiquent. Les gens d’extrême gauche français vouent une haine féroce au libéralisme

  2. Posté par barakat le

    Je lis en avant propos, la phrase suivante : ” Le libéralisme triomphe aujourd’hui, du moins en occident, comme d’ailleurs la figure archétypale du bourgeois. “
    Renversant au sens littéral !
    Car le libéralisme est quasi inexistant aujourd’hui ! On assiste partout au triomphe de l’étatisme et à la dégradation à grande vitesse de la souveraineté populaire. Aux USA, seule l’arrivée de Trump (imprévue !) a différé le projet d’une société socialo-étatique des Démocrates. USA qui est un des derneirs bastions du libéralisme par sa Constitution !
    Outre les USA, la société qui se rapproche le plus du libéralisme, grâce à la démocratie directe, est la Suisse. Et même la Suisse est menacée par l’intrusion de lois venues d’ne haut qui lui sont imposée par les accords bilatéraux avec l’UE qui mettront au tapis le seul système planétaire qui donne clairement et objectivement (directement) responsabilité et liberté à sa population.
    Je lis encore : « acquis une portée mondiale depuis que la mondialisation a institué le capital en tant que réel sujet historique de la modernité. Il est à l’origine de cette mondialisation qui n’est jamais que la transformation de la planète en un immense marché » et il « inspire ce qu’on appelle aujourd’hui la pensée unique libérale/libertaire ». Et comme toute idéologie dominante, il est aussi celle de la classe dirigeante. ”

    Encore une erreur monumentale et une incompréhension totale de la nature du libéralisme qui précède l’économie. Le marché libéral n’étant que l’expression de peuples souverains et libres ! Et non pas de régulation étatique qui le fausse et entrave les libertés individuelles d’entreprendre et d’échanger. Et dans la foulée notre philosophe – ignare semble-t-il en libéralisme – confond la mondialisation (le progrès techniques qui fait que notre planète s’interconnecte à vitesse grand V et qui est une formidable évolution (pour autant qu’on sache en profiter) et le mondialisme qui veut mettre en place une gouvernance par le haut, un couche supplémentaire à nos Etats (qui ne sont déjà pas libéraux pour la plupart). Tout ce qui s’impose par le haut sans justification cibéeet voulue par des peuples souverains, est contraire au libéralisme. Le mondialisme est l’antithèse du libéralisme de ses pères fondateurs. Les héritiers de la philospophie grecque, de christianisme (Jésus ce libéral, par Charles Gave), de l’école de Salamanque, du siècle des lumières, de la déclaration des Droits de l’Homme de 1791, de la Constitution Américaine, de la démocratie directe helvétique !
    Il ne doute pas que de Benoît – comme Onfray par ailleurs – disent des choses intéressantes, mais ils se trompent de bouc émissaire de façon stupéfiante. Avant de philosopher, il faudrait avoir des notions correctes de ce dont on traite ! Non ?
    Dernière remarque : le marché n’est rien ! Il est ! Comme les routes, les lignes électriques, Internet, etc ! de Benoît à l’air d’y voir la bête immonde tapie prête à nous dévorer ! Le marché, c’est de l’information. Fluide et efficace le marché est l’expression de nos libertés, rigide et pénalisant, c’est celui de nos contraintes et soumissions aux états nationaux (ou supra-nationaux : UE, ONU, mais aussi : OpenSociety, Bildeberg, Davos) !

  3. Posté par barakat le

    “La société n’est pas un marché”
    Mais le libéralisme n’est pas plus un marché ! Quel contresens ! Après ce mauvais départ, difficile de s’attendre à une démonstration probante de la part de notre philosophe !
    Le marché n’est que l’expression d’échanges de personnes libres vivant en société. Ni plus ni moins.
    Le Libéralisme est d’abord une philosophie avant d’en montrer les conséquences sur le plan des échanges “marchands” ou en économie et d’en développer la théorie.
    Curieux d’ailleurs ce contre sens car l’excellent Onfray, fait de même. Il dénonce tant et plus le libéralisme, pour précisément ce qu’il n’est pas. Et Onfray ce faisant fait comme Monsieur Jourdain de la prose, il fait du Libéralisme !
    De Benoist suit-il la même pente ? Je ne crois pas que j’irai le lire. Le titre me suffit !

  4. Posté par miranda le

    Merci à vous.
    En effet c’est un vrai événement. Nous avions besoin d’un ouvrage qui puisse faire comprendre à ceux qui nous entourent pourquoi ils sont dans le malaise et dans l’impossibilité de saisir le pourquoi de changements si BRUTAUX dans notre société. Il ne servait à rien de leur dire “c’est la faute au libéralisme”, alors qu’il nous manquait les outils pour les amener à sa compréhension.
    L’article de Mr Geoffroy est déjà très éclairant et nous l’en remercions. Mais il est évident que le travail de Mr Alain de Benoist ne peut que nous aider à démontrer qu’il n’existe pas de bon ou de mauvais libéralisme. Que ce système reste avant tout “déconstructeur et déstabilisant”.Et qu’il n’est au service que d’une poignée de privilégiés déshumanisés.
    Si l’on veut rendre l’humain fou ou suicidaire, il suffit de continuer sur cette voie.

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