Le bonhomme Coca-Cola et les lumières aveuglantes des sapins de Noël à l’attaque des traditions chrétiennes
Alors que le président Trump doit se plier à l’infantile mascarade de l’aviation américaine, qui trace dans le ciel l’effigie du bonhomme rouge de Coca-Cola, de son renne et de son traîneau, les Italiens s’inquiètent de la disparition de leurs traditions de Noël : le petit Jésus apportamt les présents aux enfants et les magnifiques crèches édifiées avec amour dans les églises. Diego Fusaro estime que défendre ces traditions, c'est combattre le mondialisme et le terrorisme financier.
http://www.affaritaliani.it/blog/lampi-del-pensiero/difendere-la-tradizione-del-natale-579124.html
Traduction (Claude Haenggli) : L’intégrisme économique et le terrorisme financier visent à remplacer la communion autour de la crèche par les lumières aveuglantes de l’arbre de Noël et l’enfant Jésus par le père Noël, emblème commercial de Coca-Cola. En un mot, ils aspirent à transformer intégralement Noël en une célébration de la consommation, cette nouvelle religion dont Pasolini critiquait l’hédonisme néo-laïque. Défendre la tradition, c’est, dans ce cas, lutter contre le nihilisme capitaliste.
Joyeux Noël traditionnel à tous les hommes de bonne volonté.
Claude Haenggli, 25.12.2018
Merci Miranda !
Et vivent les fêtes de notre Dieu, de la nature, de la famille, des enfants, BREF DE LA VIE !
Encore un effort et le Mac Do remplacera la dinde aux marrons.
Joyeux Noël à toute la rédaction et ses collaborateurs qui nous informent chaque jour avec générosité et dévouement. Mille merci à vous. Et prenez bien soin de vous.
Ce qui est toujours étonnant, c’est le côté extrêmement festif “en concurrence” avec le côté spirituel de Noël. Comme si le spirituel était sur le point d’être évincé par la puissance du “MARKETING JOYEUX”.
Et en fait, le côté festif de Noël a toujours existé et est à relier aux traditions “dites païennes” joyeuses qui honoraient la nature par la fête du SOLSTICE D’HIVER. Il y avait dans la fête comme une volonté de “dédramatiser” le climat dangereusement froid et parfois “meurtrier” de cette période si difficile à vivre. (ils n’avaient pas le chauffage et les vaccins comme nous aujourd’hui). Créer de la joie devenait impératif pour se réconforter, se soutenir, à un moment où la nature pouvait être cruelle.. C’était “presque” la fête du ” ouf! on est encore vivant”.
Que s’est-il passé pour que les deux se confondent ? Que s’est-il passé pour que celle “dite païenne” s’éloigne aussi de ses fondamentaux faits de simplicité ?
Comme dans toutes les religions,” les extrémistes” religieux redoublaient d’effort pour que les rites païens et leurs liens avec la nature et les esprits, puissent s’effacer par l’ adhésion à la nouvelle religion. Mais pour ne pas perdre les futurs adeptes, les églises ont accepté que les fêtes païennes cohabitent avec certaines fêtes religieuses. Avec l’espoir que celles-ci puissent se dissoudre dans la nouvelle religion. N’était-ce pas une erreur?.
Un jour une amie très croyante et très pratiquante m’expliqua que la naissance de Jésus ne correspondait pas à NOEL et qu’il suffisait d’examiner la position des planètes à cette époque pour comprendre cela.
Il suffirait d’un peu d’honnêteté de la part notre PAPE, (car il le sait) pour déclarer le ” vrai moment ou moment approximatif, de la naissance du Christ, pour que la fête spirituelle occupe PLEINEMENT SA VRAIE PLACE et ne soit pas celle qui accepte de cohabiter, “par habitude” avec une fête qui ne lui ressemble pas et qui au fur et à mesure “la dévalorise”.
Alors, plus d’attention et de profondeur se concentreraient vers elle. SI on respectait “le moment REEL de la naissance de JESUS” la fête spirituelle aurait probablement plus de place qu’aujourd’hui.
Il faudrait aussi que l’église sache créer de la convivialité “autour d’une table de la NATIVITE ” dans chaque quartier pour que se recréer un partage spirituel collectif”. Ce que savent très bien faire les évangélistes..
Et la fête “dite païenne du “SOLSTICE D’HIVER” (d’où les esprits de la nature ont disparu) ré-appartiendrait à tout un chacun. Mais, la nature VA quand même, par SES LIMITES et les leçons qu’elle va nous donner, nous engager à réapprendre le goût de la simplicité et nos enfants et petits enfants n’en feront pas ce qu’elle est aujourd’hui, à savoir la fête du “MARKETING JOYEUX”. Cela la rendra peut-être plus conviviale et fraternelle . Cette fête du solstice d’hiver est une fête dédiée à la nature et nous sommes les enfants de la nature.